Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



lundi 14 avril 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3063 : Célébrer la messe tout seul ?

 Nombre de gens me demandent, ne me voyant pas aux célébrations paroissiales, si je célèbre toujours la messe, où et comment ?  Je comprends leur questionnement. Je ne demanderais pas mieux que d'être au milieu de vous pour célébrer.  Mais, toujours très fatigué, à mon grand regret, je ne peux être présent. A l'hôpital, les médecins m'avaient prévenu : "Votre coeur est très abîmé ; il va vous falloir faire très attention désormais à ne pas le fatiguer ; si possible, éviter tout effort."  Lorsque j'ai demandé à mon cardiologue si je pouvais quand même assurer quelques services, il m'a tout simplement répondu : "RIEN !"  J'ai compris que je devais suivre ce conseil à la lettre !  Et je n'ai pas du tout la force de faire quoi que ce soit !

Conséquence, ne pouvant participer aux offices paroissiaux, je vis la messe dans mon appartement, comme dans un petit monastère.  On peut en effet célébrer seul, et être cependant en lien avec le monde entier.  Récemment, une amie, Jennifer, m'a fait passer un texte du Père Jérôme Kiefer (1907-1985), de l’Abbaye cistercienne de Sept-Fons, extrait de Deux Réflexions sur le Sacerdoce : ce moine exprime très bien ce que je ressens, et vous allez comprendre pourquoi !

« Sur mon autel monastique, j’ai le pouvoir de réunir une immense assistance invisible: cela tient à mon autorité de suppléant, reconnue par Dieu.  Je cite à Dieu des noms; j’amène des hommes; je les réunis; autant que j’en veux. Je leur prête l’avidité de mon propre cœur à l’égard des biens divins. Nulle assistance ne sera aussi nombreuse, aussi fidèle, aussi participante que celle-là ! Je célèbre la sainte messe, à la dernière heure de la nuit, au bout du cloître des autels, lequel s’avance, perpendiculairement à notre église, comme une jetée s’avance vers le large. Mon autel se situe au bout de cette jetée, à l’endroit où, d’ordinaire, s’implante le phare. Au-delà, ce sont les ténèbres, les flots inquiétants, les humains livrés au péril de la mer. Pour ces humains, je prie, avec le poids de mon amitié pour Dieu.

Il n’y a donc, dans l’isolement de ce célébrant, qu’une apparence. Apparence non décevante. Car cet isolement, accepté ou voulu par le moine-prêtre, lui permet, sans rétrécir sa médiation, une communion avec Dieu qui n’est possible que dans la solitude. »

Cette réflexion m'est apparue très éclairante, et capable de nous aider à comprendre combien une célébration, même vécue dans une solitude apparente, peut être ouverte au monde entier !
 
Concrètement, chaque jour où c'est possible, je me branche sur la messe célébrée à la grotte de Lourdes,  chaque matin à 10h. Je porte chacun de vous dans la prière.

1 commentaires:


Anonyme a dit…

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