A l'occasion de Noël et du nouvel an, un certain nombre d'amis et de correspondants m'ont envoyé des cartes de voeux auxquelles, ce qui n'est pourtant pas dans mes habitudes, trop fatigué, j'ai trop tardé à répondre.
J'essaye de me rattraper en ces jours ; mais, ne pouvant atteindre tout le monde par voie postale, par l'intermédiaire de ce blog, je vous fais part du message que je transmets ainsi largement à tous les amis proches et lointains !
Un certain nombre d’entre vous m’ont envoyé leurs voeux les meilleurs, à l’occasion de Noël et du nouvel an. Je leur en suis très reconnaissant ! A mon tour de vous présenter tous mes souhaits les plus féconds, dans la lumière de l’Espérance !
Suite à l’envoi de leur courrier,
certains d’entre vous m’ont dit avoir été surpris et inquiets de ne pas avoir
reçu de réponse. La raison : il se trouve que j’ai dû faire un long séjour
à l’hôpital, en cardiologie, à la Roche-sur-Yon, depuis le 21 décembre jusqu’en
janvier, et j’en suis ressorti très fatigué.
D’ailleurs, je commence, et un peu seulement, à émerger
En effet, l’on a découvert que j’avais le cœur très abîmé : il bat beaucoup trop vite, et de façon irrégulière, les artères sont calcifiées, les valves fichues, tandis que des caillots se baladent tranquillement…
Mi janvier, dans un premier
temps, on m’a fait comprendre que j’étais inopérable ! Mais par la suite,
j’ai tout de même reçu une convocation de la part des cardiologues de Nantes,
semblant revenir sur leur diagnostic : « Seriez-vous d’ accord
pour que l’on vous propose une nouvelle technique chirurgicale, en vue d’une
éventuelle opération ? » Bien sûr,
j’ai accepté, et j’en saurai davantage suite à ma consultation à Nantes le 1°
février
Pour l’instant, de retour à Bourgenay, je me retrouve au calme, avec un traitement assez lourd, et bien sûr la suspension de toute activité. Mais avec la chance d’être soutenu par les autres prêtres, Daniel et Jean-Guy, les Sœurs de Bourgenay, l'évêque qui m'a passé un coup de fil, le maire de Talmont qui vient de me téléphoner en ce jour, ainsi que les paroissiens qui se mettent en quatre pour me fournir de bonnes soupes et autres douceurs, m’aider à me déplacer, etc… Sans parler de l’accompagnement efficace, quasi quotidien, d’une équipe sympa d’infirmiers-ères de Talmont. Nul ne peut prendre soin seul de lui-même en effet !
Pardon, à vous qui m’avez envoyé de belles cartes de vœux, de ne pas vous répondre personnellement : je n’en ai pas encore la force ! Mais je n’en suis pas moins sensible à la fidélité de votre amitié ! Pour avoir des nouvelles ultérieurement, vous pouvez toujours venir jeter un coup d’œil sur mon blog, après le 1° février par exemple, si j'ai du nouveau. On verra pour la suite en effet. Quant au téléphone et aux visites, cela reste possible ; mais brièvement, car je me sens vite épuisé !
En tout cas, pour moi, se sentir fatigué, c’est une expérience nouvelle, qui m’invite à l’humilité et à l’abandon désormais, plus que jamais. Je me sens en communion avec tous ceux et celles qui, bien plus atteints que moi, continuent à se battre sans se décourager.
Bravo et merci à ce formidable monde des soignants qui, malgré la fatigue, les contraintes et les insuffisances de toute sorte, parviennent à accompagner au mieux tous ceux et celles qui leur sont confiés ! Belle année à vous dans l’Espérance !
1 commentaires:
Bonjour,
Je vous souhaite un prompt rétablissement.
Que la Ste Mère du Port de Bourgenay vous accompagne.
Elle est miraculeuse !
Marie Martin de Bruxelles.
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