Le rôle des animaux de la crèche
Ce lundi, mardi et mercredi, je vais vous présenter le rôle de tels ou tels animaux de la crèche.
Je reprends tout simplement ce que Roland Gautreau a présenté à ses paroissiens de Sainte Flaive des Loups lors de la veillée de Noël.
Comme il me l'a écrit : "si tu as envie de les faire parler sur le blog... à petites doses... A partir d'une idée prise dans "La Vie"... et un peu adaptée par mes soins... Pas si bêtes, les bêtes... et les animaux de la crèche, ça parle bien aux enfants... et à ceux qui gardent un coeur d'enfant !"
A méditer devant votre crèche ! Merci Roland !
1° Texte : l’ANE
Vous m’avez reconnu, je suis l’âne de la crèche. Et oui, j’étais là.
Pour faire le long voyage entre Nazareth et Bethléem, Joseph avait demandé à un ami de lui prêter son âne, pour permettre à Marie qui attendait la naissance de pouvoir faire un si fatiguant voyage. Quel honneur pour moi, la monture commune des pauvres gens du pays, de porter Marie et l’enfant qu’elle attend. Et nous voici arrivés à Bethléem. C’est le moment de la venue au monde de l’enfant Jésus. Les parents n’ont trouvé qu’un abri de berger, mais nous sommes à l’abri, et c’est là que Jésus est né. Je suis heureux, moi le petit âne gris, d’être là ; j’en « brais » de joie.
Je suis heureux, comme le sera l’ânon qui portera Jésus, lors de son entrée triomphale à Jérusalem et que les gens crieront : « Hosanna, voici le fils de David, c’est lui notre roi ! »
2° Texte : le BOEUF
Moi, le bœuf, j’étais bien tranquille au fond de mon étable, et voilà qu’un jeune couple vient trouver refuge auprès de moi. Joseph et Marie n’ont pas trouvé place dans les auberges de la ville. Laisser dehors un couple de voyageurs, ça ne se fait pas. Et en plus, la jeune femme attend un bébé. Et c’est dans l’étable qu’elle a accouché. Pauvre petit Jésus : naître ainsi dans ce froid de la nuit et il n’a pas une peau épaisse comme moi. Alors, en faisant attention, je me suis approché de lui, pour le réchauffer de mes naseaux tout fumants …
Devenu grand, cet enfant dira : « Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples », oui, le joug, c’est cette pièce de bois qui m’unit à un autre bœuf pour tirer la charrue : ça nous permet d’avancer ensemble.
Unis à Jésus, chacun peut avancer avec lui.
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