Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



vendredi 31 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.519 : La défaite des scorpions

Si j'avais un message à laisser aux paroissiens du Sud Vendée, ce serait le suivant : dans vos différences, et grâce à elles, aimez-vous les uns les autres, et appuyez-vous sur vos diversités pour être un signe de fraternité et d'ouverture, au coeur de notre société. N'oubliez pas que c'est la qualité de votre relation intérieure avec Dieu qui vous permettra d'aimer l'autre, même s'il dit, fait et pense exactement le contraire de vous, même s'il vous fait du mal. C'est cela, la différence entre un vrai chrétien et un scorpion. Ce message s'adresse également à moi évidemment, et je me le rappelle en vous le rappelant !
Pourquoi est-ce que je compare le chrétien qui ne supporte pas les autres, et ne pense qu'à souligner leurs défauts, à un scorpion ? Voici l'explication à travers une superbe philosophie que vient de me faire parvenir Véro, une catéchiste ; je suis heureux de la partager avec vous, tout en la remerciant :

"Un maître de l'Orient a vu un scorpion se noyer et décida de le tirer de l'eau ; mais lorsqu'il le fit, le scorpion le piqua !
Par l'effet de la douleur, le maître lâcha l'animal, qui de nouveau tomba à l'eau et était en train de se noyer.
Le maître tenta de le tirer nouvellement, mais l'animal le piqua encore.

Quelqu'un qui était en train d'observer se rapprocha du maître et lui dit : "Excusez-moi, mais vous êtes têtu et obtus ! Ne comprenez-vous pas que, à chaque fois que vous tenterez de tirer de l'eau le scorpion, il va vous piquer ?"
Le maître répondit : "La nature du scorpion est de piquer ; mais cela ne va pas changer la mienne, qui est d'aider et d'aimer."
Ceci dit, à l'aide d'une feuille, le maître tira le scorpion de l'eau et sauva sa vie.

Ne change pas ta nature si quelqu'un te fait du mal ; prends juste des précautions.
Les uns cherchent à aider leurs frères, d'autres ne pensent qu'à piquer ou à blesser.
Que cela ne te décourage pas !
Quand la vie te présente mille raisons de te méfier des autres ou de les critiquer, montre-lui que tu as mille raisons de leur sourire et, envers et contre tout, de les aimer !
Préoccupe-toi plus de ta conscience que de ta réputation.
Parce que la conscience est ce que tu es, et ta réputation, c'est ce que les autres pensent de toi...
Et ce que les autres pensent de toi, c'est leur problème !"

Merci, Maître !
Bonne journée !

jeudi 30 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.518 : Religieuses au coeur du monde, au coeur de Dieu

Sur les paroisses Saint Hilaire de Fontenay et Notre-Dame des Sources, il n'y a pas que des prêtres qui partent ou qui arrivent : chez les religieuses également, le mouvement est important ! Pour ne parler que de Fontenay, Soeur Louise, qui était Supérieure générale de l'Union Chrétienne, part servir à Sainte Hermine, tandis que Soeur Cécile va rejoindre Aigre, en Charente ; Soeur Geneviève part à Saint Hilaire de Villefranche en Charente-Maritime et Soeur Anne-Marie, à Brive-la-Gaillarde, en Corrèze : un réel éloignement !
D'autre part, Soeur Fernande et Soeur Solange arrivent à l'ex-Maison-mère, et Soeur Renée à la communauté de la rue du Gingalet, que quitte Soeur Laetitia pour rejoindre la communauté de la rue Arthur de Richemont.
Tout cela a été annoncé dimanche dernier, lors de la messe en la chapelle de l'Union Chrétienne, par la Provinciale de France des Soeurs des Sacrés-Coeurs de Mormaison, Soeur Marie-Henriette Sachot. Afin que nous puissions mesurer la richesse de tous ces échanges, je me permets de vous citer quelques extraits de l'intervention faite par Soeur Marie-Henriette à cette occasion : "Depuis un an, nous faisons partie de la même Congrégation religieuse. Dans la vie religieuse, la relation d'alliance avec Dieu de chacune de nous s'accompagne du lien de fraternité avec les Soeurs qui nous sont données. Aujourd'hui, nous avançons dans un vivre ensemble par les échanges entre nos communautés. Vivre au quotidien, c'est-à-dire, manger à la même table, prier ensemble, mettre l'argent en commun et partager la même mission. Changer de communauté, est-ce facile ? C'est toujours un événement qui nous marque à la manière d'une épreuve et d'une grâce. Cet événement nous place d'emblée au coeur de notre engagement de vie religieuse, celui de la suite de Jésus, puisque notre vie, notre raison d'être, c'est Lui. A cause de Lui, nous choisissons de ne pas décider seules de notre vie. Et la Congrégation est pour nous la médiation privilégiée de la volonté du Père. Un nouvel envoi en mission, c'est toujours un appel à nous renouveler, à stimuler notre élan missionnaire, à "sortir de nos frontières". C'est notre manière de marcher à la suite de Jésus et avec Lui."
Et Soeur Marie-Henriette d'ajouter alors, à l'intention des paroissiens présents : "Votre amitié, votre soutien nous aident et nous encouragent pour vivre notre vocation. Merci."
Quelle chance d'avoir au milieu de nous ces religieuses, si proches de tous, sur la ville et dans les quartiers, nous donnant le témoignage à la fois d'une vie donnée au Seigneur, d'une grande disponibilité aux missions diverses qui leur sont confiées et d'une proximité très forte avec la vie des gens, qui leur font une immense confiance.
Merci à vous, chères amies religieuses, pour votre rôle de témoins du Royaume et votre engagement au service de tous, par la prière, l'attention et l'amitié !

mercredi 29 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.517 : Paroisse en progression

A l'heure des bilans, je reviens aujourd'hui brièvement, en vrac, sur quelques avancées réalisées sur la paroisse Saint Hilaire de Fontenay ces derniers temps, grâce à l'immense courage d'une multitude de paroissiens, qui sont les auteurs effectifs de toutes ces avancées : création, par une équipe dynamique et compétente, de l'Association des Amis du patrimoine religieux de la paroisse, mise en place de la messe mensuelle des familles, progression de la collecte paroissiale de 23. 000 euros en 2007 à 60.000 en 2012 grâce à un Conseil économique de grande qualité, développement remarquable des servants d'autel, mise en place des Cercles du silence, feu pascal à l'extérieur de l'église, voeux aux OPS avec les protestants, marches oecuméniques, déroulement de dix-sept Cafés-Théo dans 7 cafés différents, mise en place d'un groupe "chrétiens-musulmans" qui s'est retrouvé à quinze reprises, renouvellement et adaptation des locaux du Secours catholique, installation de grands écrans dans les églises Notre-Dame et Saint Jean, lancement de ciné-clubs pour les jeunes, organisation avec des élus et autres d'une table-ronde sur la fraternité, développement remarquable du site internet paroissial, élargissement du rôle de l'excellente chorale paroissiale (fêtes des Relais, 8 mai, 11 novembre, mariages...), fusion réussie des congrégations de l'Union Chrétienne et des Soeurs de Mormaison, formation biblique locale, sépultures conduites par une belle équipe de laïcs et une religieuse, relance du service de la mission universelle, soirées mensuelles d'adoration, participation de près de 400 bénévoles (je devrais dire "acteurs"), sans lesquels rien ne serait possible, aux activités paroissiales, et je m'excuse de ne pouvoir tout citer, en particulier en ce qui concerne les groupes ou activités existant depuis longtemps, car la paroisse de Fontenay n'est pas née d'hier : impossible de résumer en quelques lignes seulement la richesse et la vitalité de la paroisse Saint Hilaire de Fontenay ! Merci aux groupes non cités de m'en excuser !
Ceci dit, il reste encore tant à faire, et, pour mon successeur, les défis ne vont pas manquer : trouver toujours de nouveaux responsables et bénévoles pour conduire les sépultures et assurer un certain nombre de services divers, suivre la catéchèse et l'accompagnement des jeunes, rejoindre les jeunes générations, apprendre à vivre en Eglise sans toujours tout attendre du prêtre, faire avancer la question du chauffage de l'église Notre-Dame, etc.
Le tout en se rappelant bien que nous ne sommes que les humbles serviteurs d'une oeuvre qui nous dépasse, et que l'objectif essentiel est, comme le disait le pape Jean-Paul II, de "tourner le regard de l'homme d'aujourd'hui vers le Christ." Car c'est le Seigneur qui conduit l'Eglise ; c'est lui le bon berger, et c'est lui le chemin. Merci Seigneur pour tout ce dont j'ai été l'heureux témoin durant cinq ans : pour tout que tu as réalisé de grand et de beau au coeur de notre société, et dans le coeur de tes enfants, chez nous et partout. Quant à l'avenir, nous te le confions, et nous essayerons de le bâtir avec toi, dans ta lumière !

mardi 28 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.516 : "Merci pour votre blog !"

A ma grande stupéfaction, depuis qu'a été rendu public mon départ de Fontenay-le-Comte, plusieurs fois par jour, l'on me demande si je vais continuer mon blog. Il est vrai qu'il y a quelque temps, vous l'avez senti, je me suis posé sérieusement la question de savoir si j'allais ou non poursuivre cette entreprise, assez liée à la vie sociale et ecclésiale de Fontenay-le-Comte il est vrai ! Mais, suite à vos encouragements, et vu le nombre important de connexions journalières qui se maintient, j'envisage à présent de continuer, sans savoir tout à fait à quel rythme cependant. J'ai aussi pris conseil, auprès de personnes dont je ne suis pas forcément très proche : je me disais qu'il leur serait plus facile de me donner une réaction franche et critique ; mais je n'ai reçu aucune réponse négative. Je dois donc être le seul à douter souvent de la valeur de ce que j'essaye d'écrire, et vous remercie de savoir passer intelligemment au-dessus des imperfections de ma prose pour en retirer ce qui peut vous nourrir et vous éclairer, même si c'est modestement, à la lumière de l'Evangile et dans le respect de chacun.
Hier, je vous disais que des Michelais de partout s'étaient retrouvés à Saint Michel-le-Cloucq, aussi bien du Gers que de la Drôme, de la Mayenne, du Lot ou d'ailleurs ; eh bien, c'est un peu la même expérience que j'ai vécue, avec des mails venant, non seulement de Fontenay-le-Comte ou de la Vendée, mais aussi bien de Paris que de l'Egypte, de l'Alsace, de l'Indre et de bien d'autres lieux, pour me faire part de leur amical soutien. Témoin ce mail reçu encore hier : "Merci pour l'article publié dans "Ouest-France" (je précise : à propos des homosexuels) et pour cette découverte de ton blog".
Plusieurs continuent aussi à me demander comment ils peuvent se procurer l'un ou l'autre des 4 tomes de "Ma Paroisse.com", qui reprennent le contenu complet des billets que j'ai écrits depuis novembre 2007. Je peux vous donner deux pistes :
- dimanche prochain 2 septembre, à l'occasion de la messe d'au-revoir en l'église Notre-Dame, Robert Aujard, de Pissotte, l'initiateur de ce projet de publication, se tiendra à votre disposition, près de la grande porte de l'église, avec un stock de bouquins, à 20 euros l'exemplaire.
- d'autre part, étant donné la fermeture de ce point de vente que représentait "L'Espace du Marais", ceux qui ne pourront être présents dimanche, ou qui, par la suite, souhaiteraient se procurer ces livres, pourront s'adresser directement à Robert Aujard, chez qui je laisserai un stock, 38 route de l'Orbrie - 85200 Pissotte. Tél. : 02 51 69 57 86 ou 06 30 28 33 96
Avec, une fois encore, un grand merci pour votre confiance !

lundi 27 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.515 : Toute la France à Saint Michel le Cloucq

Expérience assez extraordinaire que ce 17ème rassemblement des Saint Michel de France, les 24, 25 et 26 août, à Saint Michel le Cloucq. Il en fallait de l'audace et du courage à Monsieur le Maire, Yves Billaud, ainsi qu'à tous ceux qui ont travaillé d'arrache-pied pour la réussite de ces journées, pour se lancer dans une telle aventure ! Mais ce fut un succès complet ! Une fois de plus, le Sud Vendée a montré qu'il était capable de prendre des initiatives, intelligentes et originales qui plus est. Et, au sein d'une société où, au nom des différences et du respect de l'intérêt de chacun, l'on reste souvent à se regarder en chiens de faïence, sur le côté de la route, en prenant bien soin de ne pas se dire bonjour ni de ne rien faire, j'ai trouvé qu'il y avait là le signe d'une réelle vitalité, et le témoignage d'un très beau "vivre ensemble", ce qui est d'ailleurs la devise de notre Doyenné (voir notre journal mensuel dont le titre est justement "Vivre ensemble" !).
Ainsi, des délégations d'un certain nombre de communes portant le beau nom de Saint Michel se sont donc rassemblées durant trois jours à Saint Michel le Cloucq. Venues avec leurs produits locaux, leur musique, leur histoire, leurs traditions, mais surtout, leur soif d'échange et de fraternité. Ayant eu l'occasion de rencontrer quelqu'uns des maires ou délégués, j'ai pu constater leur bonheur d'être venus à la rencontre de frères partageant le même idéal d'accueil et d'ouverture.
J'ai bien aimé l'un des cadeaux offerts par M. le Maire de Saint Michel le Cloucq aux maires des diverses délégations : une petite fenêtre miniature, fabriquée par des adultes Michelais et décorée à la peinture par les enfants de la garderie de l'école locale de la Fontaine ; symbole évident de l'appel à ouvrir grands nos communes, nos esprits et nos coeurs à l'autre, à l'extérieur, au grand large et à l'avenir.
Le tout sous le patronage de l'Archange Saint Michel, ceci se manifestant à travers la messe solennelle fort bien animée par la chorale paroissiale ; cette célébration a regroupé joyeusement des membres des communes présentes : occasion de mettre en valeur la symbolique profonde du combat de l'Archange contre les forces du mal, un combat qui n'a rien perdu de son actualité. Aujourd'hui encore en effet, au sein d'une humanité divisée, il nous faut, nous aussi, combattre le mal, la haine, la division, et couper à la racine, c'est-à-dire d'abord dans notre propre coeur, tout ce qui nous pousse à rejeter ou disqualifier l'autre ; car alors, nous nous comportons comme l'antique serpent ou le dragon maléfique de l'Apocalypse.
Hier après-midi - il n'y a pas de hasard - un jeune parisien de passage, sans que je lui aie parlé de cette fête, m'expliquait que, dans diverses paroisses de Paris, l'on avait enlevé des églises les statues de Saint Michel Archange. Je crois que ces personnes sans culture n'ont rien compris à la grande symbolique de l'action divine, à travers l'image du combat de l'Archange ! Il faudrait qu'ils aillent faire un recyclage sur ce sujet au Mont Saint Michel... Depuis la nuit des temps en effet, l'on assiste au combat titanesque entre l'obscurité et la lumière, entre le bien et le mal, entre le ciel et la terre, entre l'homme et son destin. A l'exemple de l'Archange, symbole de la force de Dieu, ne soyons pas inactifs, et travaillons à couper, non pas des têtes, mais les racines du mal, et d'abord au plus profond de notre coeur !
En tout cas, il est intéressant de constater que, dans cet événement de société, le Relais paroissial de Saint Michel le Cloucq a bien su trouver toute sa place, appuyé par la paroisse Saint Hilaire de Fontenay-le-Comte !

dimanche 26 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.514 : "Comment ça se passe pour votre départ ?"

Vu la fréquence des questions qui me sont posées, autant faire une info un peu globale par rapport aux dates et conditions de mon départ, ainsi qu'en ce qui concerne l'arrivée de mon successeur.
Première étape : la messe d'au-revoir est fixée le dimanche 2 septembre, à 10h30, en l'église Notre-Dame de Fontenay-le-Comte, en présence de Mgr Jean Thizon et du Pasteur Michel Paret. Mais je ne suis pas seul concerné, puisque le merci s'adressera aussi à l'Abbé Nouwavi, déjà présent à l'évêché de Luçon, au secrétariat de notre évêque, depuis janvier dernier ; mais également à Annie Belaud, qui arrive au terme de sa mission de six ans au service de l'aumônerie de l'enseignement public sur Fontenay-le-Comte. Ils ont donné chez nous le meilleur d'eux-mêmes, et nous les remercions profondément !
Puis, mon successeur, l'Abbé François Bidaud, viendra déposer ses affaires au presbytère le samedi 8 septembre ; il sait qu'il est d'ores et déjà le bienvenu dans sa nouvelle mission sur le Pays de Fontenay !
Quant à moi, je demeurerai encore quelque temps sur Fontenay après le 2 septembre, le temps de laisser les Mortagnais préparer les lieux. Cela me permettra d'ailleurs d'assurer la messe de la Saint Christophe à Longèves, le dimanche 9 septembre. Puis, mon déménagement est prévu le mardi matin 11 septembre.
L'accueil paroissial de François Bidaud se fera le dimanche 16 septembre, en l'église Notre-Dame, à 10h30. Il est indisponible en effet, le dimanche 9 septembre, ainsi d'ailleurs que le Vicaire épiscopal, l'Abbé Marie-Jo Seiller, qui lui confiera devant vous sa Lettre de mission le 16 septembre.
Quant à moi, je serai accueilli en l'église de Mortagne-sur-Sèvre le dimanche 23 septembre, à 10h30. Tous ceux qui souhaitent participer à cette cérémonie seront les bienvenus à Mortagne, bien entendu.
Enfin, le dimanche 14 octobre, François Bidaud sera reçu comme curé sur la paroisse Notre-Dame des Sources, en l'église de Fontaines, à 10h30, tandis que ce sera en même temps le moment pour moi de dire au revoir et merci, à Fontaines, à tous les paroissiens.
Voilà, vous savez tout !
Encore merci de votre accompagnement permanent et fraternel, durant toutes ces années, et bon vent à François !

samedi 25 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.513 : Jésus veille sur nous

J'ai rencontré hier, mais il en est de même chaque jour, et pour vous comme pour moi sans doute, plusieurs personnes ou familles profondément blessées, soit par la maladie, la pauvreté, le mépris, le harcèlement en tout genre ou mille autres difficultés. Comment accompagner au mieux ces personnes, et au plus près ? Il faut voir leur bonheur, lorsqu'il sentent près d'eux une oreille attentive ou une main secourable ! Quelqu'un, dans un mail reçu tôt ce matin même, me parlait d'une amie abattue par la maladie, me signalant qu'une voisine la prend fort bien en charge ; matériellement bien sûr, mais surtout, en amitié et en attention. Ce fait, comme tant d'autres, me réconcilie avec l'humanité : il n'y a pas parmi nous que des méchants ou des petits clones du diable ! Vous savez, ceux qui trouvent leur bonheur à piquer leurs frères : puisse Dieu leur éviter le feu éternel ! Par contre, je pense qu'à travers ceux dont le coeur est immense et ouvert, ceux qui font honneur à l'humanité, c'est Jésus en personne qui veille sur nous !
Cela me rappelle un souvenir de vacances : début août, au cours d'une belle randonnée en montagne, je me suis arrêté au pied d'un calvaire dominant la mer, un Christ tourné vers le grand large. Je méditais tranquillement à quelques pas de cette croix lorsqu'arrive un groupe de randonneurs, suant et soufflant. Ceux-ci s'asseyent aux alentours, et plusieurs, comme en grappe, sur le socle de ciment, au pied même de la croix, continuant à discuter de tout et de rien, comme s'il n'y avait pas de croix.
Puis, tout à coup, un jeune lève la tête et déclare, d'un ton mi-ironique ou mi-sérieux, alors qu'ils racontaient quelques bêtises : "Attention ! Jésus nous surveille !" Réponse d'un autre membre du groupe : "Ne bougez pas ; je vais vous prendre en photo devant la croix." Ajoutant aussitôt à mon adresse : "Monsieur, est-ce que vous voulez nous prendre en photo ?" Et me voilà, l'espace d'une seconde, mêlé à la vie de ce groupe ! Quant à eux, ils ne bougeaient plus d'un poil, face à l'objectif, tandis que j'immortalisais ce groupe sous le regard de Jésus. Quel signe étonnant ! En tout cas, cela représentait pour moi le symbole de l'humanité, rassemblée, unie, sans en prendre conscience peut-être, aux pieds de son Sauveur !
Et voici qu'alors, surprise, ils engagent le dialogue : "Monsieur, est-ce que vous savez pourquoi il y a une croix ici ?" J'ai trouvé cela très drôle, moi, le curé en vacances, invité à témoigner de ma foi, ce que j'ai fait de mon mieux ; ils ont eu l'air enchanté de notre échange et sont repartis contents.
Une fois de plus, la croix du Christ, placée là où cela fait sens, là où la terre le souhaitait, a répondu, je crois, à l'attente de nos contemporains soit-disant loin de Dieu ; mais, finalement, pas si éloignés que cela !

vendredi 24 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.512 : "Mais où trouvez-vous toutes ces citations ?"

"Comment vous faites pour retenir toutes ces citations ?" C'est une question que l'on me pose depuis près de cinq ans, et à laquelle je n'ai encore jamais eu l'idée de répondre sur ce blog. Mais il n'est pas trop tard !
C'est une longue histoire ! En rédigeant ce billet, j'ai sous les yeux le gros carnet rose, à carreaux, un peu jauni et défraîchi, que j'avais ouvert en 1957, tandis que j'étais en classe de 3ème, aux Herbiers. J'avais été particulièrement frappé par cette maxime d'Isocrate, célèbre orateur athénien, auditeur de Socrate, repérée au hasard d'une version grecque, et que j'avais recueillie avec beaucoup d'attention : "C'est une honte, lorsque l'on entend une parole utile, de ne pas la retenir." J'avais noté cette parole en exergue, sur ce petit carnet, et elle me guide encore aujourd'hui, dans le long cours de mes lectures et de mes réflexions.
Quoique personne ne m'en ait fait la remarque, peut-être certains sont-ils un peu étonnés de cette façon de faire qui consiste à citer des auteurs à tout bout de champ ! J'en profite donc pour vous partager la réflexion du célèbre théologien belge, Adolphe Gesché, décédé en 2003. Je tire ce texte de son remarquable ouvrage : "Le mal et la lumière" (Cerf), page 13 :

"L'usage des citations peut relever d'un besoin de se justifier sans cesse en se mettant à l'abri des autres. Mais je crois qu'elles peuvent aussi relever d'une toute autre exigence. Celle d'étendre sa pensée à celle des autres, de les joindre pour prouver qu'on n'est pas seul à penser ceci ou cela, que le royaume de la pensée est si vaste qu'il manifeste des harmoniques et qu'on y perdrait à ne pas les joindre aux siennes. Exigence aussi d'élargir et d'étoffer son propre propos, de le mettre en réseau, de montrer des connivences, de dire sa dette et qui est notre dette à tous à l'égard de ceux qui ont si bien pensé et que nous n'avons pas le droit d'oublier.
Pourquoi des citations ? Pourquoi citer Aristote, Augustin ou Pascal ? Parce que nous sommes des êtres de culture, parce que nous avons été faits par des pensées transmises, et que ce sont bien eux, et non nous-mêmes, qui les ont inventées et ont fait, pour partie, ce que nous sommes. Ce n'est pas fétichisme ou besoin de se rassurer, si l'idée est de mettre en rapport avec tous, loin d'une parole isolée et qui pourrait, elle, être compulsive, monade sans fenêtre. Qui donc peut prétendre se nourrir de soi-même ? Citer, finalement, c'est, contrairement à ce qui paraît, ne pas être prétentieux et faussement érudit. "Autant il est mal de dérober le bien d'autrui, autant j'estime qu'il est naturel d'user à découvert de ce qu'un autre a dit de bien." (Origène, "Homélies sur l'Exode").
Ce souci d'offrir, à côté de réflexions personnelles, des citations qui nous viennent des autres, constitue une longue tradition que je ne fais que reprendre en profitant de mes propres lectures. Nous partageons ainsi des "lieux communs" où nous puisons à la source commue de l'échange de la famille humaine rassemblée. J'ai eu la chance d'avoir beaucoup lu et d'avoir annoté mes lectures. Chaque fois que je recevais le choc d'une pensée à la fois bien frappée et pleine d'un contenu, je voulais la conserver. C'est une forme de bonheur que l'on a besoin de partager. C'est instaurer une forme de conversation entre le lecteur et tous les auteurs cités.
Au reste, cueillir ainsi la pensée des autres, ce n'est en rien se refuser à penser soi-même, comme s'il ne s'agissait plus de penser que par procuration. C'est précisément être incité à penser soi-même, grâce à la provocation des autres. "Le désir d'originalité, disait Paul Valéry, est le père de tous les emprunts. Rien de plus original, rien de plus "soi" que de se nourrir des autres." Il est bon de prolonger et d'étendre sa propre pensée en allant écouter les autres ; ce faisant, on trouve les voies de ses propres audaces de pensée."

Je me retrouve pleinement dans ces quelques lignes de l'abbé Gesché et vous remercie, car je sais qu'un certain nombre d'entre vous épinglent, dans ce blog, les citations qui leur apportent de la lumière, afin de s'en nourrir également et de les partager !

jeudi 23 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.511 : "Qu'est-ce que ça vous fait de partir ?"

Vous êtes nombreux à me demander ce que je ressens à l'idée de quitter Fontenay-le-Comte et le Sud Vendée. Quoi répondre ? Ce n'est pas facile ! Disons, à la fois du regret, et une certaine paix. Comme on le dit : "on sait ce qu'on quitte, on ne sait pas ce qui nous attend !"
Je sais ce que je vais laisser en effet ! En vrac, ma région d'origine, la proximité avec ma famille, ce Sud Vendée où j'ai depuis toujours mes repères et mes racines. Mais surtout, une foule de visages connus et aimés ; tous ces hommes et ces femmes que j'ai côtoyés, rencontrés, écoutés, accompagnés de mon mieux, appréciés, durant ces cinq années. Cinq ans, ce n'est pas long ! Mais c'est suffisant cependant pour créer des relations belles et profondes avec toute une population. Et cela, en effet, j'ai, je l'avoue, un peu de peine à l'abandonner. J'aurais pu rester, continuer à savourer les amitiés instaurées, poursuivre l'accompagnement commencé, approfondir les projets engagés. Je sais que nombre de personnes comptaient sur moi pour cela ; je sais que je les déçois un peu sans doute, en m'éloignant de Fontenay-le-Comte, et cela, j'en suis vraiment navré !
Mais, d'autre part, je pense que, réellement, rien n'est perdu ! Nous avons avancé ensemble ; chacun a évolué et grandi, et tous sont à même de poursuivre l'oeuvre engagée, au sein des paroisses Saint Hilaire de Fontenay et Notre-Dame des Sources. Surtout avec la chance que représente l'arrivée d'un jeune curé tout à fait remarquable, en la personne de François Bidaud, qui nous arrive de la Roche-sur-Yon. L'évêque ne s'est pas moqué de nous, et c'est un des meilleurs prêtres du diocèse qu'il nous envoie, d'ailleurs élu, par les prêtres, responsable du Conseil presbytéral du diocèse de Luçon, ce qui représente une belle marque d'estime et de confiance. Voilà pourquoi je vous disais que je ressens aussi un sentiment de paix en quittant le Sud Vendée, heureux de savoir les paroisses et le doyenné en de très bonnes mains.
Bonne accoutumance mutuelle, à lui et à vous, dans la paix de Dieu !

mercredi 22 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.510 : L'humain véritable aime les autres

Je vous disais lundi que l'Eglise a de l'avenir. Cela n'aura étonné personne ! Je n'ai fait que reprendre la promesse étonnante de Jésus annonçant solennellement à Pierre, en Matthieu 16/18 : "Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise, et la Puissance de la mort n'aura pas de force contre elle." Et c'est tous les jours que nous sommes à même de constater que l'Eglise, malgré 2.000 de temps souvent difficiles, est toujours là, quand tant d'empires majestueux se sont écroulés, et tant de Cassandre tristounets ont rendu l'âme depuis longtemps, noyés dans le jus de leurs critiques !
Et en même temps, ce n'est pas parce que l'on est chrétien que l'on rejette les autres religions ! Voilà pourquoi, dimanche dernier, à l'occasion de la clôture du mois de Ramadan, dans nombre d'églises, l'on a confié au Seigneur nos frères et soeurs musulmans. Ne sont-ils pas comme nous enfants de Dieu ?
D'ailleurs, je vous rappelle cette phrase étonnante de Soeur Emmanuelle que je crois vous avoir déjà citée : "Celui qui reste cloué sur sa culture et sur sa religion est un imbécile !"
Ou sur son athéisme, pourrait-on ajouter, car le sectarisme est partout, et pas seulement chez les croyants...
Je profite de l'occasion pour vous communiquer ce texte étonnant que Dominique, dont vous avez apprécié, je le sais, le contribution le 13 août (blog 1.502), m'a envoyé dimanche dernier justement :

Edit de l'empereur indien Asoka (3ème siècle avant JC) gravé dans le roc et encore visible aujourd'hui à Girnar dans l'état de Gujarat.








On ne devrait pas honorer seulement sa propre religion et condamner les religions des autres, mais on devrait honorer les religions des autres pour cette raison-ci ou cette raison-là. En agissant ainsi, on aide à grandir sa propre religion et on rend aussi service à celles des autres. En agissant autrement, on creuse la tombe de sa propre religion et on fait ainsi du mal aux religions des autres.
Quiconque honore sa propre religion et condamne les religions des autres, le fait bien entendu par dévotion à sa propre religion, en pensant : "je glorifierai ma propre religion". Mais, au contraire, en agissant ainsi, il nuit gravement à sa propre religion.
Ainsi, la concorde est bonne : que tous écoutent et veuillent bien écouter les doctrines des autres religions.









Cité par Shafique Keshavjee in "Le roi, le sage et le bouffon".



lundi 20 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.509 : L'Eglise a de l'avenir

Lorsque l'on a vu, hier, lors de la messe dominicale à Sérigné, après la communion, s'avancer dans l'allée centrale, entraînées par deux guitares, les trois familles qui devaient faire baptiser leur enfant, les paroissiens de Sérigné n'en revenaient pas ! Trois jeunes familles hyper dynamiques, enjouées, rayonnantes, envahissant le choeur ensoleillé de l'église : tout le monde était très ému ! Lors de la réunion préparatoire avec ces trois familles, nous avions bien préparé tout cela ! Les paroissiens présents ont applaudi ces familles venues présenter leur enfant au Seigneur et les faire entrer officiellement dans l'Eglise.
Puis, tout au long de la cérémonie des baptêmes se sont succédés chants divers, interventions multiples, airs de guitare, moments de recueillement ; avec aussi toute une dimension internationale, puisque deux des familles avaient des origines italiennes, et l'une polonaise. Très émouvant d'entendre en finale un superbe chant à Marie en polonais, interprété par plusieurs membres de la famille d'origine polonaise.
Ce sont de nombreux faits, situations, rencontres, cérémonies similaires qui, de la même façon, me font dire qu'au-delà de telle ou telle apparence ou difficulté, notre Eglise a encore un avenir. D'ailleurs, seuls ceux qui n'ont pas le contact avec ces jeunes, ces gens en recherche, ces jeunes couples qui gardent au fond de leur coeur un bel idéal, peuvent en douter. En tout cas, nous les prêtres, sommes sans doute bien placés pour le constater.
Bien sûr, tout le monde n'en est pas là, et ce n'est pas moi qui vais le contester ; mais je prie le ciel qu'au lieu de ne voir que les nuages sombres, nous puissions apercevoir et admirer aussi les magnifiques et innombrables éclaircies et la splendeur du soleil qui, lui, ne cesse de briller !
Merci aux nombreux jeunes couples qui, tous les dimanches de l'année ou à peu près, viennent faire baptiser leurs enfants sur notre paroisse, comme dans le monde entier : ils sont la preuve vivante que le message de l'Evangile, véhiculé par l'Eglise, a toujours un avenir !

P-S : pas de billet demain mardi, car je pars aux aurores prendre à nouveau contact avec ma future paroisse.
A mercredi matin !

dimanche 19 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.508 : Prendre le temps de relire sa vie

En ce temps d'été, nombreux sont ceux qui profitent de la période pour s'arrêter quelque temps, à l'ombre ou non d'une abbaye, ou tout simplement, dans le secret de leur coeur, pour faire un peu le point sur leur vie. A ce sujet, je voudrais vous proposer une réflexion du Père Ephrem Tenaud, curé de Chaillé-les-Marais ; réflexion elle-même reprise d'un texte de Mgr Yves Boivineau, évêque d'Annecy, le frère de Joseph Boivineau, qui habite rue Mizière à Fontenay, et qui est l'un de nos sympathiques sacristains de semaine à l'église Notre-Dame de Fontenay-le-Comte :

"Bilan ou relecture ?
Il est bon de prendre le temps de faire le bilan de nos activités. Mais il n'est pas aisé de faire un bilan ; et même, faut-il faire un bilan ?
Un bilan peut être très subjectif : on peut s'arrêter aux impressions. Les souvenirs heureux ou moins heureux sont évidemment à prendre en compte, mais les événements vécus dépassent le sentiment qu'on en garde.
Certains tenteront des bilans en deux colonnes : ce qui a réussi et ce qui n'a pas réussi. Cet exercice conduit à conserver ce qui a bien fonctionné, en modifiant ce qui a moins bien réussi. On avance sous le mode de la répétition, sans s'ouvrir à la nouveauté. L'an prochain, on refera la même chose, en améliorant, mais sans se remettre vraiment en question. Au fond, faut-il faire un bilan ?
Que voulons-nous évaluer ? Ce que nous avons fait ? Ou ce que le Seigneur a fait ?
Plutôt que de tenter de faire le bilan de ce que nous avons fait, nous pouvons tenter de relire ce que le Seigneur a réalisé dans la vie de ceux que nous accompagnons, et aussi, dans notre vie.
La question est moins : "qu'est-ce que nous avons fait" que la perspective : "dans l'exercice de mon activité auprès des enfants, des jeunes, des malades, qu'est-ce que je suis devenu ? Qu'est-ce qui m'a fait grandir ? Quel chemin les jeunes, les enfants ont-ils parcouru ? Que sont-ils devenus tout au long de cette année ?"
Nous sommes sûrs qu'à l'intérieur de nos hésitations, de nos tâtonnements, de nos réussites, le Seigneur accomplit sa promesse. Nous ne sommes que les humbles serviteurs d'une oeuvre qui nous dépasse.
Après une telle relecture, prendre le repos nécessaire pour ouvrir une nouvelle page de cette histoire que le Seigneur sera heureux d'écrire avec nous."

samedi 18 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.507 : "On ne dirait pas qu'il revient de vacances !"

Tous ses voisins sont consternés : X..., dont le sale caractère est connu de tous, vient de rentrer de congé ; mais aussitôt arrivé, il a bruyamment exprimé sa mauvaise humeur, à la porte de sa maison, pour des raisons vraiment futiles, plongeant tous ceux qui vivent non loin de sa maison dans l'incompréhension : paraît-il que des choses, en son absence, auraient été déplacées dans son jardin... Réaction d'un voisin : "Pas la peine de partir soit-disant se reposer, si c'est pour revenir aussi tendu, aussi méchant qu'avant !"
Je connais quelques-uns de ces voisins et, à les entendre, unanimes dans leurs réactions, je finis par penser que ce monsieur est réellement invivable. Et pourtant, tous sont très patients à son égard, prudents dans leur façon de lui parler ; mais, que voulez-vous ? Quand on a affaire à un caractériel...
C'est une chose courante, malheureusement, que d'avoir autour de soi des gens sans recul, sans culture, toujours plus malins que les autres, désagréables, n'ayant aucun sens de la communauté. On ne peut pas les tuer ! Il faut apprendre à vivre avec, et surtout, ne pas leur donner plus d'importance qu'ils n'en méritent. Quand on apprend à les connaître, l'on s'aperçoit que ce sont des gens profondément malheureux et mal à l'aise au sein de la société. Souvent, ils ont été mal éduqués ; ils ont échoué dans leur vie professionnelle, conjugale ou familiale, et ils en veulent au monde entier. Lorsque je rencontre des personnes harcelées par de tels malades, je les apaise, en leur disant de ne pas tenir compte de leurs paroles méchantes, de ne pas se laisser impressionner. D'autant plus qu'en étant méchants envers les autres, c'est d'abord à eux qu'ils font le plus mal, en s'éloignant eux-mêmes ainsi, consciemment, de l'enseignement magnifique et paisible de l'Evangile !
Cela reste quand même mystérieux : le mystère profond du mal ! Comment des hommes et des femmes, bâtis à l'image de Dieu, peuvent-ils ainsi devenir des concentrés de critique et de haine ? Quel médecin, quel ami, quel psychologue va les aider à s'apaiser, à se calmer, à regarder leurs frères, leurs voisins, leurs proches d'un oeil meilleur ? La noblesse de l'homme ne consiste-t-elle pas à ce que l'on puisse apprécier son prochain ? L'amour des autres, c'est cet élan du coeur qu'il faut avoir le courage de développer, dans une société où le dénigrement et le cynisme, malheureusement, sont davantage à la mode. Or, se débarrasser de soi, de sa méchanceté naturelle, de ses préjugés, pour aller vers autrui, c'est le signe que l'on devient adulte, enfin !!!
Je laisse à votre méditation ces quelques lignes prononcées à Oslo le 16 juin 2012 par la Prix Nobel Aung San Suu Kyi : "Des réjouissances de l'adversité, et permettez-moi de dire qu'elles sont peu nombreuses, j'ai trouvé que la leçon la plus douce et la plus précieuse de toutes est celle que j'ai apprise sur la valeur de la bonté. Toutes les générosités que j'ai reçues, petites ou grandes, m'ont convaincue qu'il ne pourrait jamais y en avoir suffisamment dans le monde. Etre gentil, c'est répondre avec sensibilité et chaleur aux espoirs et aux besoins des autres. Même la plus brève touche de gentillesse peut illuminer un coeur lourd. La gentillesse peut changer la vie des gens."
Voulez-vous savoir si vous êtes enfin adultes ? Mesurez le degré de votre bonté vis-à-vis de votre prochain, quel qu'il soit !
Heureuse journée en ce sens !

vendredi 17 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.506 : Prier pour la France

Je remercie Annick dans son récent commentaire, mais aussi tous les autres amateurs de ce blog qui, par mail ou de vive voix, m'ont posé la question de la pertinence d'une prière pour la France.
Je voudrais, tout d'abord, évoquer un souvenir personnel : la fierté avec laquelle les membres de la communauté juive des Sables d'Olonne me rappelaient régulièrement que, lors de chaque sabbat, sans se poser de questions existentielles, ils priaient pour la France. Alors, pourquoi pas les catholiques ?
Ceux qui s'inquiètent de ce soit-disant "mélange" entre la politique et la religion peuvent toujours relire le discours que le président de la république vient de prononcer, à l'occasion de la mémoire de la rafle du Vél'd'Hiv : "chaque samedi matin, dans toutes les synagogues françaises, à la fin de l'office, retentit la prière des Juifs de France, celle qu'ils adressent pour le salut de la patrie qu'ils aiment et qu'ils veulent servir."
François Hollande, vous l'avez remarqué, a même cité alors une partie de cette prière : "Que la France vive heureuse et prospère. Qu'elle soit forte et grande par l'union et la concorde. Qu'elle jouisse d'une paix durable et conserve son esprit de noblesse parmi les Nations." Et le chef de l'Etat de conclure : "Cet esprit de noblesse, c'est la France tout entière qui doit en être digne."
Vous savez sans doute également que chaque année, à Strasbourg, une messe solennelle est célébrée le dimanche qui précède le 14 juillet. Des ministres des cultes y assistent parfois. Cette année, dans son homélie, l'archevêque de Strasbourg, ainsi que nous l'explique le journal "La Vie", Jean-Pierre Grallet, a fait preuve de pédagogie : "Prier pour la France est pour nous, croyants, un acte très important, a-t-il expliqué. Prier pour la France, c'est demander à Dieu d'éclairer ceux qui ont en charge le bien commun, et en particulier ceux qui exercent l'autorité. Prier pour la France est un acte croyant. C'est aussi un acte solidaire et fraternel. Nous ne saurions être de bons chrétiens si nous ne sommes pas, en même temps, de bons citoyens !"
"Esprit de noblesse" oblige : continuons, sans complexe, à prier le Père pour toutes les nations du monde et, bien entendu, pour notre pays !

jeudi 16 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.505 : "Respecter les gays avant de les juger"

Décidément, cette question du mariage homosexuel fait bien beaucoup de bruit ! Hier en fin de matinée, après la messe solennelle du 15 août dans une église Notre-Dame comble et colorée, suivie de la célébration de quelques baptêmes, je rentrais au presbytère quand j'ai été contacté par Elouën, journaliste à la rédaction de "Ouest-France" de Fontenay-le-Comte. Il m'a posé quelques questions, et vous retrouverez cette interview dans l'édition de ce jour. J'en ai emprunté le titre pour mon billet de ce jeudi.
Il était demandé que soit lue, dans toutes les églises de France, la prière universelle proposée par le Cardinal Vingt-Trois ; j'avoue qu'avant d'en avoir pris connaissance, je n'étais pas très rassuré, certains responsables ecclésiaux ayant parfois le chic de moraliser et de condamner avant de prendre le temps d'écouter et d'aimer. En fait, cette prière était relativement bien rédigée. Mais, pour éviter toute interprétation malencontreuse, sur la paroisse, nous en avons publié le texte intégral sur la feuille de messe de l'Assomption.
Je me suis cependant permis d'ajouter, à la fin de cette prière, l'appel suivant : "Dans toutes nos familles et parmi nos proches, il y a des personnes homosexuelles. Afin que nous-mêmes et notre Eglise sachions les accueillir, les accompagner et les respecter, confions-nous tous, par Marie, à l'immense amour du Seigneur." J'ai expliqué cela à Elouën, qui me demandait comment, personnellement, je m'étais situé, engagé, par rapport à cette proposition de prière venue d'en-haut.
J'ai apprécié d'avoir été ainsi interpellé, en tant que prêtre, responsable d'une communauté, mais aussi, en tant qu'homme, par rapport à cette si importante question. Elouën m'a demandé aussi comment mes confrères prêtres s'étaient positionnés par rapport à cette prière ; j'avoue avoir été incapable de lui répondre, sinon pour lui dire que, sans doute, chaque célébrant aura fait de son mieux.
En tout cas, en fin de célébration, quelle n'a pas été mon émotion en voyant deux hommes s'approcher de moi, tandis que je m'affairais déjà auprès des familles des petits baptisés, pour me serrer la main chaleureusement et me remercier de ce que j'avais ajouté, à leur intention, en fin de prière universelle. J'ai regretté de n'avoir pas eu plus de temps alors pour échanger avec eux, et les ai assurés de ma prière, et surtout, de la profondeur de l'amour du Christ à leur égard. Je pense qu'ils sont repartis apaisés, et un peu plus confiants en l'Eglise ; et en tout cas, en l'Evangile certainement.
Pécheur moi-même, comme nous tous, je repensais alors à cette chanson de Serge Gainsbourg dans laquelle il chante : "Marie, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et tout à l'heure..." N'arrêtons pas en effet, nous et tous nos frères, de nous confier à Dieu, par Marie !


mercredi 15 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.504 : "Je te chante, Marie, comme la mer..." (Jean Cocteau)

Dimanche dernier, célébrant ma dernière eucharistie à la chapelle de l'Union Chrétienne, alors que je venais de remercier les paroissiens présents, l'un d'eux m'a fait la réflexion suivante : "Nous aussi, on vous remercie pour tout ce que vous nous avez apporté, au plan cultuel, mais culturel aussi." Et il a ajouté : "Je dis bien, au plan culturel aussi, comme avec ce que vous nous avez partagé ce matin à l'homélie." J'avais raconté une histoire de partage du pain qui s'est déroulée au camp de concentration de Birkenau. Dans le même sens, en ce 15 août, plutôt que de vous partager des réflexions théologiques autour de la Vierge Marie, je vais seulement vous citer quelques textes de poésies ou de chansons en l'honneur de Marie, comme je l'ai fait hier soir en l'église saint Jean, ou le ferai tout à l'heure à Notre-Dame.
- Jean Cocteau (Oceano Roof): "Je te chante par coeur, Marie, à l'envers et à l'endroit, comme la mer."
- Paul Verlaine : "Je ne veux plus aimer que ma mère Marie, je ne veux plus penser qu'à ma mère Marie, siège de la sagesse et source des pardons, Marie Immaculée, amour essentiel, qu'est-il bon que je ne fasse, en vous aimant, porte du ciel ?"
- Noa (chanson écrite tandis qu'elle était sergent dans l'armée israélienne) : "Ave Maria, pardonne-moi si devant toi je me tiens debout ; Ave Maria, moi qui ne sais pas me mettre à genoux. Ave Maria, protège-moi de la misère, du mal et des fous qui règnent sur la terre. Ave Maria, des étrangers, il en vient de partout ; Ave Maria, écoute-moi, fais tomber les barrières entre nous, qui sommes tous des frères..."
- Francis Cabrel : "On dit qu'elle est l'amie fidèle de ceux qui n'osent pas parler."
- Charles Aznavour : "Ave Maria, ceux qui souffrent viennent à toi. Toi qui as tant souffert, tu comprends leurs misères, et les partages, Marie courage. Ave Maria, ceux qui pleurent sont tes enfants, toi qui donnas le tien pour laver les humains de leurs souillures, Marie la pure. Ave Maria, ceux qui doutent sont dans la nuit. Maria, éclaire leur chemin et prends-les par la main."
- J'ai un faible particulier pour cette chanson des Beattles, "Let it be", (1969) à la gloire de Marie ; elle a marqué ma jeunesse ! Le refrain reprend la réponse de la Vierge à l'ange venu la visiter : "Let it be", c'est-à-dire : "qu'il me soit fait selon ta parole", ou, littéralement : "laisse le Christ exister en toi". Un extrait : Quand je me trouve en période de problèmes, la Sainte Vierge vient vers moi, et elle s'assied pile en face de moi ; il y a toujours une lumière qui m'éclaire..."
- Je termine ce trop bref florilège avec Claudel : "Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie, simplement parce que vous existez, Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée."
Et si on apprenait aussi à prier à partir des chansons et poésies qu'a su produire notre culture ?
Belle fête de 15 août à toutes et à tous, sous le regard de Marie !

mardi 14 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.503 : "L'Esprit souffle où il veut..."

Long échange avec un jeune couple, totalement coupé de l'Eglise, n'ayant donné aucun enseignement religieux à leurs enfants. On pourrait croire qu'ils sont apparemment "perdus pour la bonne cause", pour reprendre une bien vilaine expression. Et pourtant ! Si on savait tout ce qui se vit... Si l'on pouvait lire au fond des coeurs... Leurs enfants sont dans dans une école publique, en banlieue parisienne, au contact d'autres enfants de diverses religions. Ces derniers mois, l'école a organisé pour les enfants la visite d'une mosquée ; pourquoi pas ? Des parents ont alors suggéré la proposition de visite aussi d'une église, et, pourquoi pas, de Notre-Dame de Paris, toute proche. Aucune réponse à leur demande. Pas normal, de la part d'une école dite "publique" ; signe d'une grande fermeture !
Cependant, si regrettable que fut ce silence, il a agi comme un électro-choc sur l'esprit de ces jeunes parents, qui se sont dit : est-ce à l'école de faire visiter une église catholique à nos enfants ? N'est-ce pas à nous, parents, si nous sommes un peu attachés, même de loin, à nos origines chrétiennes, de leur faire découvrir et apprécier ces haut-lieux de notre culture ? Et voici que, cet été, ils ont franchi à plusieurs reprises le seuil de diverses églises, sur la route de leurs vacances.
De plus, encore un peu allergiques à ce qu'ils considèrent comme de "l'enseignement" religieux, ils ont préféré inscrire leurs enfants chez les Scouts, espérant qu'ils y recevraient un type d'éducation inspiré par les valeurs de l'Evangile. J'ai vu aussi les enfants, enchantés de leurs camps scouts de cet été. A cette occasion, les parents ont participé aussi à deux ou trois activités scoutes, dont des messes, et ils s'y sont retrouvés, ont pu avoir de riches échanges avec des aumôniers scouts présents.
Oui vraiment, comme le souligne saint Jean (3/8), "L'Esprit souffle où il veut, et tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient ni où il va". L'Esprit nous offre de bien belles surprises !
Merci à l'école publique, finalement, de ne pas avoir fait le travail des parents ! Mais pourquoi certains de ses valeureux enseignants ont-ils, bêtement, si peur d'une église ? Qu'ils reposent en paix : le plafond ne leur tombera pas sur la tête !

lundi 13 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.502 : Quand est-ce que je vais être heureux ?

Hier, Hector, un ami de la communauté juive des Sables d'Olonne, m'a envoyé la méditation suivante, que je me fais un plaisir, en le remerciant, de vous communiquer :

Poème du Bonheur

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre.
Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands, et on pense que l'on sera mieux lorsqu'ils le seront.
On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.
On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint.
Quand on possédera une plus belle voiture, ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite.
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que... le moment présent.
Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce ?
La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer.
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux, maintenant qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, "La Vraie Vie".
Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un travail non terminé, un temps à passer, une dette à payer.
Mais ensuite, la vie allait commencer.
Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie.
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur : le bonheur est le chemin.
Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore : quand on partage ce moment avec quelqu'un qui nous est cher, et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.
Alors, il faut terminer d'attendre de terminer ses études, de voir l'augmentation de son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison.
Ou simplement, d'attendre sans cesse le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
Le bonheur est une trajectoire, et non une destination.
Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.
La source de ce message est inconnue, mais ne le garde pas pour toi !

A méditer, et à vivre pleinement, dès à présent !
Etre de son temps, vivre en adulte, c'est peut-être cela !

dimanche 12 août 2012

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.501 : "80 ans, un anniversaire pas comme les autres !"

Ce dimanche matin, à la sortie de la messe, j'ai eu un long entretien avec un paroissien fidèle, Marcel, qui vient de franchir le cap des 80 ans. Je lui avais demandé comment il vivait ce passage, et il m'a fait part de sa démarche à travers ces quelques lignes que j'ai le plaisir, avec son accord, de vous communiquer. J'y ai lu, non une leçon à l'intention de ceux qui arrivent aux quatre fois vingt ans, mais une piste intéressante pour faire en sorte que les 80 ans deviennent l'occasion de faire un point positif quant à ce que l'on a vécu, mais aussi, par rapport aux années encore à venir ; une belle occasion de faire un testament spirituel également. Voici donc ce texte ; merci Marcel ! Et merci à vous, chers lecteurs, de vos réactions !

80 ans, un anniversaire pas comme les autres !

Tous les membres de la famille font un effort pour être présents et fêter dignement le papi ou la mamie. On ressent une solennité particulière. En effet, on aborde le grand âge et l’on est un peu inquiet à l’approche de la fin de vie. Pour les anciens, la lucidité est encore présente, mais il se révèle une certaine fragilité, qui peut devenir une force. En même temps, le détachement, permet de vivre dans la vérité.
Pourquoi ne pas profiter de cette ambiance chaleureuse et rare, de ce moment privilégié, pour transmettre sa propre expérience de la foi, sous forme d’un témoignage, qui respecte totalement la liberté de chacun. Dans notre monde moderne, ou l’individualisme l’emporte, il s’agit simplement d’ouvrir une porte sur les convictions profondes des parents qui peuvent rendre heureux. On ne les découvre souvent qu’avec les années ; on peut les appeler "la sagesse".

Les enfants

Actuellement, ils sont complètement investis dans leur vie active, mais ils se posent des questions à l’approche de la retraite sur leur nouvel avenir. Ce témoignage de foi des parents pourra être mis de côté et exploité quand le temps viendra….
Ils sont demandeurs et je pense sensibles à cette passation filiale, qu’ils pourront renouveler plus tard s’ils le souhaitent.

Le testament spirituel

Ce témoignage, toujours révisable, pourra commencer à s’élaborer dès la retraite et émanera de l’expérience après une longue maturation. C’est un témoignage d’amour entre parents et enfants. Le papi ou la mamie cherchent à consoler par avance de leur départ vers le Père, sachant que nous ne sommes que des passeurs de vie.
Il faut méditer sur l’essentiel tout en élargissant son champ de vision.
La référence suprême est bien sûr l’Evangile. Il est aussi intéressant de s’appuyer sur les grands témoins de notre époque, les auteurs à la mode, les expériences de vie, les contacts, les rencontres, etc… La méditation peut aussi être une orientation.
Chacun doit trouver sa propre voie pour communiquer
Qu’y a-t-il de plus précieux à transmettre à ses enfants ? Que cette joie d'entrer dans la joie du royaume céleste, de la vie éternelle.

Comme je vous le suggérais plus haut, merci de donner vos réactions par rapport à cette perspective suggérée par Marcel, soit en écrivant un commentaire, soit en m'envoyant un mail. Je vous rappelle mon adresse au besoin : olivier.gaignet@yahoo.fr Bien entendu, votre nom restera confidentiel. Avec par avance un très grand merci !