Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



dimanche 29 mars 2015

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1834 : Prendre l'avion avec Dieu

Suite à telle ou telle demande, je me permets de vous communiquer le mot bref que j'ai donné, hier soir à Evrunes et ce matin à Mortagne, devant deux églises bien pleines, aussitôt après la superbe évocation de la Passion de Jésus selon saint Jean.

Plus que jamais en ces jours, et même le récit de cette Passion du Christ paraît le confirmer, il semble que les ténèbres sont en train de l'emporter, chaque jour un peu plus, sur la lumière et la paix.
Que ce soit à Aden, en Irak-Syrie, au Nigéria avec Boko Haram ou dans trop d'autres lieux encore, on a l'impression qu'un peu partout se lèvent des pilotes fous, malades au plus haut point, dont le seul désir est de faire exploser notre planète en la projetant contre le mur immense de la haine et de la mort.
Et, dans l'avion fou de l'humanité, les passagers ont beau crier, se taper la tête contre la porte close, comme le malheureux pilote allemand exclu du cockpit, celle-ci ne s'ouvre pas !
Mais aujourd'hui, avec cette fête des Rameaux, voici qu'un changement de cap nous est proposé.
Si notre "avion-humanité" se trouve dans une mauvaise passe, pour l'empêcher de continuer à piquer vers le bas, voici que Jésus se propose de reprendre en main le manche à balai, la direction de nos vies, et de celle de l'ensemble de notre terre.
Il nous invite à embarquer avec lui ; mais cette fois-ci, en direction du ciel : vers le haut, vers le soleil, en sécurité, dans la lumière.
Le plus fort, comme il ne veut pas tout faire à notre place, il est même prêt à nous prendre comme co-pilotes auprès de lui !!!
Tant il a confiance en nous..., malgré tout, jusqu'au bout !
Mais encore faut-il que nous débloquions la porte et le laissions entrer !
Ne nous trompons pas de vol désormais, ni de manette, ni de bouton. Faisons le choix de la vie, le choix du soleil, le choix de Dieu, le choix du salut.
Alors, ce qui va exploser en vol, et cela seulement, croyons-le, c'est la mort.
Balayée par le souffle de vie de Jésus.
C'était le sens du célèbre cri d'admiration de Jean-Sébastien Bach, qui a composé de si belles Passions :
"Jésus-Christ, tu es la mort de la mort !"

mercredi 25 mars 2015

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.833 : Le jour où Jésus s'est fait le plus petit

J'ai bien aimé cette réflexion d'une paroissienne, Monique, à la sortie de la messe à St Hilaire ce 25 mars au matin : "Ste Thérèse de Lisieux disait que l'Annonciation, c'était "le jour où Jésus s'est fait le plus petit."
On imagine, en effet, cet embryon divin, absolument minuscule, dans le sein de Marie !  Cette jeune femme juive s'est tellement ouverte à la grâce de Dieu que celui-ci a pu, naturellement, se greffer en elle, naître en elle, la remplir pleinement de sa présence vivante.
Présence minuscule cependant ! Mais, poursuivait Ste Thérèse, si Dieu s'est fait tout petit, c'est pour que, nous aussi, nous nous fassions tout petits, humbles, modestes, effacés, et ainsi, source de vie, comme lui !
Et Ste Thérèse de s'exclamer également : "Comment pourrais-je craindre un Dieu qui s'est fait pour moi si petit ?"  Rien à voir avec le Jupiter païen qui sommeille encore dans nos coeurs trop souvent, ce Dieu géant qui nous surplomberait de son ombre, prêt à fondre sur nous en cas de "péché" de notre part ...
Quel exemple pour nous que ce Dieu qui a voulu devenir si petit, pour que nous n'ayons plus jamais peur de lui, pour que nous comprenions enfin combien les grandeurs et la gloire n'ont rien à voir avec son projet divin.
Mais comment se fait-il donc que l'homme, pourtant créé à l'image de Dieu, ait tant le souci de son image et de la hauteur de sa place dans la société ?
Marie, apprends-nous à laisser naître et grandir en nous Jésus, comme tu as su le faire.
Ste Thérèse, prends-nous par la main pour nous sortir des chemins tordus de l'orgueil et des fausses prétentions !
"Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles." (Luc 1/52)
"Heureux les pauvres de coeur, le Royaume des cieux est à eux."  (Matthieu 5/1)
Béni sois-tu, Seigneur !

dimanche 22 mars 2015

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.832 : Français, soyons modestes !

J'ai toujours regretté que beaucoup de nos concitoyens ne se soient pas tellement intéressés à l'histoire, ni au cours de leurs études, ni tout au long de leur existence. Cela nous aurait peut-être permis d'être plus modestes dans notre façon de juger d'autres cultures ou religions, à la lumière de notre propres erreurs passées et présentes.
Je me permets de vous en fournir un trop bref florilège. En effet, ce sont des livres entiers qu'il faudrait publier sur le sujet !

-  par rapport aux femmes, cette déclaration du pape Clément V lors du Concile de Vienne en 1313 : "C'est avec une grande tristesse que j'ai appris que des femmes avaient entrepris de discuter de la Trinité..." (sans médiation cléricale !)

-  à propos des livres détruits par Daech : les destructions par des fanatiques ne sont pas nouvelles. Au XVI° siècle, l'évêque franciscain Diego de Landa fit brûler une grande partie des précieux manuscrits mayas.

-  on accuse les égorgeurs de Daech de décapiter publiquement certains de leurs otages. Mais qu'est-ce qui s'est passé il y a deux siècles sous la Révolution, quand celle-ci a fait décapiter des milliers de victimes, souvent innocentes, avec la guillotine, et tout aussi publiquement ?  L'on a prétendu pourtant qu'elle était à l'origine des droits de l'homme ? Quelle contradiction !  Ceux qui pensent une telle chose, d'ailleurs, n'ont sans doute pas eu l'honneur de lire le fameux Code d'Hammourabi, écrit 17 siècles avant J-C.

-  des oeuvres d'art ont été détruites, en Afghanistan, en Irak, en Syrie et ailleurs, et tout le monde de pleurer sur ce désastre ; mais nos aïeux révolutionnaires n'ont-ils pas agi de la même façon voici 225 ans ?  En témoignent les portails de nombreuses églises de France, privées à jamais de leurs sculptures.

-  l'on est stupéfait d'assister impuissant à l'extermination de peuples entiers au Moyen-Orient (les Yézidis et autres...) ; mais que s'est-il passé avec les colonnes infernales en Vendée, ou dans les camps de la mort lors de la 2° guerre mondiale, ou encore au Goulag ?  Et c'était chez nous, en Europe ; pas chez les musulmans...Et si ces dingues, qui n'ont rien à voir avec l'Islam, avaient pris exemple sur nous, qui nous sommes largement étripés en terre de France pendant des siècles ???

-  l'on entend dire parfois : "ces pauvres Haïtiens, ils n'arrivent pas à s'en sortir économiquement..." L'archevêque de Port-au-Prince n'a pas eu tort de rappeler ceci récemment : "Que les Français se souviennent des importantes sommes d'argent que les Haïtiens leur ont versées !"  Et l'archevêque de rappeler l'obligation faite à Haïti d'indemniser les colons français en contrepartie de son indépendance (1804). "Si nous n'avions pas eu à payer l'équivalent de 15 milliards d'euros entre 1825 et 1946, nous aurions pu construire des routes, des écoles, des hôpitaux... Le destin de notre pays aurait été tout autre."

-  entre 2002 et 2014, la France a eu recours à de nombreux interprètes en Afghanistan. Avec le départ des Français, ceux-ci, comme jadis les harkis, "oubliés" par le soit-disant "pays des droits de l'homme" en Algérie, risquent leur vie, avec des menaces de mort de plus en plus fréquentes. Il y a encore 90 à 100 anciens interprètes de l'armée française dans le pays, tous se sont vus refuser le visa, et on les a enjoints de ne plus se présenter à l'ambassade !!!

On pourrait aussi parler du Mali !  Savez-vous que, d'après la revue "Billets d'Afrique", la France a autant dépensé d'argent, en quatre mois d'intervention militaire dans ce pays, courant 2013, que pendant les dix années précédentes en aide au développement à ,ce même pays ?  Cherchez l'erreur !

-  un dernier fait : on peut dire que nombre de Français vénèrent Martin-Luther King et applaudissent ses discours. D'ailleurs, le film "Selma", qui retrace la lutte victorieuse de M-L King, en 1965, pour obtenir enfin le droit de vote pour tous les Noirs américains, est en tête des entrées sur les écrans français. Mais alors, comment se fait-il que, 50 ans plus tard, la France n'a toujours pas accordé le droit de vote aux étrangers non européens payant leurs impôts (asiatiques, africains ou maghrébins) pour les élections locales ?

Il y a vraiment des caricatures qui se perdent !  Dommage que, sur tous ces sujets et bien d'autres, les Charlie soient si absents !
Français, que faisons-nous de la liberté d'expression, quand celle-ci risque de nous retourner dans la g... ?

mercredi 18 mars 2015

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.831 : Saint Gab', école de fraternité !

Expérience assez extraordinaire hier matin, à Saint Gab' :  plus de 200 élèves, des classes terminales, ont passé leur matinée à un long temps d'écoute et de partage avec des témoins "tous azimuts", autour de la dynamique de l'engagement et de la fraternité.
Des témoins, il y en avait pour tous les goûts, et selon toutes les sensibilités : depuis ces jeunes religieuses qui sillonnent en ce moment toute la Vendée dans leur fameuse "dodoche" jusqu'aux accompagnateurs de la JOC ou des scouts, en passant par un ancien maire, un responsable syndicaliste, de jeunes Frères de St Gabriel originaires de l'Inde et du Sénégal, des membres du Secours catholique, des chefs d'entreprise, etc...
Parmi la vingtaine de témoins présents, chaque jeune a eu la possibilité de rencontrer trois d'entre eux, autour de questions telles que celles-ci : "S'engager a-t-il du sens aujourd'hui ?"  "Vers quel type d'engagement est-ce que je me sens plutôt attiré, et pourquoi ?"
Je ne sais pas ce qui s'est passé dans les différents lieux de rencontre, mais, à 12h30, tous paraissaient enchantés !
En ce qui me concerne, j'avais à témoigner de mon expérience, comme prêtre, par rapport à l'international et vis-à-vis des autres religions ou cultures, tant lors des 9 années que j'ai passées au Mali qu'en France, au contact des Juifs aux Sables d'Olonne ou des Musulmans, aux Sables et à Fontenay-le-Comte.
Bien entendu, j'ai donné la parole aux jeunes qui souhaitaient partager ce qu'eux-mêmes ont pu découvrir de "l'autre", lors de leurs voyages sur d'autres continents. Impressionnant d'entendre ces deux jeunes filles qui sont allées en Inde, parler, même brièvement, de leurs belles rencontres !  J'ai été touché aussi par l'expression de cette jeune disant qu'elle avait été frappée par l'humilité, la simplicité des personnes rencontrées en Tanzanie. Et telle autre racontant ses discussions avec leur guide égyptienne, sur le voile et autres, lors d'un séjour dans ce pays. Tous déclarant unanimement qu'ils avaient toujours été bien reçus dans les pays où ils sont allés : quelle leçon pour nous, qui peinons tant à accueillir l'étranger, ce "cadeau de Dieu" comme l'on dit au Mali.
Des parcours étonnants aussi : ce jeune qui a passé toute sa vie en Côte d'Ivoire et vient d'arriver vivre en France ; tel autre qui, pour des raisons familiales et autres, est déjà allé dans 15 ou 20 pays et mène actuellement d'importantes actions de sensibilisation...
Mais que faire, face à toutes les misères du monde ?  Y peut-on quelque chose ?  Je vous laisse sur cette réflexion de Daniel, de l'équipe enseignante, qui m'a accompagné toute la matinée et qui a partagé ce message de Mère Teresa : "Ce que nous faisons n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan ; mais si nous ne le faisions pas, notre goutte d'eau manquerait à l'océan."
Merci à l'équipe éducatrice de St Gab' pour cette belle initiative, et aux jeunes qui ont su si bien y répondre !
Vive la fraternité !

dimanche 8 mars 2015

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.830 : Santé solidaire !

Hier et ce matin, aux messes sur la paroisse, les membres du SEM (Service Evangélique des Malades), qui avaient préparé la liturgie de ce dimanche de la Santé, ont proposé aux paroissiens, à l'entrée, d'écrire sur un petit papier, soit le nom d'une personne malade, soit une intention de prière, selon leur choix.
Il faut croire que cela répondait à une attente, car nous avons recueilli de très nombreux billets. Certains avaient d'ailleurs préparé leur message à l'avance, puisque l'annonce avait été faite aux messes de dimanche dernier.
Sur un grand nombre de papiers, des dizaines de noms ont été inscrits, tout simplement : des personnes que l'on a voulu confier au Seigneur nommément, malades ou personnes du monde de la santé...
Sur d'autres billets, fort nombreux également, de multiples intentions, dont je vous donne ici un trop bref "échantillon" :

Pour des malades
-  "Mon Dieu, toi qui as souffert, aide les malades à supporter leurs souffrances, et leur entourage à les accompagner."
-  "Seigneur, nous te confions Maman, qui est âgée et a des problèmes de santé."
-  "Pour que les malades trouvent réconfort et force près du Seigneur."
-  "Pour la guérison de notre fils."
-  "Seigneur, nous te confions une de nos soeurs qui est fragilisée sur le plan intellectuel et souffre par moments de son état."
-  "Prions pour les dépressifs, pour les gens hospitalisés, pour tous ceux qui souffrent."
-  "Je te recommande, Seigneur, une amie dont la vue est très atteinte et qui perd peu à peu son autonomie."
-  "Pour tous les malades que je nomme chaque matin au Seigneur."
-  "Pour un frère actuellement en chimiothérapie, et aussi pour son entourage, afin qu'ils trouvent le réconfort et la force de supporter ce traitement long et difficile."

Pour ceux et celles qui souffrent de maux divers
-  "Pour toutes les victimes d'attentat qui sont traumatisées dans leur corps ou dans leur tête. Que celui en qui elles croient les aide à continuer leur route, sans se décourager, et qu'elles trouvent un soutien parmi leurs frères humains."
-  "Je te prie Seigneur pour tous ceux qui doivent affronter la solitude avec toutes leurs limites."
-  "Pour toutes les victimes des discriminations à travers le monde et chez nous. Que chacun soit inspiré pour essayer de vivre en harmonie avec son frère."
-  "La vieillesse qui approche rend nos vies plus fragiles, et cet hiver a été difficile pour de nombreuses personnes. Afin que le printemps leur redonne l'espoir de jours meilleurs."
-  "Prions pour tous ceux qui souffrent de violences physiques ou morales dans leur milieu de vie, guerres, travail, maison..."
-  "Respectons la vieillesse, le handicap, physique ou mental, avec patience."
-  "Seigneur, je te confie plusieurs personnes qui ont des problèmes de santé : dépressive pour l'une, solitude pour une autre, AVC, problèmes cardiaques."

Prise de conscience de nos fragilités, mais aussi de notre Vie
-  "Je sens ma fragilité lorsque la peur m'envahit face à un grave problème, épreuve. Ayant la grâce d'avoir la foi, je me tourne vers Dieu qui me dit : "Confiance, tu n'es pas seul, je suis avec toi. Sa force m'accompagne et je revis."
-  "Plus on avance en âge, notre fragilité augmente ; un faux pas, un petit obstacle, et c'est la chute, avec quelquefois fracture. Nous sommes aussi moins résistants aux épidémies, etc..."
-  "Bien vivante je suis. En même temps, je sens mes fragilités, par tous mes manques d'amour, de disponibilité parfois, d'attention aux autres, d'écoute, etc... J'ai plein de faiblesses. Grâce à Dieu, je garde l'espérance. Il me protège car il m'aime."
-  "Face à une personne malade psychologiquement, je suis parfois démunie, désemparée ; ma fragilité est grande. Je confie ce malade à Dieu, l'espérance renaît. Je suis bien vivante."
-  "La dépression a été ma compagne. J'ai découvert ma grande fragilité face à une telle maladie. Je comprends mieux les personnes atteintes. La vie a un nouveau goût. Bien vivante je suis, grâce à Dieu."
-  "Vivant joyeusement, en bonne santé, je suis devenue très fragile, tout en étant bien vivant.  J'existe ! Je suis bien entouré, avec les autres. Je suis fort, avec le Seigneur qui n'abandonne jamais ses enfants."
-  "Ma fragilité se montre quand le découragement m'envahit. Trop, c'est trop ! Mais il arrive qu'elle est richesse, lorsque je dépasse mes révoltes.  Je m'abandonne à mon Père qui m'a donné la vie. Et la paix revient, et j'avance vers le bonheur."

Avec les personnels de santé
-  "Prions pour les médecins, qui ont la responsabilité des malades."
-  "Mon Dieu, nous te confions une personne qui travaille près des personnes en milieu psychiatrique."
-  "Pour une jeune qui se forme pour aider les soignants à domicile dans leur travail si important."
-  "Que le Seigneur bénisse les infirmières, aides-soignantes, auxiliaires de vie qui m'ont tant aidée pendant trois ans difficiles."
-  "Seigneur, nous te confions ces infirmières et aides-soignantes qui essayent d'accompagner au mieux les personnes qu'elles reçoivent dans leur service ou à domicile."
-  "Pour la recherche médicale."
-  "Pour notre fille, infirmière, qui passe de nombreuses nuits au service des malades, accidentés et handicapés, dans un centre spécialisé. Qu'elle trouve la force et le courage de bien remplir sa mission de soignante."

En conclusion
Même en réalisant un billet nettement plus étoffé qu'à l'ordinaire, je suis navré de n'avoir pu citer l'ensemble des innombrables messages rédigés à l'occasion de ce dimanche de la santé.
Au cours des messes, au moment de l'offertoire, ces billets ont été apportés en procession à l'autel.
Je n'ai pu en lire que quelques-uns, malheureusement, mais Dieu, lui, a bien pris note de chacune de ces intentions.
Merci Seigneur, et merci à tous les paroissiens !

lundi 2 mars 2015

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.829 : "Pas de têtes de piment au vinaigre..." (François)

A l'occasion de la lecture de l'évangile de la Transfiguration de Jésus, hier matin, je n'ai pas pu m'empêcher de démarrer mon petit mot en citant cette interpellation vigoureuse du pape François, lors d'une rencontre avec des séminaristes et des novices venus à Rome, du monde entier.
Façon de dire, de sa part, qu'il est anormal qu'un chrétien se donne un air sévère, triste ou compassé ; une figure austère, peu accueillante et tristounette.
Ce que le pape ainsi semble nous dire, c'est qu'il n'est pas possible que Dieu aime ça ! Comment le Dieu de la joie ne pourrait-il pas s'étonner de trouver autour de lui des personnages aux airs de tristes sires, sous prétexte parfois de vrai sérieux et de profonde piété.
De la joie, en tout cas, nous en avons eue avant-hier samedi, lors d'une rencontre de réflexion sur l'avenir de notre paroisse qui a réuni un grand nombre d'acteurs. Il fallait voir avec quelle fougue les uns et les autres ont défendu les avancées, les richesses, les acquis, les réalisations de notre communauté paroissiale, sur de très nombreux plans, depuis la création des nouvelles paroisses en 1997.
Les paroissiens des deux communes, pourtant si différents, de Mortagne et St Laurent, ont appris à vivre ensemble, à oeuvrer ensemble, tout en se découvrant chaque jour un peu plus soeurs et frères, liés par un même destin.
Reste à espérer que rien ne pourra détruire un tel élan.
Autre signe de joie : l'on m'a demandé à plusieurs reprises pourquoi je n'avais pas donné écho sur ce blog à une initiative assez exceptionnelle de notre paroisse, le 8 janvier dernier.
Même si cela va sentir un peu le réchauffé, je veux bien en parler.
Il s'agit d'un souhait du conseil de paroisse, qui a fait le choix que cette année, les voeux de la paroisse ne se vivent pas seulement entre paroissiens, comme dans un cercle fermé. Le projet a donc été d'ouvrir cette soirée-voeux aux maires et aux élus de nos deux communes, ainsi qu'à tous les présidents d'associations et à l'ensemble de la population.
Pour une première, la réponse a été à la hauteur de nos attentes, puisqu'il est passé près de 350 personnes, tout au long de la soirée.
Pas de discours, pas de chichis, pas de frontières, pas de douane à l'entrée ; mais un grand bonheur, de la part de personnes non habituées de nos réunions, qui ont répondu à notre appel et se sont senties reconnues par la communauté chrétienne, bien accueillies et richement entourées.
Le tout autour d'un buffet largement garni, grâce au talent culinaire de nombreux paroissiens.
Et si, contrairement à trop d'idées reçues, nos paroisses, bien animées, avaient encore bien des beaux jours devant elles ?
A condition que les paroissiens n'aient pas "une tête de piment au vinaigre", bien entendu.
"Ca fait faire la grimace", m'a répondu hier matin un futur premier communiant, au cours de l'homélie dialoguée.
Suivre le Christ pas à pas, c'est le secret, pour tous, non seulement d'une meilleure mine,  d'un air plus aimable, mais d'une vraie transfiguration !