Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



samedi 18 avril 2020

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2343 : "J'ai placé devant toi la vie et la mort ; choisis la vie !" (Deutéronome 30/19)

Cette interpellation de Dieu, que l'on a lue parfois un peu distraitement, de façon intellectuelle seulement, voici que, tout à coup, elle devient, dans le contexte actuel, une incitation essentielle.  En effet, comme nous le prions dans l'Office des Heures, aux complies de chaque mardi (1° Lettre de Pierre 5/8-9a), la mort (autre nom du démon), "comme un lion rugissant, rôde autour de nous, cherchant à nous dévorer", à la recherche de sa proie.

Et non seulement la mort corporelle, mais aussi, tout près de nous, ces multiples déviances, ces "petites morts" qui pourraient nous faire douter de l'humanité : la haine du "parigot" venu se réfugier sur nos côtes, la méfiance de l'autre susceptible de nous contaminer, l'égoïsme qui nous a fait dévaliser bêtement les super-marchés, le choix qui a été fait de continuer à sauvegarder nos armes de destruction massive plutôt que d'allouer les sommes ainsi dépensées à la santé de nos concitoyens et aux besoins des personnels soignants, etc... Agir ainsi, c'est cela, choisir la mort !

Mais voici que de partout, et de tous bords, des voix s'élèvent, criant vers le ciel (le Ciel ?) : "Non ! Ca ne peut plus continuer comme ça ! Nous voulons vivre autrement !  Nous désirons bâtir un monde plus juste, plus fraternel, moins pollué, plus attentif aux défavorisés, n'excluant plus les vieux, les ni les migrants, ni les plus vulnérables d'entre nous..."

Effectivement, deux points de vue s'offrent à nous en permanence ; que ce soit dans nos échanges (par mails ou oralement, à 1,5 m de distance), ou sur nos écrans et dans les pages de nos journaux.

-  d'une part, une vision je dirais "morbide" : le décompte "attendu" (!), chaque soir, du nombre des décès, les cercueils que l'on voit parfois, sur nos écrans, s'enfuir et disparaître rapidement, l'insistance (compréhensible) qui est faite sur la lourdeur de la tâche des soignants, la bagarre autour de la chloroquine,...

-  et d'autre part, une vision d'un ordre différent, que je qualifierais de "pascale", dans la suite de mon billet d'avant-hier. Mais c'est peut-être une vision qui est moins mise en avant : lorsque l'on nous montre des malades guéris quittant l'hôpital sous les applaudissements des soignants, les multiples gestes de solidarité collective que les médias aiment mettre en valeur, les applaudissements de l'ensemble de la population chaque soir à 20h,...

Ces deux visions sont toutes les deux légitimes, et très entremêlées. Mais qu'en reste-t-il au sein du collectif national ou international que nous formons ? Et dans chacun de nos cerveaux, ou plutôt de nos coeurs ? Je vous laisse y réfléchir, à la lumière de ce beau texte du Deutéronome auquel ma "Bible des Peuples" donne ce beau titre : "Choisis le chemin de la vie"  (Dt 30/ 15-20) :

"Regarde, je place aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal. ( ...)  
Je te le dis aujourd'hui solennellement : vous êtes sûrs de mourir.  (...)
Moi Yahvé, j'ai placé devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction.
Choisis donc la vie pour que tu vives, et ta descendance aussi après toi. 
Tu aimeras Yahvé ton Dieu, tu écouteras sa voix, tu t'attacheras à lui.
C'est pour toi une question de vie.
Là est pour toi l'assurance de jours nombreux,
dans le pays que j'ai juré à tes pères Abraham, Isaac et Jacob, de leur donner."

2 commentaires:


Jacqueline Francheteau a dit…

Je viens de lire votre blog j'apprécie totalement votre façon d'interpréter la lettre de deteronome.

Cela m'aide chaque jour à accepter l'autre ,car au fond de moi j'ai peur que l'autre me contamine .

Merci encore de ses belles paroles que vous enseigné.

Jacqueline Francheteau

lectrice a dit…

Je remarque qu'un tunnel a toujours une sortie ; une montagne, aussi escarpée soit-elle, a toujours un sommet. Le confinement, qui est le nôtre en ce moment, a eu un début et aura une fin. A moi, d'en faire une traversée ou une ascension qui fait le choix de s'ouvrir à la vie.