Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



jeudi 28 novembre 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.731 : Bonjour Jésus !

J'entendais récemment, sur France-Culture, une philosophe expliquer combien elle apprenait des enfants des choses essentielles. Elle disait par exemple que les enfants ont, naturellement, le sens de la transcendance, alors que leurs parents, comme beaucoup d'adultes, en sont bien souvent assez éloignés. Quand ils sont jeunes en effet, les enfants sont assez sensibles aux questions concernant Dieu, Jésus, la mort, le merveilleux en général. Ils ne sont pas encore blasés ni abîmés par une certaine suffisance, ils se laissent plus aisément questionner par l'essentiel, sans reculade ni fausse pudeur. Ainsi que le faisait remarquer André Malraux, ils n'ont pas le même problème que bien des adultes avec l'invisible !
J'en ai encore eu la preuve aujourd'hui, en entendant des grands-parents me raconter le fait suivant : récemment, un matin, tandis qu'ils demandaient à l'un de leur petits-fils, en maternelle, s'il avait bien pensé à dire bonjour à tout le monde, dans son entourage, en ce début de journée, celui-ci de leur répondre : "Ah, non ! Je n'ai pas dit bonjour à Jésus !"  Et cet enfant, aussitôt, de se ressaisir, et comme de se recentrer au plus profond de lui-même, pour déclarer alors, très haut, et fièrement : "Bonjour, Jésus !" Et il paraissait tout heureux de cette salutation ; il semblait vraiment conscient de s'être adressé à quelqu'un de vivant, et il était enchanté de l'avoir fait.
Et nous, en chaque début de journée, quelle place donnons-nous à celui auquel nous devons tout ? Prenons-nous le temps de saluer notre Sauveur ? Lui laissons-nous alors, ne serait-ce qu'une toute petite place, chaque matin ?
Me revient à l'esprit ce psaume magnifique (n° 62), que nous avons la joie de méditer très souvent, dans le bréviaire, en début de journée :
"Dieu, tu es mon Dieu,
je te cherche dès l'aube,
mon âme a soif de toi.
Après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau..."
Une bien belle façon de dire bonjour au Seigneur, en lien avec la terre entière, très simplement !

vendredi 22 novembre 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.730 : Seriez-vous malade ?

Ce matin, un paroissien de Mortagne, inquiet de ne voir apparaître aucun billet sur ce blog depuis le 11 novembre, est passé au presbytère, très fraternel, vérifier si je n'étais pas malade ou, moins grave, si je n'avais pas une panne d'ordinateur.
Je l'ai tranquillisé aussitôt : l'ordinateur va bien. Ce même paroissien, dégourdi et compétent, vient d'ailleurs de remettre en route le compteur de visites, en panne depuis plusieurs mois. Les connections au blog continuaient cependant à être comptabilisées, mais j'étais le seul à pouvoir consulter ce chiffre, grâce à mon mot de passe.  Le compteur redevient visible à présent, en haut à gauche de la page d'accueil.
A ce propos, je suis vraiment navré de vous faire ainsi faux-bond ; nombre de fois, vous avez dû vous casser le nez en cliquant sur le blog : "Encore rien aujourd'hui !  Mais que fait-il ?"  Comme je vous l'avais dit, marchant vers mes 72 ans, j'ai ralenti mon rythme, dans tous les domaines et à tous points de vue.  Et comme les tâches ne manquent pas, le temps aussi me manque un peu.
Le nombre de visites sur ce blog, depuis son lancement en novembre 2007, il y a six ans, dépasse à présent les 426.000 connexions. Un tel chiffre, symbolisant une certaine attente, me donne une responsabilité que je suis conscient de ne plus tenir aussi bien que je l'ai fait, et je n'en suis pas très fier !  Mais je compte sur votre amicale compréhension !
Côté santé cependant, j'en profite pour donner de bonnes nouvelles : non, je ne suis pas malade. Au contraire, depuis que j'ai ralenti mes activités, que je ne suis plus à la fois curé de deux paroisses, doyen de Fontenay, vicaire épiscopal, etc., miracle : mon rythme cardiaque est redevenu normal, mes tests d'effort excellents, tandis que le cholestérol diminue nettement, que le diabète est en train de disparaître, et que la tension, en prenant deux fois moins de comprimés, a tout à fait disparu.  Une vie plus normale, sans responsabilités, rien de tel pour vous retaper !
Avec un  très grand merci, et aux paroissiens de Mortagne et St Laurent, qui assurent si bien leur mission en me déchargeant de nombre de tâches et de soucis, ainsi qu'aux anciens paroissiens et aux amis de partout, qui me soutiennent de leur amitié, de leur confiance et de leur prière.
Et si je tarde de temps en temps à publier des billets, ne vous inquiétez pas : vous en connaissez à présent la raison. Avec le soutien des paroissiens qui me répètent sans cesse : "Il faut que vous puissiez vous donner les moyens, chez nous, de durer !"   Merci Seigneur !

lundi 11 novembre 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.729 : "Au revoir là-haut"

Lorsque je me suis procuré ce fameux livre de Pierre Lemaître, au Super-U de Mortagne, il y a un ou deux mois, on était loin de se douter que cet ouvrage obtiendrait le Prix Goncourt, bien mérité pourtant.  Le premier chapitre est impressionnant, et l'on se sent oppressé lorsque l'auteur raconte comment le poilu Albert, asphyxié dans un trou d'obus, sent sur lui la mort arriver. Sa dernière pensée est pour sa femme : "Alors, au revoir, au revoir là-haut, ma Cécile, dans longtemps."
Là-haut, où ça ?  Au ciel, bien sûr !  Ce matin, sur France-Culture, un historien expliquait quelle place importante eut la religion dans les tranchées. Quel paradoxe, alors que l'Etat, en France, venait de prendre plus que des distances avec l'Eglise ! Comme quoi...
Ce matin, pas loin de cent ans après, en l'église de Mortagne, nous avons rendu hommage, comme l'a écrit le poète Charles Péguy, "à ceux qui sont morts pour quatre coins de terre, dans les grandes batailles, couchés dessus le sol à la face de Dieu." Très concrètement, sur la commune, 154 jeunes hommes ont ainsi donné leur vie pour notre pays : 95 à Mortagne, 21 à Evrunes, dont 3 frères, et 38 à Saint Hilaire de Mortagne. Nous pouvons trouver la liste de ces morts pour la France sur un monument dans chacune de ces trois églises, le plus significatif se trouvant en l'église Saint Hilaire, celle dont l'avenir semble incertain. L'artiste y a sculpté un poilu, gisant à terre, la tête reposant sur son barda et son casque. Auprès de lui, la palme qui symbolise son sacrifice, et la couronne de lauriers réservés aux héros victorieux. L'une de ses mains est posée sur son fusil tandis que, de l'autre main, autour de laquelle est enroulé un grand chapelet, il tient encore solidement la hampe du drapeau de la patrie, dont les plis amples enveloppent son corps.
Au revoir là-haut, vous tous ! Et puisse votre sacrifice n'avoir pas été stérile, comme en témoigne le lien actuel avec nos frères Allemands !  Lorsque j'étais au Mali, les Maliens m'ont souvent fait part de leur étonnement face à l'amitié franco-allemande, après tant de guerres fratricides entre nos deux peuples. Mais pourquoi, sur d'autres continents, de la même façon, avec le temps et l'engagement de chacun, dans le souffle de l'Esprit, les choses ne s'apaiseraient-elles pas un jour de la même façon  ?

samedi 9 novembre 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.728 : Une église, un rond-point ?

Nos églises, même les plus abîmées, représentent au coeur de nos communes un lieu unique.
Une église en bon état, c'est une belle image de marque, et un signe de bonne santé pour une commune !  Un village qui perd son église, même si ce n'est pas un chef d'oeuvre, perd une belle partie de son âme.  Car une église représente un signe fort de rencontre et de fraternité. Une église, c'est aussi, pour bien des familles, un lieu de souvenir et d'espérance.
Prenons l'exemple de l'église Saint Hilaire de Mortagne ; la situation n'est pas simple, et nous nous trouvons face à un dilemme :
-  d'une part, un conseil municipal qui vient de voter la destruction de cette église, à six voix de majorité.  Vu le faible nombre de pratiquants, le conseil propose de remplacer cette église par une petite chapelle ; mais est-ce une bonne solution ?
-  et d'autre part, la position de notre évêque qui, avec  son conseil, a fait savoir clairement son opposition à la destruction de cette église. Mais est-ce réaliste ?
En même temps, un décret de loi, en date du 17 mars 1970, rappelle qu'une commune ne peut pas décréter comme ça la désaffectation d'une église. La désaffectation est prononcée "par arrêté préfectoral à la demande du conseil municipal lorsque la personne physique ou morale ayant qualité pour représenter le culte affectataire aura donné par écrit son consentement à la désaffectation."
La désaffectation ne peut donc avoir lieu sans le consentement préalable et écrit de l'évêque concerné. Or, notre évêque a fait savoir par écrit, dans deux courriers à la municipalité, l'un avant le vote du 4 juillet, l'autre après, et de façon très polie, je le cite, "qu'il reste favorable à la rénovation, au moins partielle, de cette église." Rénovation partielle, pour éviter de trop gros frais à la commune ; mais cela risque de revenir plus cher qu'une rénovation totale globale en une seule opération...
Difficile, cependant, pour le curé et les paroissiens, de ne pas tenir compte de l'avis de leur évêque !
Et grand dilemme, pour les communes, que d'assurer, d'exercer, au mieux, leur obligation d'entretien des édifices religieux dont elles sont propriétaires. Mais jusqu'où est-ce possible ?
Aux paroissiens en tout cas de tout faire pour habiter leurs églises, les faire vivre et les aimer !
En n'oubliant pas que l'essentiel, c'est la croissance de l'Église avec un grand "E", le Peuple de Dieu !

lundi 4 novembre 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.727 : L'Evangile aux mains des enfants

Hier dimanche, en l'église de Mortagne, après une entrée solennelle en procession au début de la messe mensuelle des familles, les CM 1 de la paroisse ont été invités à monter à l'autel, pour y recevoir le livre des Evangiles. Celui-ci leur a été remis par leur catéchiste, avec des formules telles que : "Jacques, reçois la Parole de Dieu, lumière pour ta vie !" ou "Jacques, cette Parole est un trésor, qu'elle te comble de joie !" ou "Jacques, heureux es-tu si tu écoutes la Parole !"
L'an passé, ils ont fait la première de leurs communions ; mais ces enfants ont compris, avec l'appui de leurs parents sans doute, que cette première communion ne pouvait être la dernière, et ils sont revenus ! Et cette année, c'est l'Evangile qui a été remis entre leurs mains, qui leur a été confié, comme une perle très précieuse pour leur vie et leur avenir.
A l'offertoire, il était impressionnant de voir Camille, servante d'autel, traverser toute la grande allée centrale en présentant à tous cet Evangile reçu, qu'elle tenait hautement et fièrement au-dessus d'elle. Recevant de ses petites mains saintes ce livre des Evangiles, je l'ai alors offert au Seigneur, tout en lui présentant l'engagement de ces enfants à rayonner de l'Evangile, de leur mieux, de tout leur être, désormais.
Puis, deux de leurs catéchistes ont donné leur témoignage, dont je vous livre ces extraits :
-  "Oui, les enfants sont heureux d'écouter les histoires de la Bible : Abraham, Moïse, David, etc... Certains, à la maison, continuent de lire l'histoire ; à la rencontre suivante, ils viennent avec leur Bible illustrée et partagent avec le groupe ce qu'ils ont découvert. L'an dernier, nous avons "rencontré" Jonas. Jonas qui n'a pas envie de répondre à l'appel de Dieu ! Jonas, ce fut une découverte pour nous, les catéchistes : Dieu nous appelle, nous laisse libres, nous accompagne. Nous cheminons dans la foi avec les enfants."
-  "Les enfants aiment bien découvrir les différents moments de la vie de Jésus, ils cherchent avec beaucoup de plaisir dans le Nouveau Testament. Ils sont très sensibles aux paraboles, comme par exemple les ouvriers de la dernière heure. Et nous, les catéchistes, grâce aux enfants, nous redécouvrons les textes et approfondissons notre foi. Nous en sommes transformés !"

dimanche 3 novembre 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.726 : "Il n'existe qu'un Royaume de Dieu" (Georges Bernanos)

Hier matin, beaucoup de monde, en la Basilique de Saint Laurent, pour la messe du souvenir proposée à toutes les familles ayant perdu quelqu'un depuis la Toussaint 2012. Hier soir également, église comble à Evrunes, avec présence de nombreuses familles en deuil, heureuses de venir confier collectivement leurs défunts à l'amour infini du Dieu vivant.
Pendant cette messe, j'avais en tête les images aperçues à la télé durant mon repas du midi : 4 ou 5 personnes éplorées, dans une barque, allant jeter les cendres d'un être aimé au large de la côte, avec présence d'un commercial des Pompes funèbres pour les aider à donner un peu de sens à leur geste ; tandis qu'après la dispersion des cendres dans la mer, un autre, au saxo, jouait "l'Ave Maria" de Gounod : la quasi incontournable touche religieuse étant, malgré tout, toujours là... Puis après, ils sont revenus à terre : tout était fini, à jamais !
Je repensais alors à ces nombreuses personnes qui, si souvent, après une sépulture religieuse à l'église, avouent, après une profonde respiration : " Cette cérémonie nous a fait du bien !" Même des personnes apparemment non croyantes  - mais qu'est-ce que signifie cette appellation -  disent alors, bien souvent : "Cela nous a fait réfléchir ! Il y a peut-être quelque chose, dans l'au-delà ?" Et les voici alors qui se remettent à regarder l'existence autrement, tant l'homme d'aujourd'hui aspire à un salut !
La célébration des funérailles à l'église, en général, fort bien préparée par les familles, c'est là en effet que, souvent, s'ébauche une espérance, que s'exprime, avec des chants et des témoignages, de la musique, des cierges que l'on allume autour du corps en lien avec la lumière du Ressuscité, c'est là que s'exprime une relation qui ne veut pas, ou plutôt, qui ne peut pas mourir. Après avoir vécu de tels moments, le plus souvent, il est impossible de penser que tout est fini !
Et nos défunts ne partent ni en poussière ni en fumée : ils sont toujours là près de nous, même si c'est autrement. Comme disait Saint Augustin, "Ils sont invisibles, mais non absents."  Pouvons-nous alors encore leur parler ? Non seulement nous le pouvons, mais il faut leur parler sans cesse. En effet, comme le disait Georges Bernanos : "Il n'existe pas d'un côté le royaume des morts, et de l'autre, le royaume des vivants. Il n'existe qu'un Royaume de Dieu", dans lequel nous vivons côte à côte avec ceux qui nous ont quittés, apparemment seulement !

vendredi 1 novembre 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.725 : "Le jugement dernier a lieu tous les jours." (Albert Camus)

Remarquable, cette réflexion d'Albert Camus dans son ouvrage : "La Chute" : "N'attendez pas le jugement dernier : il a lieu tous les jours."  En cette fête de la Toussaint, rien de mieux pour nous aider à bien comprendre ce qu'est la sainteté, et où et quand il faut nous y préparer : ici et maintenant.  C'est aujourd'hui en effet qu'il nous faut actualiser les Béatitudes, chacun au coeur de notre propre vie. Facile à dire, mais comment faire ?  Je me permets de donner quelques exemples, tout simples, et à la portée de chacun.
-  Je pense à cette secrétaire qui, dans son administration, son bureau médical ou autre, reçoit chacun avec un beau sourire et l'écoute avec beaucoup d'attention, autant que son temps le lui permet bien sûr ; mais ce n'est pas d'abord une question de longueur. "Heureux, debout, les doux : ils obtiendront la terre promise." (On peut aussi traduire "heureux" par "debout", en effet ; d'ailleurs, c'est moins statique.)
-  Il y a aussi ce syndicaliste dont j'ai remarqué qu'il prenait du temps pour aller discuter, avec ses voisins ou plus largement, à propos du taux de leur retraite, un sujet bien à l'ordre du jour actuellement ; ceci, pour voir avec eux comment leur situation pourrait s'améliorer. "Debout, ceux qui ont faim et soif de la justice : ils seront comblés."
-  Je pense également à ce petit garçon qui va au caté. Dans son école publique, quand la maîtresse a demandé si quelqu'un avait une belle histoire à raconter, il a levé le doigt et dit : "on a appris le "au nom du Père" au caté ; je vais le dire et vous allez le faire après moi." Et il l'a fait reprendre aussitôt à toute la classe avant que la maîtresse ait eu le temps de dire ouf !  "Debout, les coeurs limpides : ils verront Dieu."
-  On pourrait parler également de ces saints de religion musulmane qui protègent leurs frères chrétiens persécutés, au Pakistan, au Liban, en Egypte ou ailleurs, mais aussi de ces Libanais ou Jordaniens qui accueillent bien plus largement que nous, pourtant de racines soit-disant chrétiennes, des centaines de milliers de réfugiés syriens.  "Debout, les êtres compatissants : ils seront appelés enfants de Dieu."
-  Et ces gens, pas forcément tous pratiquants mais qui, dans leur famille, s'organisent pour passer voir le plus souvent possible leurs vieux parents en maison de retraite. "Debout, ceux qui pleurent : ils seront consolés."
Les saints anonymes, innombrables sont-ils, et souvent, tout près de nous. Et c'est à eux que l'Evangile proclame : "Réjouissez-vous, soyez dans l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux !"