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Vous avez des choses à dire...
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...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



jeudi 6 août 2020

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2439 : Le Liban, terre biblique, impérissable !



Une terrible catastrophe vient de s'abattre sur ce pays-frère qu'est le Liban.  Nous en sommes tous atterrés ! Je n'en dis pas plus, référez-vous à vos journaux.

Par contre, pour ne pas perdre toute espérance, déjà, il nous faut noter de très près les petits signes de relèvement de ce pays : cette pharmacienne interwievée en train de balayer son officine, entourée de jeunes armés de pelles pour dégager les débris : "je ne les connais même pas, et ils sont en train de m'aider..."  Des groupes de jeuens volontaires sont venus en effet des quatre coins du pays pour offrir leur aide et soutenir les personnes les plus touchées.

Je vous propose un article de Joseph W. Zoghbi, tiré du journal "L'Orient - Le Jour", le 1° quotidien francophone du Liban.  Il nous rappelle que nous avons une partie de nos racines dans ce pays.

Ainsi que le titre ce journal dans son édition de ce jour : 
                 "Balayer, nettoyer,  et surtout, RESTER  DEBOUT !" 

                                                                *******

   Pour ceux qui par ignorance ou par haine dénigrent le Liban et son cèdre, ils n'ont qu'à se référer à la Bible car c'est bien le commencement de tout. Je ne pense pas que leurs pays aient été mentionnés une seule fois, que ce soit dans la Bible ou dans les récits antiques. S'ils lisent, ce que je doute qu'ils le fassent, car leur chemin ne croise certainement pas la culture, ils pourront compter le nombre de fois où le Liban a été mentionné dans ce Livre saint qui est vénéré par les trois religions monothéistes. Mais pour leur rendre la tâche plus facile, car il est certain qu'ils ne sont pas assez cultivés pour le faire, le Liban, avec ou sans le cèdre, a été mentionné 70 fois dans ce Livre saint. Il n'est pas nécessaire d'alourdir le texte pour tout citer car ils peuvent bien faire la recherche eux-mêmes, ils pourront alors élargir leur savoir et dégager les œillères de leur champ de vision, mais nous donnerons quelques exemples.

Pour leur faciliter la tâche, l'un des plus beaux textes de la Bible est le Cantique des cantiques de Salomon où les deux fiancés ont donné le Liban en exemple pour se décrire. Les cantiques 3, 4, 5 et 7 en sont un exemple. L'un des plus beaux est mentionné dans le cantique 4 verset 15 « 4.15 » : « Une fontaine des jardins, une source d'eaux vives, des ruisseaux du Liban » ou le « 5.15 » : « Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, posées sur des bases d'or pur. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres. » Nous pouvons encore citer le livre de Jérémie 18,14 : « La neige du Liban abandonne-t-elle le rocher des champs, ou voit-on tarir les eaux qui viennent de loin, fraîches et courantes ? », ou dans le Deutéronome « 1,7 » (où Moïse exhorte son peuple au départ en lui rappelant les paroles du Seigneur à l'Horeb) : « Tournez-vous et partez, allez à la montagne des Amoriens et dans tout le voisinage, dans la plaine, sur la montagne, dans la vallée, dans le midi, sur la côte de la mer, au pays des Cananéens et au Liban, jusqu'au grand fleuve, au fleuve d'Euphrate. » Citons aussi les paroles du grand prophète Isaïe « 35, 2 » : « La gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et de Sarron, ils verront la gloire de l'Éternel. »

Un autre exemple est cité dans le Deutéronome, par la bouche de Moïse, œuvre écrite du temps du roi David qui relate des événements du temps de l'Exode et de la traversée du désert du peuple juif, conduit par Moïse, vers la terre de Canaan : « En ce temps-là, j'implorai la miséricorde de l'Éternel, en disant : Seigneur Éternel, Tu as commencé à montrer à Ton serviteur Ta grandeur et Ta main puissante ; car quel dieu y a-t-il, au Ciel et sur la Terre, qui puisse imiter Tes œuvres et Tes hauts faits ? Laisse-moi passer, je Te prie, laisse-moi voir ce bon pays de l'autre côté du Jourdain, ces belles montagnes et le Liban » (Deutéronome, 3, 23-25).

Il est certain que dans l'Ancien Testament, le Liban est cité plus de fois que Jérusalem, Damas, Canaan, l'Égypte, l'Euphrate ou le Tigre réunis !

Nous pouvons aussi citer Ézéchiel, le troisième des quatre grands prophètes, environ six siècles av. J.-C., donnant une vision inhabituelle du Liban :
« La parole de l'Éternel me fut adressée en ces termes : Fils de l'homme, propose une énigme, dis une parole à la maison d'Israël. Tu diras : Ainsi parle le Seigneur : Un grand aigle, aux longues ailes, aux ailes déployées, couvert de plumes de toutes couleurs, vint sur le Liban, et enleva la cime d'un cèdre. Il arracha le plus élevé de ses rameaux, l'emporta dans un pays de commerce, et le déposa dans une ville de marchands. Et il prit un rejeton du pays, et le plaça dans un sol fertile ; il le mit près d'une eau abondante, et le planta comme un saule. Ce rejeton poussa, et devint un cep de vigne étendu, mais de peu d'élévation ; ses rameaux étaient tournés vers l'aigle, et ses racines étaient sous lui ; il devint un cep de vigne, donna des jets, et produisit des branches. Il y avait un autre aigle, grand, aux longues ailes, au plumage épais... » (Ezéchiel, 17, 1-10).




Avec un tel passé, il n'est pas possible qu'un tel pays disparaisse...
Puisse-t-il compter sur tous ses enfants, et sur tous ses frères et soeurs du monde entier !

1 commentaires:


Amicale Anciens Mouilleron a dit…

Beyrouth n'a pas fini de compter ses morts, ses blessés, ses sans-abris. La solidarité internationale se déploie et elle tente de faire face à des détresses infinies qui vont durer très longtemps dans ce pays miné depuis trente ans au moins par les arrangements religieux et affairistes.
Beyrouth compte ses morts et les vautours n'ont pas attendu longtemps pour planer sur les cadavres et sur les ruines. J'ai entendu une professeur (!) de l'université appeler à guillotiner et à tuer les dirigeants des trente dernières années.
Chez nous, insensibles au drame des Libanais, il s'est trouvé des voix politiciennes pour crier à l'ingérence quand la France vient au secours d'un pays qui est plus qu'un ami. L'histoire, la culture, la langue, les amitiés font du Liban un pays frère.
La France, avant tous les autres pays, s'est mobilisée car c'est pour elle un devoir sacré. Tous les Présidents de la République précédents auraient certainement eu la même détermination et le même engagement auprès du Liban.
Que pouvons-nous faire? Aider, prier, espérer, croire comme le blog nous y invite que le Liban se relèvera un jour de cette catastrophe.

Gilles Bély