Bonjour à vous !
Nous voici déjà le 12 janvier, et pas de billet sur ce blog depuis le 1° janvier ! Que se passe-t-il ? Mon ordi est-il en panne ? Est-ce que je peine à trouver un sujet ? Etais-je parti faire du ski dans les Pyrénées ? Suis-je mort peut-être ? J'ai reçu de nombreux mails et coups de fil d'interrogation à ce sujet, témoins seulement ces deux mails reçus ce matin :
Bonjour Olivier
J'ai appris que tu traverses une période de fatigue. Comment te sens-tu vraiment ?
Ta santé m'importe , et je suis là pour t'offrir mon soutien. Ta force intérieure est indéniable, et je suis convaincu que tu trouveras la détermination pour surmonter cela. Sache que tu es dans mes pensées. Prends soin de toi.
Tout en vous sachant bien entouré
avec l'Esprit Saint et ange gardien, l'affection de votre entourage, je
m'inquiète un peu de votre silence..
J'espère que vous vous reposez beaucoup et que nous vous retrouverons bientôt sur la toile.
A bientôt !
Simone
Tous vos témoignages d'amitié me touchent énormément ! Et heureusement, je ne suis pas mort ! Mais je viens encore de passer un sale quart d'heure il est vrai ! A Noël, j'avais pu rejoindre la communauté paroissiale pour les célébrations, ce que je n'avais pas pu faire depuis longtemps. Puis, j'avais eu la joie de recevoir le Sacrement des malades, en même temps que ma soeur, le 29 décembre, cependant, déjà, je ne me sentais pas bien. En effet, dès le lendemain de cette belle cérémonie, mon coeur a recommencé à faire des siennes ! Le caillot de 3cm et demi ? En tout cas, il n'y avait plus de bonhomme : une fatigue extrême et de grandes douleurs. L'on dit souvent que le Sacrement des malades permet une certaine rémission, quand ce n'est pas une petite amélioration de la situation ; cela n'a pas été le cas pour moi ! Ce qui ne veut pas dire que je n'y crois pas !
En cette période de fêtes, impossible de contacter un docteur, urgences fermées, je suis resté au lit plusieurs jours, dont le 1° janvier. Dès le 2 janvier, un médecin intérimaire a accepté de me recevoir, et sur le champ, direction les urgences. Là, au milieu d'une grande sale avec 40 à 50 brancards, j'ai attendu de longues heures.. Puis, examens sur examens : très grande fatigue du coeur ; ne tenant plus debout, je n'ai pu alors me déplacer qu'en fauteuil roulant !
Dans de telles conditions, on se sent vraiment tout petit ! C'est là que j'ai laissé se déployer dans mon coeur les bienfaits du Sacrement des malades. Pas la force de prier, mais seulement celle de me remettre entre les mains du Sauveur. Je recevais des coups de fil à l'hôpital, et je n'avais pas la force d'y répondre.
J'ai quitté l'hôpital le 5 janvier, avec, une fois de plus, de nouveaux médicaments, et suis resté encore au lit plusieurs jours. Tout cela pour expliquer pourquoi je n'ai pas donné suite à nombre de mails et d'appels divers. Je vais essayer, à présent où je me sens mieux, de rattraper mon retard.
En ces jours, j'ai souvent repensé dans mon coeur à ce bel appel biblique si fort : "Vois : je mets devant toi la vie et le bonheur, la mort et le malheur (...) Alors, tu vivras, et le Seigneur Dieu te bénira (...) C'est la vie et la mort que j'ai mises devant vous (...) Tu choisiras la vie pour que tu vives (...) En aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa voix et en t'attachant à lui. C'est ainsi que tu vivras !" (Deutéronome 30/15-20)
Evidemment, j'ai aussi beaucoup porté en moi-même l'immense douleur de ceux qui de peuvent être soignés comme je l'ai été, que ce soit à Gaza ou ailleurs. En offrant mes petites douleurs à leur intention.
Beaucoup d'entre vous m'ont dit qu'ils priaient pour moi, je ne sais comment vous remercier ! Mais c'est pour le monde entier qu'ils faut intercéder auprès du Sauveur.
En tout cas, portez vous bien ! Et encore merci à tous, avec mes voeux les meilleurs !
3 commentaires:
Bonsoir Olivier,
Merci pour l'humble partage de tes péripéties d'homme malade mais, comme tu le dis si bien, toujours bien là et vivant.
Prier pour le monde entier, ne nous empêche jamais de prier pour un ami, un voisin ou un proche. Dieu intercède auprès de tous et je ne pense pas que tu feras exception à cela...
Je te souhaite beaucoup de repos et pense toujours, très cher Olivier, s'il n'est pas déplacé de parler ainsi, que lorsque tu n'as pas la force de prier, tant de belles âmes autour de toi prennent le relais et prient pour toi... où que tu sois... où qu'elles soient !
En union de prière avec toi et au plaisir d'échanges à venir.
Amicalement et fraternellement,
Elodie
On ne peut vous souhaiter que le meilleur pour cette année en espérant de tout coeur que votre santé s'améliore.
Notre seule arme c'est la prière que nous portons, chaque jour, en toute confiance.
"Tu choisiras la vie."
Bonjour Olivier,
En ce début d'année, quand nous souhaitons nos meilleurs voeux à nos proches, à ceux que nous côtoyons, nous ajoutons "et surtout une bonne santé". C'est le bien le plus précieux pour vivre pleinement tous les instants que Dieu nous accorde chaque jour et profiter des personnes qui nous sont chères ou bien que l'on rencontre dans nos engagements, notre vie professionnelle, notre quartier.
Je ne peux que vous souhaiter une meilleure santé pour nous "régaler" de vos réflexions et surtout pour que vous puissiez vivre paisiblement et pleinement chaque jour et continuer d'être un témoin "actif"de l'Evangile.
Soyez assuré de mes prières pour vous et pour les délaissés de notre monde. Que la Paix revienne dans nos coeurs et sur la terre.
Prenez soin de vous Olivier et Merci !
Une lectrice du nord-est Vendée.
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