Une chose me frappe, dans les bilans qui sont présentés en ces jours par rapport à l'année 2015 : c'est le fait que la plupart des analystes les font de façon tout à fait équilibrée. Par exemple, s'ils citent souvent en premier le traumatisme causé par les attentats à Paris, ou les difficultés de trop de familles en raison de la crise et bien d'autres problèmes, à Calais ou ailleurs, les médias savent aussi nous remettre en mémoire ce qui a avancé sur notre planète durant l'année qui vient de s'écouler.
Félicitations aux radios Europe 1 et France-Inter qui, ce matin, dans leurs revues de presse, ont toutes deux largement cité le journal "La Croix" de ce jeudi 31 décembre, en faisant remarquer que ce quotidien donne une large place à des faits positifs qui empêchent de considérer 2015 seulement comme une "annus horribilis" !
L'édito de Guillaume Goubert est particulièrement remarquable, en ce sens ; j'aurais aimé l'écrire ! Je vous y renvoie. Car je ne pourrai l'égaler, et je ne le cherche pas. Je vais juste citer, en vrac, quelques points qui m'ont semblé heureux, parmi ce que nous avons pu vivre cette année écoulée :
- la fraternité émouvante et active, entre l'Imam de Bangui et l'archevêque de cette ville.
- l'immense ouverture d'Angela Merkel aux réfugiés, en Allemagne, cette patrie "réelle" des droits de l'homme. Elle est sans doute plus proche de l'Evangile que nombre de responsables politiques et religieux, elle qui n'a pas craint de déclarer à la face du monde : "les migrants sont une chance" !
- le rassemblement de 195 pays pour la COP 21, même si beaucoup reste à faire...
- le fait que les médias, en France, après les derniers événements de Paris, ont enfin donné la parole à des musulmans modérés (imams, mais aussi, sociologues, philosophes, etc...).
- l'info selon laquelle le "ministre en chef" de Delhi pratique le covoiturage avec les ministres qui vivent dans son quartier.
Je m'arrête là, volontairement ! Car c'est à vous - pourquoi pas ? - de poursuivre cette liste des haut-faits de Dieu sur notre terre, à travers la vitalité de ses enfants, de toutes religions ou non croyants.
Merci, Seigneur, pour ta présence active au milieu de nous, Emmanuel !
Et aussi, bien entendu, pour tous ces "petits" (?) gestes d'espérance, de miséricorde, de tendresse, qui se vivent, pas seulement à Delhi, Bangui ou Paris, mais aussi tout près de nous. Ceux qui ont participé à la messe de la nuit de Noël à Mortagne ont entendu décrire un certains nombre de ces gestes, tels qu'ils nous sont revenus suite à l'enquête que nous avions lancée pour le temps de l'Avent.
Faute de place, j'en citerai deux seulement. Les 300 feuilles reprenant l'ensemble de ces faits, distribuées la nuit de Noël, n'ont pas suffi, tant les gens étaient intéressés par tout ce positif !
- "une maman, clouée dans son fauteuil roulant depuis des années, qui a souvent des nuits sans sommeil, récite alors son chapelet aux intentions du monde. Cette personne reflète bien la tendresse de Dieu et de Marie."
- "ma fille de 40 ans, après bien des difficultés entre nous, s'est mise à genoux devant moi et m'a dit : "maman, ne bouge pas , j'ai plein de choses à te dire. Merci de m'avoir donné la vie, allaitée, épaulée, guidée, accompagnée." Le tout avec de nombreux "pardon" et beaucoup d'autres "mercis".
Oui vraiment, pour tout cela et bien d'autres faits encore, ici et partout, mille mercis, Seigneur !
Et que, grâce à tant d'hommes et de femmes positifs, 2016 soit une année plus belle encore !
jeudi 31 décembre 2015
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.908 : Merci, Seigneur, pour l'année 2015 !
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Olivier Gaignet
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samedi 26 décembre 2015
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.907 : En 2015, les naissances de Jésus et de Mohammed sont célébrées le même jour !
A la fin de la messe de la nuit de Noël, autour du verre de l'amitié, les Syriens présents m'expliquaient que c'était aussi jour de fête pour les musulmans.
Je vous joins donc un article publié par un prêtre ami, le Père Vincent Féroldi, que j'ai accompagné, lorsque j'étais chargé des prêtres Fidei Donum à Paris, tandis qu'il se préparait à partir pour quelques années servir l'Eglise du Maroc.
Il est actuellement Directeur du Service de l'Eglise de France pour les relations avec les musulmans.
Le Mouloud (naissance du prophète) a été fêté en effet le 24 décembre pour le monde arabe, et le 25 décembre pour le reste de la planète. C'est la 1° fois depuis 457 ans !
"Dans cette unité de date rarissime, écrit le P. Féroldi, beaucoup veulent voir un signe de Dieu, en ces temps difficiles où la paix annoncée par les anges, la nuit de Noël, est malmenée par la folie des hommes."
"Depuis plusieurs jours, les médias algériens et marocains en parlent. L’émission Islam de France 2 du 27 décembre 2015 (8 h 45-9 h 15) en fera son thème. Des diocèses (Metz, Angers, Lille…) se sont mobilisés autour de l’événement. Chrétiens et musulmans s’en réjouissent en Belgique, en France, au Maghreb…
Cette année, la célébration de la naissance de Jésus, le Verbe fait chair, coïncide avec celle du prophète Mohammed. Le Mawlid aura lieu le 24 décembre pour la totalité du monde arabe et le 25 décembre pour le reste de la planète. Cette fête permet aux musulmans d’exprimer leur reconnaissance au Prophète, de se rappeler ses vertus, de prier et de vivre un heureux temps familial.
Communautés chrétiennes et musulmanes auront ainsi le cœur en fête. Elles rendront grâce à Dieu, chacune dans sa tradition, pour cette bonne nouvelle qu’est la naissance de Jésus ou de Mohammed, naissances qui vont être source d’une rencontre entre des hommes et femmes croyants et Celui qui est Source de vie, source de la Vie.
Dans cette unité de date rarissime, beaucoup veulent y voir un signe de Dieu, en ces temps difficiles où la paix annoncée par les anges, la nuit de Noël, est malmenée par la folie des hommes.
C’est en effet la première fois depuis 457 années que ces fêtes de Mawlid – ou Mouloud – et de Noël seront célébrées au même moment. Il faut en effet remonter à l’année 1558 pour trouver une configuration comparable (c’était le 12 Rabiaa Al-Awal de l’an 966 de l’Hégire), alors qu’en 1852, le Mawlid coïncidait avec le 25 (c’était l’an 1269 de l’Hégire).
Pour tous, il ne s’agit pas de verser dans un quelconque syncrétisme, en comparant Jésus et Mohammed. Nous sommes conscients de ce qui nous unit et de ce qui nous différencie. Mais cette simultanéité des fêtes est une très belle opportunité de rencontres et d’échanges. Elle offre la possibilité de se dire que nous sommes heureux d’être ensemble, croyants, dans une même attitude spirituelle et humaine où, d’une part, nous nous tournons vers Dieu dans la prière et, d’autre part, nous vivons des temps de fraternité et d’amitié, en famille et avec nos proches voisins et amis.
Heureux sommes-nous donc de pouvoir nous accueillir mutuellement entre chrétiens et musulmans en cette période de Noël !
Heureux sommes-nous de pouvoir exprimer en cette fin d’année, par la parole, par un vœu, par des gâteaux offerts, le respect et la reconnaissance mutuels des deux traditions religieuses.
Heureux sommes-nous de pouvoir donner à nos contemporains un signal majeur sur le « vivre ensemble » en cette époque où, au nom de la religion et de Dieu, certains prêchent la haine ou commettent des attentats.
Profitons aussi de ce moment, pour nous chrétiens, de découvrir la place donnée à Jésus et Marie dans le Coran ! Une sourate entière – la sourate 19 Maryam – est dédiée à la Vierge Marie. Nous y lisons au verset 16 : « Mentionne dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille dans un lieu vers l’Orient ». Et le verset 21 parle de son fils : « Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de notre part. C’est une affaire déjà décidée ».
Oui ! En 2015, Jésus le Sauveur est bien signe, grâce et miséricorde pour tous les hommes ! Il est le Prince de la Paix !"
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Olivier Gaignet
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15:42
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vendredi 25 décembre 2015
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.906 : Crèche vivante à Mortagne (cette année, Jésus est Syrien, Afghan, Somalien...)
Depuis ma plus tendre enfance, les crèches vivantes de Noël m'ont toujours fasciné, que ce soit en Vendée, au Mali ou ailleurs. C'est tellement inspirant, et si évocateur ! Dans telle ou telle paroisse où j'ai eu le bonheur d'exercer, j'ai vu de telles réalisations, et j'en garde un merveilleux souvenir. Mais je crois que le moment le plus fort pour moi, cela aura été ce que nous sommes en train de vivre, depuis quelques semaines, avec l'arrivée de deux familles de Réfugiés à Mortagne-sur-Sèvre.
Voilà que, tout à coup, la crèche vivante n'est plus seulement une représentation que l'on met en place, si sympathique soit-elle, mais bien la concrétisation d'un réel avec lequel on ne peut pas tricher. Des Réfugiés sont arrivés chez nous, invitant les Mortagnais à se repositionner par rapport à une arrivée que d'autres communes proches, et pas des moindres, ont souhaité ouvertement éviter, soit-disant par peur d'une "invasion" (!)
Hier soir, 800 personnes ont participé à la messe de la nuit de Noël à la salle polyvalente de Mortagne. Les Réfugiés Syriens étaient présents, y compris la famille comprenant un Yézidi et son épouse, une musulmane voilée. Comment, en un tel moment, et sans vouloir profiter de la situation, ne pas rendre hommage à la communauté humaine de Mortagne, devenue, depuis quelques semaines, comme une grande et généreuse crèche vivante ?
A travers ces personnes qui ont dû fuir leur pays, et longtemps, ont séjourné dans des camps, en Jordanie et au Liban, comment ne pas voir l'image aujourd'hui de Jésus errant ? "Il n'y avait pas de place pour eux dans l'auberge locale." (Luc 2/5)
Au coeur de la nuit de Noël, avec ces Syriens au milieu de notre assemblée, nous avons tous ressenti profondément l'honneur qui nous était fait, d'accueillir le Christ lui-même, sous les traits de ces étrangers, de religion catholique, yézidi ou musulmane.
Personnellement, je n'était pas peu fier de constater que les Mortagnais ont su se montrer à la hauteur de cet appel de Jésus : "J'étais étranger, et vous m'avez recueilli." (Matthieu 25/35) Et les applaudissements nourris qui ont crépité lorsque les Syriens se sont mis debout pour se présenter, ont témoigné de cette ferveur toute évangélique qui anime notre région.
Après la proclamation de l'évangile de Noël, tous les enfants ont reçu un superbe coeur rouge, contenant des appels à être bons, solidaires, ouverts à tous.
La fraternité, cela s'apprend, en effet !
En même temps, je reste triste, en pensant aux réactions de rejet de trop de nos concitoyens Français, par rapport à cet accueil de l'étranger. Non loin de Mortagne, certains se plaignent déjà de la présence chez eux d'autres Syriens. Je ne veux juger quiconque, mais je me demande si ces personnes, si elles ont participé à la messe de Noël et chanté les beaux cantiques, se sont rendu compte de la contradiction qu'elles cultivaient !
Je laisse la parole à présent au Père Zambito, curé de Lampedusa : "Chaque génération oublie d'où elle vient. La France est le pays des droits de l'homme, mais il semble que les droits des peuples y aient été complètement oubliés. L'individualisme est au plus fort ! Or, la venue du Sauveur est un moment où un choix doit être posé : certains l'ont accueilli, d'autres pas. Noël, c'est un appel à prendre ses responsabilités !" (La Croix du 25/12/15)
Notre pays va-t-il enfin entendre cet appel plus clairement ?
Moment très fort aussi, lorsque les Syriens ont prié le "Notre Père", avec beaucoup d'émotion, mais d'une voix ferme, en arabe évidemment... Sous l'écoute attentive de tous, avant que nous le disions en français.
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Olivier Gaignet
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09:07
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lundi 21 décembre 2015
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.905 : "Je viens vous rendre vos trois euros."
C'était il y a 2 ou 3 mois, je ne sais plus. Jim (je change les prénoms), depuis deux jours hébergé à l'accueil des errants qui se trouve dans la cour du presbytère, tape à ma fenêtre : "Mon Père, j'ai plus un rond ! Pouvez-vous m'avancer trois euros ?" Je me dis en moi-même : "Et voilà que ça recommence !" Et je me retiens pour ne pas montrer mon impatience ; à peu près toutes les semaines en effet, quand ce n'est pas à demi les jours, les Sdf de passage viennent me quémander soit une boîte de conserve, soit de l'huile, des sous, la possibilité d'utiliser le téléphone, etc...
"Ne vous inquiétez pas, je vous les rendrai." Et moi de rétorquer, incrédule : "Oh, si je faisais le compte de ceux qui ont promis de me rendre ce que je leur avançais, ce serait vite fait ; cela n'arrive quasiment jamais !" "Oui mais moi, ce n'est pas comme les autres ; vous verrez, je vous les rendrai !"
Est-ce pour me débarrasser de lui ou je ne sais quoi, je lui file les trois euros. Et puis voilà, ce midi, alors que je prenais enfin le temps de souffler un peu, après une matinée chargée, en dégustant un bon pâté, voici que cela frappe, à la porte de la cuisine. J'ouvre, c'est Jim qui, tout heureux, me brandit sous le nez les trois euros dont j'avais pensé que je ne les reverrais jamais. Pas peu fier, Jim, de me faire remarquer que j'avais eu tort de ne pas lui faire confiance. Je prends les trois euros et les pose sur la table ; mais au bout d'une minute, pris d'un remords, je vais à mon tour frapper à la porte de l'abri : "Tiens, Jim, voilà les trois euros. Tu les as bien mérités ! Car tu me les as rapportés. Ils sont à toi désormais !"
Puis, tout à l'heure, juste avant le moment du dîner, coup de sonnette à la porte du presbytère. J'ouvre, et je me trouve en face d'un autre Sdf, chargé comme je ne sais pas, l'air fatigué, épuisé même : "Je viens de voir qu'il y a déjà quelqu'un dans l'abri, mais moi, où je vais coucher ce soir ?" Je lui passe en revue diverses possibilités, qu'il balaye d'un air désabusé. En même temps, je ne peux m'empêcher de penser à Noël, aux "beaux" discours que je vais faire... Je ne sais vraiment pas quelle pièce y coudre ! Récemment, c'est une femme qui a sonné ainsi tard le soir. Une femme sac à dos : c'est rare ! Je l'avais placée dans une salle du presbytère pour la nuit. Le lendemain matin, je ne l'ai pas revue : elle était partie ! Surprise quand, quelque temps après, je reçois d'elle une carte postale de remerciement : on aura tout vu !
Avec Jojo, je ne sais quoi faire ! Il est bien tard... Je lui ouvre une salle du presbytère... Est-ce normal ? Je n'en sais rien ! En tout cas, cela fait plusieurs fois déjà, avec d'autres comme lui... Je suppose qu'il ne va pas mettre le feu ? Mais je ne me voyais pas le renvoyer, je ne sais où, dans la nuit noire, tandis que moi, j'allais tranquillement manger ma petite salade et ma boîte de sardines à l'huile en lisant "La Croix" !
Pourvu que Jojo passe une bonne nuit au chaud dans son duvet, après avoir pu se laver. Cette salle sert bien à préparer des messes, pourquoi pas à accueillir l'hôte, le passager ?
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Olivier Gaignet
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21:20
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dimanche 20 décembre 2015
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.904 : A Noël, Jésus vient-il seulement pour les "bons" pratiquants ?
Vous allez me dire : "C'est un peu normal ! Il y a ceux qui attendent le Messie, qui vont à l'église pour se préparer à sa venue, et puis "les autres"... C'est-à-dire, ceux qui vont se contenter d'un "Noël païen", sans penser que cette fête a quelque chose à voir avec le Sauveur."
Alors, Jésus, pour qui vient-il finalement ? Parce que, s'il vient chez tout le monde, ce n'est pas la peine que nous, chrétiens bons pratiquants, on se fatigue à le prier !
Non ! J'exagère, comme toujours ! En fait, pour tout "bon" pratiquant qui se respecte - même s'il n'est de bon que Dieu seul..." - je pense qu'il est bien compris que le Sauveur arrive à la rencontre de tous les hommes et femmes de cette terre, sans préférence ni distinction.
J - 4 : le compte à rebours est commencé ! Nos rues sont en fête, et les guirlandes de lumière donnent de la joie à tous, croyants comme non croyants.
Certains se disent peut-être : "Ces devantures de magasins, ces sapins décorés, ces Pères Noël qui escaladent les toits, c'est bien païen tout cela ! Et bien loin du sens profond de Noël..." Mais au fait, qu'en savons-nous ? Et au nom de quoi douterions-nous de la venue de Jésus bien au-delà de nos cercles chrétiens, bien au-delà des murs de nos églises et de nous-mêmes ?
N'avons-nous pas remarqué, s'il nous a été donné de participer à un marché de Noël ou à l'une des nombreuses manifestations organisées à l'occasion de Noël au sein de notre société, qu'en de tels moments, le coeur de chacun se réchauffe, se remplit d'émotion, tandis que les uns et les autres, en se congratulant ou en s'offrant des cadeaux, se manifestent leur estime et leur affection ?
"Ouest-France" indiquait, dans son édition de ce samedi 19 décembre, que, même si à peine 20% d'entre eux vont participer à une messe, 65% des Français se disent heureux de fêter Noël. Ne faisons pas la fine bouche, en jugeant que leur démarche n'est pas vraiment chrétienne. En effet, le Sauveur peut-il être absent de la démarche de toutes ces personnes en quête de bonheur et de paix ?
D'autre part, comment le Dieu miséricordieux, qui considère chaque être humain, même non croyant bien sûr, comme son enfant, pourrait-il se désintéresser de la joie qui illumine tant de familles, et l'ensemble de notre société, autour du 25 décembre ?
Dernier chiffre proposé hier par notre quotidien régional : les Français sont 45% à avoir monté une crèche chez eux, alors qu'il n'y a que 4% de catholiques pratiquants dans notre pays. On dira ce qu'on voudra, mais je ne peux pas imaginer que la présence de cette crèche, la présence de l'Enfant-Jésus Sauveur, soit absolument sans effet, sans rayonnement intérieur, sur la famille qui lui donne une place, même si c'est simplement d'ordre culturel, dans sa maison.
St Jean 1/14 : "Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire"..., même au-delà des murs de nos églises et de nos belles cérémonies..., autour de nous, dans le coeur des gens, tout simplement.
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Olivier Gaignet
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21:37
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mercredi 16 décembre 2015
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.903 : "Tomber" dans la miséricorde de Dieu !
Plusieurs ayant souhaité avoir le texte de l'homélie que j'ai donnée à Evrunes et Mortagne le week-end dernier, je me permets de la mettre à la disposition de tous.
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Olivier Gaignet
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16:48
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mardi 15 décembre 2015
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.902 : Concile Vatican II, suite !
Ce billet se situe dans le sillage de celui que j'ai publié le 6 novembre dernier, sous le titre : "Le Pacte des catacombes", lorsqu'une quarantaine d'évêques, dont Helder Camara, s'étaient engagés à vivre leur ministère épiscopal de façon toujours plus évangélique.
50 ans après, des laïcs, venant des cinq continents, se sont retrouvés à Rome pour faire le point et proposer des pistes d'avenir, pour une Eglise toujours plus fidèle à l'Evangile.
Je vous transmets leur déc laration finale, telle que me l'a fait parvenir un membre du Réseau des Parvis en France.
De quoi raviver notre espérance et notre engagement, à dix jours de Noël, plus que jamais !
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Council 50 Declaration
Vers
une Eglise inspirée par l’Evangile
Pour
un monde de paix, de justice et de solidarité
Un pacte de disciples de Jésus
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· que toute personne, sans distinction de sexe, est le reflet de Dieu et que tous les membres baptisés de l'Église doivent avoir une voix dans sa gouvernance ;
· des relations souvent étroites et des collaborations entre l'Eglise et les riches et les puissants dans la société mondiale, à travers les membres de la hiérarchie, les congrégations religieuses, et de nombreux laïcs qui sont des leaders dans la société, la politique et l'économie ;
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Olivier Gaignet
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19:25
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