Récemment, j'ai eu la joie de donner le Sacrement des malades à un couple de paroissiens. Je leur avais demandé s'ils pouvaient mettre par écrit, en vue de cette cérémonie, ce qu'ils ressentaient par rapport à cet assaut de la maladie qui commençait à les fatiguer sérieusement. J'ai été bluffé par la qualité de leur témoignage, que je me fais un honneur de vous partager.
"En nous préparant à recevoir le sacrement des malades, on réalise qu’on est mortels ; on est
confrontés à notre propre fin, mais ce n’est pas grave ! Car si on a fait la paix avec l’idée de sa mort, on sait que Dieu est présent de manière permanente et on est en présence de ceux qui sont déjà
partis.
Paix avec soi-même, paix avec Dieu, paix avec ses proches !....
Le sacrement des malades, nous avons voulu le vivre avec des amis très chers, qui sont présents.
Mais aussi en prière commune avec nos enfants, nos frères et sœurs, la famille et quelques personnes
proches.
C’est un moment de réconciliation avec nous-mêmes, avec Dieu !
Alors que la maladie apporte souffrance et inquiétude, et qu'elle peut entamer le goût de vivre, le
sacrement. rappelle la dignité de chacun.
Nous attendons de ce sacrement un signe de la tendresse de Dieu ; il permet la réconciliation du
malade avec lui-même."
Et nous, comment nous situons-nous, face à l'éventualité de la mort ?
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Comme vous l'avez remarqué, l'écran me fatiguant les yeux, il m'est difficile de vous proposer plus de deux billets par semaine. Je m'en tiens donc à l'homélie du dimanche, que de toute façon je dois rédiger, et à un seul autre billet, en milieu de semaine.
Merci de votre compréhension !
1 commentaires:
Merci pour le partage de ce témoignage, Olivier.
En lisant ces mots partagés, on ressent en effet beaucoup de paix et de sérénité. Une certaine forme de tranquillité d'âme aussi.
Pour avoir accompagné plusieurs personnes "en fin de vie", souvent à travers la maladie, j'ai beaucoup appris sur la représentation que pouvait amener l'idée de la mort, souvent inévitable, chez les gens.
Comme il est dit dans ce témoignage, je pense qu'être en paix avec la mort est en lien avec la paix dans laquelle nous vivons, j'allais dire "de notre vivant".
Je crois que celui qui vit en paix avec soi, avec les autres, avec sa Vie et avec le Seigneur, partira en paix et vivra ce passage avec douceur, tendresse et sérénité.
Parce que oui, la vie, si difficile peut-elle être parfois, pour nous ou pour nos prochains, est aussi faite d'amour et de tendresse.
Tant que nous sommes vivants, nous pouvons toujours gagner en sérénité, en joie et en paix (et l'offrir en partage à notre entourage bien sûr) et cela jusqu'à notre dernier souffle.
Nous sommes si bien aimés et si bien accompagnés, du premier jour de notre naissance (peut-être même bien avant aussi) au dernier jour de notre passage sur Terre.
En ce mois dédié à Marie, comment ne pas penser que le moment de notre mort ne sera pas aussi un moment de profonde tendresse et d'extrême douceur. Remettons-nous en à Marie pour nous éclairer sur de point...
"Je vous salue Marie,
pleine de grâce
Le Seigneur est avec vous,
vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie,
Mère de Dieu,
priez pour nous,
pauvres pécheurs
maintenant et à l’heure de notre mort.
Amen"
Soyez et demeurez toutes et tous en Paix, aujourd'hui et à l'heure de votre mort !
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