J'ai eu un bel échange récemment avec une amie d'enfance qui, toute sa vie, n'a cessé d'être attentive à chaque personne qu'il lui a été donné de rencontrer ; que ce soit au cours de la vie de tous les jours, comme à travers sa profession d'accompagnement de personnes isolées, malades ou en souffrances de toutes sortes. Beaucoup de temps passé à écouter, consoler, encourager... Un peu dans le sens de ce à quoi nous invitaient les deux lectures de ce mardi :
- "Consolez, consolez mon peuple, dit votre Dieu. Que tout ravin soit comblé !" (Isaïe 40/1-11)
- "...A la recherche de la brebis égarée..." (Matthieu 18/12-14)
Des textes que l'on a plaisir à méditer, et qui nous confortent dans notre tout humble accompagnement des personnes qui peuvent se confier à nous, ou plutôt, que le bon Berger nous a confiées.
Tandis que mon amie partageait son vécu à un prêtre de ses proches, celui-ci lui a posé la belle question suivante : "Et toi, est-ce qu'on te demande comment tu vas ?" Celle-ci lui a répondu alors : "C'est bien rare en effet !"
Ainsi va notre société ! Chacun a tant de problèmes il est vrai, qu'il ne lui est pas naturel de se soucier de ceux des autres, trop souvent. Mais heureusement, l'humanité est une immense famille ! Et comme nous y invite l'apôtre Paul : "Portez les fardeaux les uns des autres" (Galates 6/2)
Soyons d'attentifs bergers les des autres, "des bras qui rassemblent", pour reprendre la dernière phrase d'Isaïe dans cette première lecture. En effet, comme le rappelle la conclusion de l'évangile de ce mardi : "votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu."
Et tant pis si on ne parle pas trop de nous, si on ne se soucie pas trop de nous... Même si cela ne nous ferait pas de mal quelquefois !
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