Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mardi 4 août 2020

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2437 : John Hume, un artisan de paix

Merci à Gilles pour cette intéressante contribution !


Le 31 juillet, Olivier partageait un moment profondément prophétique, le moment où, en Allemagne, les cloches de l'église catholique et celles du temple protestant ont sonné de concert, ensemble, pour saluer le départ d'une femme de bonne volonté.

Et voilà que nous apprenons aujourd'hui le décès de quelqu'un dont le nom ne nous dit sans doute pas grand-chose, un homme politique irlandais, John Hume. Il était catholique, il avait fondé le parti social démocrate d'Irlande du Nord. La guerre entre catholiques et protestants a fait 3 500 morts en trente ans dans ce pays de 4,5 millions d'habitants, déchiré entre les fanatiques de deux religions se réclamant du même Dieu, du même Evangile. On se souvient peut-être davantage du Bloody Sunday - le dimanche de sang - qui vit l'armée britannique tuer 13 manifestants pacifistes.

John Hume avait compris  que la solution n'est pas dans la victoire d'un camp sur l'autre, mais dans l'acceptation de l'autre et dans le partage. "La division, a-t-il dit, n'est pas dans une ligne sur une carte, mais dans les esprits et les cœurs de son peuple".

Son engagement et celui de David Trimble, le leader du camp protestant, avaient abouti, grâce aussi à la médiation du Président américain Bill Clinton, aux accords du Vendredi Saint 1998 qui ont permis d'apaiser un conflit toujours latent.

La disparition de John Hume, Prix Nobel de la Paix, en même temps que David Trimble, les hommages qui lui sont rendus partout dans le monde, nous invitent à nous souvenir aujourd'hui de ce que les conflits religieux, en France comme ailleurs, ont coûté de sang et de larmes. Au nom d'un même Dieu que l'on voulait s'accaparer. Tout en égorgeant ses frères.

"Heureux les artisans de paix, ils seront appelés Fils de Dieu."
                                                                                                                                                                            Gilles Bély

2 commentaires:


Elodie a dit…

Merci beaucoup, Gilles Bély et Olivier, pour ce partage.
C'est important de mettre en Lumière ces témoignages de Vie, d'Espoir, de Coeur et de Sagesse.

Ce fameux "Bloody Sunday" que l'on ne souhaite bien sûr pas revoir ni connaître a été immortalisé par le groupe U2 dans une chanson très connue du même nom "Blooy Sunday".
N'oublions pas aussi de souligner l'importance, auprès des Hommes et des Femmes Politiques, des Artistes qui sont aussi, au même titre que certains médias, les "donneurs de voix" et les témoins engagés, pour la plupart, des faits de notre époque...

Merci à eux pour leur audace et pour leur courage de s'exprimer et de témoigner, de ne pas fermer les yeux sur tout ce qui se passe en nous offrant toujours matière à penser, à voir et à réfléchir le monde tel qu'il est et comme nous souhaiterions peut-être qu'il soit !

olivier a dit…

"Mort de John Hume : l'Irlande pleure un libérateur et un émancipateur."
C'est le titre d'un excellent article paru dans la newsletter de "La Vie", auquel on peut se référer, dans "La Vie Quotidienne".