Depuis huit jours, chaque fois que je rencontre des paroissiens, ils me disent combien ils ont apprécié les messes de Noël, tant à Saint Laurent qu'à Mortagne. J'ai donc pas mal de jolis faits en tête, dont ceux-ci :
- un Frère de Saint Gabriel, rencontrant des gens un peu déçus par la messe de Noël, peu vivante et peu animée, dans leur paroisse : "Ah ! s'ils avaient participé à la messe de la nuit à la Basilique, ils n'auraient pas dit la même chose ! Et l'homélie : très courte et très bien, avec un parallèle intéressant entre la naissance et la mort de Jésus...; le Père Efrem a été très bon !
- une jeune fille de 17 ans : "Au lycée, quand on s'est partagé, entre copines, ce qu'on ferait à Noël, j'ai dit : "Moi, j'irai à la messe à Mortagne." Ca les a surpris, et elles ont ri : "Tu vas à la messe de Noël, toi ?" Marie, qui a de la personnalité, a répondu : "Bien sûr, et je suis heureuse d'y aller, avec ma famille." A la sortie de la messe de la nuit, à la salle polyvalente, Marie a dit à sa mamy que c'était très bien, qu'elle avait aimé la veillée, où l'on donnait des exemples de la présence de Jésus parmi nous. Celle-ci lui a répondu : "Eh bien, quand tu reverras tes copines, tu pourras leur faire un rapport, et leur dire que ça valait la peine, que c'était intéressant." Et Marie de répondre : "Oui, je leur dirai où se trouve Jésus !" (il y avait une grande banderole dans la salle polyvalente, avec cette question : "Jésus, où es-tu aujourd'hui ?" Thème développé durant la veillée et la messe).
- des petits copains en pleine discussion après Noël ; l'un explique qu'il est allé à la messe de la nuit, et l'autre de réagir : "Pourquoi ? Moi, je n'ai pas voulu y aller ; ça ne sert à rien." Et le premier de répondre : "En tout cas, si Jésus n'avait pas été là, il n'y aurait pas de Noël !"
- j'ai bien entendu aussi la souffrance de cet enfant déclarant : "Moi, j'aurais bien aimé aller à la messe, mais mes parents n'ont pas voulu ; j'ai su que c'était très bien ; je le regrette !"
Mais Jésus est bien venu quand même pour tous, humblement ! Vive Noël !
mardi 31 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.739 : "Tu vas à la messe de Noël, toi ?"
Publié par
Olivier Gaignet
à
11:27
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire
dimanche 29 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.738 : "Merci d'être là pour nous accueillir !"
Ce matin, tout naturellement, sans nous être donné le mot, une demi-heure avant la messe, Claude, diacre, et moi-même, nous nous sommes retrouvés à l'entrée de la Basilique de Saint Laurent-sur-Sèvre pour accueillir les paroissiens à leur arrivée.
Un soleil éclatant mettait en valeur de façon remarquable les merveilleux vitraux, dont celui représentant la Nativité. Je pensais alors à ce très beau verset du Prologue de Saint Jean (1/5): "La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point arrêtée."
Réflexion de beaucoup en arrivant : "Il fait vraiment très beau aujourd'hui." Malgré les apparences, absolument rien de banal dans cette remarque, mais bien l'assurance que le soleil, la beauté, la clarté, l'espoir avaient la première place, dans le coeur de ces chrétiens ; certains, plus âgés, ajoutant même : "Si on est là ce matin, c'est que ça va !"
Ce qui m'a beaucoup frappé aussi, ce sont ces personnes qui, en me serrant la main, m'ont fait la remarque suivante : "Merci d'être là ! " Merci de nous accueillir !" "Ca fait plaisir de vous voir !" A côté de moi, Claude, fils du pays, était submergé par les salutations de chacun. J'ai trouvé tout cela merveilleux, et cela a donné du sens à la messe que j'ai vécue ensuite, en communion plus totale avec toute cette belle assemblée.
Sans trahir personne, je puis dire aussi qu'avant la messe, deux personnes m'ont parlé de leurs difficultés familiales, en faisant référence au fait que nous allions vivre la messe de la Sainte Famille ; je leur ai promis de les porter dans ma prière.
Pour moi en tout cas, ce matin, et pour Claude aussi sans doute, dès la porte de cette église, et même avant l'heure, la messe était déjà commencée.
Publié par
Olivier Gaignet
à
18:59
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire
jeudi 26 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.737 : Plus d'une centaine d'enfants à la messe de Noël
Hier et aujourd'hui, ayant entendu plusieurs personnes heureuses d'avoir vu de nombreux enfants à la messe de la nuit de Noël, cela m'a donné envie de revenir sur ce point.
Beaucoup plus d'enfants que l'an passé en effet, à cette cérémonie. Tout s'est déroulé dans la grande salle polyvalente de Mortagne ; heureusement, car jamais la foule présente n'aurait pu tenir dans l'église de Mortagne !
Marie et son équipe avaient préparé pour les enfants 90 superbes étoiles ; il n'en est resté que 4 ; 86 enfants donc ont participé à la grande procession qui a conduit l'Enfant-Jésus à la crèche. Et il y en avait bien d'autres, qui sont restés dans les chaises avec leurs parents. Beaucoup d'enfants présents également à l'autre messe célébrée à la même heure sur la paroisse, à St Laurent. Cela veut sûrement dire quelque chose. Surtout si l'on en croit ces enfants disant de cette messe, ensuite : "Mamie, c'était intéressant !"
Au début de la célébration, on ne se rendait pas compte qu'autant d'enfants étaient présents ; mais quand l'appel a été lancé pour qu'ils se regroupent, la grande allée centrale de notre "cathédrale d'un soir", pour reprendre l'expression de Soeur Marthe, s'est trouvée bondée d'enfants : c'était impressionnant.
Et tellement significatif, aussi ! Avec ces réflexions de parents : "Cela peut leur donner le goût de revenir." Ou encore : "Ils ont vu qu'ils n'étaient pas tout seuls à suivre Jésus."
Un papa a même dit, en parlant de sa grande fille, qui ne met quasiment plus jamais les pieds à l'église : "Je pense qu'elle a été émue de ce qui s'est vécu : elle avait presque la larme à l'oeil. L'immense banderole posant la question "Jésus, où es-tu aujourd'hui ?" l'a fait réfléchir !" "
Parmi les participants à cette veillée en effet, un tout autre public que celui de nos assemblées du dimanche : beaucoup de personnes peu habituées des églises ; et il semble qu'elles s'y soient retrouvées, témoin ces réflexions entendues à la sortie : "C'était varié, joyeux, très fraternel..." Quand on pense que, pour un certain nombre de gens, cette messe est peut-être la seule à laquelle ils participeront dans leur année, cela valait le coup de tout faire pour qu'ils s'y sentent bien et repartent pleins d'espérance !
Merci à tous ceux et celles qui ont oeuvré en ce sens !
Publié par
Olivier Gaignet
à
21:41
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire
mardi 24 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.736 : Jésus, où es-tu ?
Pour l'Avent et Noël 2013, le conseil de paroisse avait retenu comme axe la question suivante : Jésus, où es-tu ? Une grande enquête a été lancée parmi les paroissiens sur ce thème ; nous avons reçu de nombreuses réponses, dont une soixantaine, très consistantes, sur Mortagne, et encore d'autres sur St Laurent. La crèche de l'église reflétait cette recherche, les homélies également, et donc aussi la veillée et la messe de la nuit de Noël, dans la salle polyvalente de Mortagne, bien pleine pour l'occasion.
Des personnes m'ayant demandé le texte de cette veillée, je me permets de vous l'offrir. Tous les faits cités durant cette veillée sont pris dans les réponses à l'enquête.
TEMPS DE
REFLEXION ET DE PRIERE : « JESUS, OU
ES-TU ? »
Publié par
Olivier Gaignet
à
23:58
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire
lundi 23 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.735 : Joseph, injustement oublié
En préparant la messe d'hier, en équipe liturgique, nous avons mené une intéressante réflexion autour du personnage de Joseph. Cela nous a permis de renouveler notre regard à son propos. Souvent en effet, Joseph est considéré plutôt comme un personnage falot, tout à fait secondaire par rapport à la Vierge Marie ; il ne serait là que pour sauver les apparences dans la "sainte famille", donner l'illusion d'un vrai couple, un point c'est tout !
Personnellement, je suis toujours choqué devant les images ou statues représentant l'enfant-Jésus dans les seuls bras de Marie, Joseph étant absent de la représentation. Mais qu'est-ce que cela veut dire ? Jésus n'a-t-il pas demandé, en Marc 10/9 : "Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni" ? Ceci ne serait-il pas valable aussi pour le couple Joseph-Marie ? D'autre part, dans l'esprit de nombre de catholiques, il me semble qu'il y a une exagération vers les extrêmes : Marie étant portée au pinacle, vénérée presque l'égal des trois personnes de la sainte Trinité, tandis que Joseph est plongé dans le néant, ou réduit au rôle bien étroit de simple "père nourricier". La vérité ne se trouverait-elle pas plutôt dans un rééquilibrage entre les rôles de chacun ?
Joseph, en effet, a fait le choix d'épouser, en Marie, le projet de Dieu ; son "oui" à lui aussi a été capital pour le bon accomplissement du projet divin. Plus encore, non seulement Dieu, quant à lui, ne demande pas à Joseph de disparaître derrière Marie, dans un coin sombre de la crèche, mais il l'appelle tout au contraire à donner un nom à l'enfant ; or, dans la Bible, donner un nom, c'est donner une existence, un statut, à l'enfant. Et, en en adoptant Jésus, Joseph en a fait un authentique descendant de David, dans une paternité au sens plein, comme c'est le cas grâce à une adoption. Sans le "oui" de Joseph, pas de Vierge Marie ni d'enfant-Jésus en effet...
En fait, surtout, je crois que l'on n'a pas compris que Joseph est un magnifique modèle pour ,tout croyant : il a mis toute sa liberté, tout son être, au service du projet de Dieu ; il a cru en la promesse, même si, sur le moment, comme Marie elle-même d'ailleurs, il n'a sans doute pas tout compris ; mais il a eu la certitude que cette promesse se réaliserait. Joseph, c'est un véritable homme de Dieu ; il a pleinement adopté Jésus dans sa vie de croyant. L'essentiel, en lui, c'est ce qui ne se voit pas ; voilà pourquoi, pour la plupart d'entre nous, nous n'avons rien vu. Mais le pape François nous a ouvert les yeux, en redonnant enfin à Joseph la place qu'on n'aurait jamais dû lui enlever, au coeur de la prière eucharistique, auprès de Marie, son épouse dont on n'aurait jamais dû le séparer.
Et pourquoi ne pas lui adresser cette prière ?
Je te salue, Joseph,
toi que la grâce divine a comblé !
Le Sauveur a reposé dans tes bras.
Tu es béni entre tous les hommes,
et Jésus, le fruit de la foi de Marie,
le fruit aussi de ton "oui", est béni !
Saint Joseph,
donné pour père, par Dieu, à Jésus,
prie pour nous, pauvres pécheurs,
dans nos soucis de famille, de santé, de travail,
face aux deuils et aux souffrances,
maintenant et jusqu'à l'heure de notre mort. Amen !
Publié par
Olivier Gaignet
à
22:00
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire
samedi 21 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.734 : "Ils sont entrés dans une Eglise qui vit !"
Dimanche dernier, première messe des familles à St Laurent, organisée à la fois par l'équipe-confirmation, l'éveil à la foi, la liturgie de la parole et les scouts du groupe Montfort. Autant dire qu'il y avait de la jeunesse et de la vie dans la Basilique ce jour-là !
Tout d'abord, belle procession d'entrée, avec les scouts et les guides derrière la croix scoute et leur étendard ; ils ont apporté ainsi et introduit solennellement la lumière de la paix de Bethléem dans le choeur de la Basilique.
Puis, accueil solennel également des jeunes qui s'ngagent vers le sacrement de confirmation, et auxquels leurs tuteurs, appelés eux aussi nommément, ont transmis la bénédiction du Seigneur, tout en prenant place à leurs côtés dans les premiers rangs.
Des enfants de la liturgie de la parole ont proclamé le psaume devant toute l'assemblée, tandis que les petits de l'éveil à la foi sont venus devant, sur les marches de l'autel, pour interpréter le chant : "La paix, c'est comme un cadeau".
Dans le cadre de l'homélie, plusieurs prises de parole, pour partager avec toute l'assemblée la richesse de ce qui se vit dans l'éveil à la foi, en lien avec la liturgie de la parole, et avec les scouts, qui nous ont expliqué le sens de la lumière qui vient de Bethléem.
A la sortie, les scouts ont vendu des bougies au profit du Secours catholique, et chacun pouvait repartir en emportant chez lui la lumière de Bethléem : un très beau symbole !
Pas étonnante, cette réflexion entendue à la fin de la cérémonie : "Quelle chance ont eu les confirmands aujourd'hui : ils sont entrés dans une Eglise qui vit !"
Et l'on pourrait ajouter : quelle chance nous avons de pouvoir vivre de tels temps forts, en Eglise, dans la diversité de nos âges, de nos sensibilités et de nos engagements !
Publié par
Olivier Gaignet
à
22:02
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire
lundi 16 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.733 : Une crèche à l'image du monde
Dimanche il y a huit jours, à l'église de Mortagne, la parole a été donné à Gaby afin que, au nom de son équipe de préparation, il nous explique le type de crèche qu'ils ont conçue et installée cette année pour notre édification.
Dans son explication, Gaby était intarissable, et il y avait de quoi.
Outre la crèche elle-même en tant que structure, il y avait bien sûr des bergers, des moutons, le boeuf, un pâturage,...
Pas encore d'autres personnages, cette crèche, évolutive, ne devant pas trop vite présenter tous les acteurs, tels Marie et Joseph particulièrement.
Par contre, déjà, un personnage inhabituel dans un tel cadre : rien moins que Jean le Baptiste, placé là pour commencer, déjà, sa mission de Précurseur, appelant chacun de nous à prêter attention, à veiller, à préparer les chemins du Seigneur. Original, non ? Très symbolique et significatif en tout cas !
Sur le sol, une couverture façonnée par des membres du Secours Catholique, à partir de carrés tricotés par des personnes seules, âgées ou à mobilité réduite : chaque carré devant donner un peu de chaleur à ceux qui en ont besoin.
En guise de toit, une tôle ondulée, comme celle des baraquements dans certains quartiers, parfois.
Un baluchon traîne dans un coin, semblable à celui que, comme seule richesse, emportent les migrants. Une canne blanche, rappelant que, tous plus ou moins aveugles, nous avons besoin de mieux voir... Des chaînes aussi, pour nous inviter à ne pas oublier les prisonniers, et à nous-mêmes nous libérer de ce qui nous emprisonne dans nos vies. Des barrières renversées, pour rappeler à chacun qu'il ne doit pas s'emmurer.
Et, tout autour de la crèche, des médaillons, avec des photos représentant une multiplicité de situations "périphériques", de toutes ces situations au milieu desquelles est venu habiter Jésus.
Dans cette crèche un peu hors normes, c'est toute la population du monde qui est ainsi présente, ou représentée ; au-delà de la simple figuration des bergers, qui se situaient déjà, au temps de Jésus, à la périphérie du monde d'alors, et dans la même ligne.
Ça y est, le décor est posé ! Jésus n'est pas encore là, dans son berceau ; mais, apparemment, à travers tous ces signes, il est sûrement déjà présent !
Merci à Gaby et à son équipe de nous l'avoir rappelé si intelligemment !
Publié par
Olivier Gaignet
à
21:19
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire
dimanche 8 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.732 : Témoins de l'impossible
C'est toujours avec délectation que je réentends ce passage du livre du prophète Isaïe, lu aux messes de ce 2° dimanche de l'Avent de l'année A : "Le loup habitera avec l'agneau, le léopard se couchera près du chevreau..." (Isaïe 11/1-10). En effet, dans notre monde écrasé par le pessimisme et le refus d'espérer, cela nous rappelle que l'impossible peut être vaincu. Nous en avons eu la preuve éclatante dans la façon dont Mandela a géré le passage de son pays, pacifiquement, et même si aujourd'hui tout est loin d'être réglé, du racisme à un choix d'égalité raciale. Mandela prenant la main de son prédécesseur à la tête de l'Etat, Frederic de Klerk, pour la lever avec la sienne vers le ciel, ou recevant chez lui le juge qui voulait le condamner à mort... "...Le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira..."
Même nous, chrétiens, nous risquons de ne plus trop croire en l'espérance ! Et pourtant, il suffit de relire la Bible pour retrouver de multiples exemples de la réponse de Dieu. Témoin ce texte que je viens de recevoir, à l'occasion de la fête juive des lumières, Hannuca 2013 :
Qui aurait prévu qu'un fils naîtrait à Abraham et Sara dans leur vieillesse ?
Qui aurait prévu que Jacob, qui n'avait que son bâton quand il avait passé le Jourdain, deviendrait riche ?
Qui aurait prévu que Joseph, sur qui étaient passées toutes ces épreuvers, deviendrait roi ?
Qui aurait prévu que Moïse, qui avait été jeté au Nil, serait devenu ce qu'il est devenu ?
Qui aurait prévu que Ruth, une étrangère, obtiendrait la royauté sur Israël ?
Qui aurait prévu que Yehoyakin sortirait de prison ?
Qui aurait prévu que Hanaya, Mishaël et Azarya sortiraient du feu ?
Qui aurait prévu que le Saint, béni soit-il, délivrerait Israël au temps de Haman ?
Qui aurait prévu que les exilés obtiendraient renom et louange ?
Qui aurait prévu que le Saint, béni soit-il, relèverait la hutte croulante de David, comme il l'avait annoncé ?
Qui aurait pu prévoir l'impossible ?
A nous de continuer cette lecture d'espérance, avec nos yeux de la foi, au coeur de la vie du monde, de l'Eglise, et de notre propre vie ?
Bonne recherche, bonne relecture, bon Avent !
Publié par
Olivier Gaignet
à
09:27
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire
vendredi 6 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.733 : "Géraldine nous partage l'espoir de Dieu"
Il m'est arrivé une belle histoire ; mais c'est quasiment tous les jours que je suis témoin d'aussi belles choses ; de quoi largement alimenter ce blog si je m'y astreignais chaque jour...
J'ai changé les prénoms, bien sûr.
De passage dans une équipe de caté regroupant, dans une maison, plusieurs enfants en école publique, je me suis rendu compte qu'ils portaient un intérêt profond à ce qu'ils vivaient alors. Bien accrochés par la nouvelle méthode, Nathanaël, sans doute, mais pas seulement. En effet, quand je leur ai demandé s'ils étaient heureux d'être au caté, les réponses ont fusé, instantanément, et elles m'ont stupéfait. Assez surpris, je ne les ai malheureusement pas notées sur le champ, et je le regrette. Témoin par exemple cette réflexion jaillie très spontanément, à propos de la maman assurant le caté : "Géraldine nous partage l'espoir de Dieu." Mais où cette petite fille, Lily, est-elle allée chercher une telle phrase ? Et ce garçon, Jojo, disant : "C'est intéressant, ça nous fait du bien." Annie, elle, a ajouté : "On parle de l'invisible..." J'en suis resté sidéré : les yeux de la foi, et si c'était ça ? Ma mémoire défaillante ne m'a pas permis de retenir les autres expressions, et je le regrette vraiment. Mais j'ai quitté ce groupe plus convaincu que jamais de l'importance du caté comme lieu essentiel pour la construction intérieure de ces enfants, tant humainement que spirituellement.
Et je me disais, en quittant cette maison, cette "église domestique" : "Ah, si seulement les personnes qui se lamentent sur l'avenir de l'Église pouvaient faire du caté ! Ou, du moins, si elles pouvaient s'intéresser à ce qui s'y vit, plus jamais elles ne douteraient de l'avenir de l'Evangile, ni de son rôle essentiel pour bâtir dès à présent un monde nouveau !"
Merci à Géraldine, Jean-Baptiste pour aujourd'hui, donnant à voir le Seigneur qui vient !
Publié par
Olivier Gaignet
à
21:31
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire
mardi 3 décembre 2013
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.732 : "Venez, marchons à la lumière du Seigneur !"
Depuis quelques jours, je ne cesse de répéter en moi-même, avec émerveillement, cette dernière phrase de la 1° lecture de dimanche dernier, tirée d'Isaïe (2/5) ; "Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur." C'est tout un programme en effet ! Et je me réjouis de voir que nombreux sont ceux qui, répondant à l'appel du prophète, avancent ainsi à la lumière du Christ qui vient.
Par exemple, samedi dernier, lors du temps fort de l'Eveil à la Foi sur la paroisse, les enfants ont découpé, colorié, collé de jolis dessins de crèches, de lumières ; avec leurs parents et accompagnateurs ; on les sentait émerveillés, éclairés déjà de la lumière de Jésus.
Samedi soir, avec les responsables scouts, nous nous sommes demandé comment partager la lumière de la paix de Bethléem, qu'un jeune scout rapporte de la grotte de la Nativité, et qui sera partagée le dimanche 15 décembre en la Basilique de Saint Laurent-sur-Sèvre ; tous ceux qui apporteront une bougie ou en achèteront une au Secours Catholique, pourront rapporter cette lumière de Noël en famille, dans leurs maisons.
Dimanche matin, lors de la messe mensuelle des familles à Mortagne, les enfants sont montés en procession, derrière la bougie de l'Avent, avec une bougie qu'ils avaient dessinée et décorée ; ils ont expliqué cela à tous au moment de l'homélie. Tandis que 13 confirmands s'engageaient publiquement, avec leurs tuteurs, pour un parcours de lumière vers la confirmation.
Hier lundi, je célébrais les noces d'or d'un couple de cousins, dans un beau climat de lumière : ce n'est pas rien que d'avoir cheminé ainsi, pendant 50 ans, dans la lumière du Dieu vivant !
Je viens de recevoir le mail suivant de l'Amitié Judéo-Chrétienne de Vendée, dont je fais partie : "A la saison de l'année où la nuit est la plus longue, les Juifs verront briller cette semaine la première lumière de Hannuca, tandis que les Chrétiens viennent d'allumer dimanche la première bougie de l'Avent. Plus que jamais, il est nécessaire de ne pas laisser la flamme s'éteindre."
Je disais aux paroissiens dimanche à l'homélie : à un moment où tout le monde passe son temps à se plaindre dans tous les sens, écoutons plutôt ce message du grand Confucius, souvent repris par Mère Teresa : "Plutôt que de maudire les ténèbres, allume donc une bougie dans la nuit !"
Publié par
Olivier Gaignet
à
18:24
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Déjà 0
commentaires
Cliquer ici pour écrire un nouveau commentaire