Olivier Gaignet, prêtre du diocèse de Luçon, en "semi-retraite", est en service pastoral à Talmont-Saint Hilaire, à Bourgenay, au service des paroisses et du doyenné de Talmont, sur la côte vendéenne, depuis septembre 2017 (à 75 ans).
A cette date, il a quitté la paroisse de Mortagne-sur-Sèvre, à laquelle il reste toujours attaché, comme à ses précédentes affectations.
Bienvenue !
Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...
...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.
Merci d'avance de votre participation.
Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise.
bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr
Aujourd'hui, nous sommes des millions à pleurer aux côtés de votre famille et à célébrer votre mémoire.
Il n’y a pas de mots pour décrire votre courage :
votre courage est celui que tous les dictateurs craignent le plus,
celui qui inspire les hommes et les femmes à se soulever contre la
tyrannie.
Et vous l’avez payé par le plus grand des sacrifices : d'abord l'empoisonnement, puis la prison et maintenant la mort.
Notre monde retient son souffle
alors que la guerre fait rage en Ukraine et au Proche-Orient. Dans ces
temps troublés, votre héritage nous donne de la force. Nous ne
regarderons pas ailleurs pendant que nos démocraties sont menacées.
Reposez en paix,
Des hommes et des femmes venus du monde entier. ______________________A l'initiative de Aavaz, le message ci-dessus, à l'heure où j'écris ce billet, ce samedi 17 février à 19h, a déjà été signé par 355.612 personnes, du monde entier. Pour info, Avaaz est un réseau citoyen international de 70 millions de membres
qui mène des campagnes pour que les opinions et les valeurs de ses
membres pèsent sur les décisions internationales. Avaaz signifie "voix"
en Asie centrale. Ses membres viennent de tous les pays ; l'équipe
est répartie sur 18 pays et 5 continents et travaille dans 17 langues.Adresse : avaaz@avaaz.orgComme nombre de concitoyens du monde entier, je suis très triste. Je ne rajouterai pas de commentaires à tout ce que les médias nous partagent à propos de cet événement. Par contre, comment ne pas être tenté de dire que tout est fini, qu'il n'existe plus aucun espoir en terre de Russie ?Mais s'exprimer ainsi, ce serait n'avoir rien compris au message que nous laisse Alexis Navalny. Cet homme n'était-il pas un ouvrier de l'espérance ? Il a fait son devoir, et il nous invite tous à présent à prendre la relève, à être nous aussi, comme lui, à sa suite et à son exemple, des artisans de la paix du monde. Je retrouve une certaine parenté entre ce que vivait Navalny et le discours à la jeunesse adressé aux lycéens d'Albi en 1903, par Jean Jaurès, assassiné lui-même le 31 juillet 1914, à la veille de la Première Guerre Mondiale par un nationaliste : "Le courage, c'est de dominer ses propres fautes, d'en souffrir mais de n'en être pas accablé et de continuer son chemin. Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille ; c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel ; c'est d'agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l'univers profond, ni s'il lui réserve une récompense. Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques."Enfin, je me permets de souligner que plusieurs commentateurs, pas forcément croyants, ont souligné que Navalny était une figure "christique" ; en effet, à l'image du Christ, malgré les risques encourus, il avait fait le choix de retourner en Russie, pour pouvoir défendre de façon crédible la liberté du peuple russe, plutôt que de rester à l'abri en Allemagne. C'est quelqu'un qui, en toute connaissance de cause, avait fait le choix de donner sa vie. Dans un tel cas, la mort change de registre et de nature ; elle devient comme une ouverture par laquelle passe une qualité de témoignage et une force de libération. Alors, la mort n'est plus seulement quelque chose de terrifiant ; mieux encore, elle n'a plus aucun pouvoir. Au lieu d'être une force négative, elle devient une force infiniment agissante et indispensable, dans l'aventure de la vie et l'ouverture vers la liberté. Les exemples de Manouchian, de Beltrame, à la suite de Gandhi et de Martin-Luther King, en sont d'ailleurs des exemples semblables, également éclatants. "... Alors se réalisera la parole de l'Ecriture : "La mort a été engloutie dans la victoire. Mort, où est ta victoire ?"... Rendons grâce à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. Frères bien-aimés (...), votre peine n'est pas vaine dans le Seigneur". (1 Corinthiens 15/54-58)
Tout à fait solidaire avec ce qui est exprimé ici.
Des hommes, des femmes, sont des modèles, des sources d'inspiration. Alexeï Navalny en fait partie.
C'est un temps bien triste où nous voyons partir un tel personnage... Comme, dans un tout autre domaine, Robert Badinter, le 9 Février. Des figures importantes et charismatiques que nous n'oublions pas.
- soit vous inscrivez votre commentaire en cliquant sur la mention en noir, au bas de l'article concerné,
- soit, s'il vous est difficile de placer ce commentaire, vous l'envoyez par mail à cette adresse : olivier.gaignet@yahoo.fr Il sera alors publié, sans que soit citée sa provenance.
Quand vous aurez cliqué sur la mention en noir que j'ai citée ci-dessus, vous verrez un rectangle. Vous écrivez votre message à l'intérieur. Ensuite :
- soit vous cliquez sur URL si vous voulez mettre votre prénom, ou votre nom, et/ou aussi le lieu d'où vous écrivez,
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C'est tout ce qu'il y a à faire, et alors apparaîtra le rectangle orange : "publier commentaire". Vous cliquez dessus, et c'est parti...
N'hésitez pas à apporter des éléments complémentaires sur le sujet traité dans le billet. Vous pouvez également faire des remarques, à condition de rester dans les limites de la courtoisie et de la bienséance.
Bien sûr, ne sera publié que ce qui contribue à transmettre à tous joie et espérance !
Si vous remarquez que votre commentaire n'a pas été publié, ne vous inquiétez pas : il est possible que je me sois absenté quelque temps...
Voir ici la charte de bonne conduite et un mode d'emploi détaillé.
1 commentaires:
Tout à fait solidaire avec ce qui est exprimé ici.
Des hommes, des femmes, sont des modèles, des sources d'inspiration. Alexeï Navalny en fait partie.
C'est un temps bien triste où nous voyons partir un tel personnage... Comme, dans un tout autre domaine, Robert Badinter, le 9 Février. Des figures importantes et charismatiques que nous n'oublions pas.
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