Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



samedi 9 novembre 2024

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3011 : Les lumières du Vendée-Globe : "Vivons fort !"

 Ce matin, en allant vivre le Shabbat à la synagogue des Sables d'Olonne, comme je le fais environ une fois chaque mois, j'ai eu un mal fou pour trouver à me garer ! Un énorme embouteillage, et tous les trottoirs, même les plus mal placés et les plus tordus étant squattés par des voitures, immatriculées aux quatre coins de la France.  Des centaines de milliers de personnes présentes, de tous milieux et de tous âges.  Un tel attrait, cela veut sans doute dire quelque chose. Il est vrai que, de cet événement à dimension mondiale, nous pouvons sans doute tirer diverses leçons ; tant par rapport à nous-mêmes qu'en ce qui concerne notre société un peu en état de dépression, et qui semble ne plus croire en l'avenir.  Voici, en vrac, quelques points qui peuvent sembler porteurs d'avenir justement.

Alors qu'il semblerait qu'aujourd'hui, la mode n'est plus à des engagements forts, voici 40 hommes et femmes qui eux, osent se lancer dans une aventure inouïe.  N'y a-t-il pas là de quoi réveiller notre monde, et lui rappeler que seuls ceux qui acceptent de se battre au corps à corps avec la mer, ou plutôt, avec eux-mêmes, pourront se dire que leur vie a eu un sens infini ?

Sur les pontons, malgré de longues attentes parfois, les visiteurs sont agréables, paisibles et gardent le sourire. Evidemment, comme partout, certains font preuve de mauvais caractère, et des insultes pleuvent parfois, certains n'acceptant pas qu'il y ait des contrôles. Mais l'immense majorité est plutôt cool et compréhensive.  Que n'en est-il autant les jours ordinaires au sein de notre société !

Ces 40 skippers nous semblent exceptionnels ; mais ce n'est pas un hasard s'ils s'engagent dans une course aussi difficile : cela fait des années, pour la plupart, qu'ils se préparent à vivre cette grande aventure. Il faut savoir qu'ils ont beaucoup réfléchi, observé, étudié, travaillé, partagé, inventé... ; ils ont donné le meilleur d'eux-mêmes, ils se sont fait soutenir, conseiller, aider par des équipes.  Qui d'entre nous s'est battu de la même façon pour faire de sa vie une belle histoire, une aventure qui puisse donner du sens, du sel à sa vie ?

L'une des participantes, Clarisse Crémer, plutôt que de souligner les difficultés de la course, a souligné ceci : "J'ai surtout envie d'employer les mots "sérénité" et "joie".  Je veux profiter le plus possible de ce voyage inouï, progresser aussi dans tous mes choix techniques, stratégiques... Je veux avoir le plus de joie possible dans toutes mes journées..."  Et si cette vision positive de son dur engagement pouvait être repris, d'une certaine façon, au sein de chacune de nos vies, ne ferions-nous pas partie alors, nous aussi, de la liste des heureux bénéficiaires, et donc, participants à la victoire, à notre niveau, du Vendée-Globe ?

J'aime bien aussi cette réflexion du skipper sablais du Groupe Dubreuil, Sébastien Simon, qui a vaincu bien des épreuves et des déconvenues, mais ne s'est pas découragé. Il vient de déclarer ceci : "Je ne suis pas en train de m'apitoyer sur mon sort, mais c'est à moi de prouver de quoi je suis capable. Aujourd'hui, j'ai d'abord envie d'aller jusqu'au bout.  J'ai aussi envie de faire plaisir à tout le monde..." 

Eh oui, on admire ces skippers ! Ils courent pour nous en fait. En se lançant dans cette course aux difficultés immenses et multiples, ils contribuent à nous interpeller sur ce que nous avons le courage de faire ou non de notre propre vie. A chacun de nous d'en tirer les leçons, et de faire que notre existence, malgré les vagues, les tempêtes et la houle parfois effrayante, soit à la hauteur de notre idéal, de notre ténacité, de notre esprit de fraternité et de notre foi en l'Avenir !

Psaume 106/23-32  :  "Certains, embarqués sur des navires, occupés à leur travail en haute mer, ont vu les oeuvres du Seigneur et ses merveilles parmi les océans.  Il parle et provoque la tempête, un vent qui soulève les vagues ; portés jusqu'au ciel, retombant aux abîmes, ils étaient malades à rendre l'âme ; ils tournoyaient, titubaient comme des ivrognes : leur sagesse était engloutie.  Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur, et lui les a tirés de la détresse, réduisant la tempête au silence, faisant taire les vagues.  Ils se réjouissent de les voir s'apaiser, d'être conduits au port qu'ils désiraient.  Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes ;  qu'ils l'exaltent à l'assemblée du peuple et le chantent parmi les anciens."




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