Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mercredi 6 mai 2020

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2362 : "Les temps nous invitent à prendre la parole..." (Gilles Bély)

Je ne me doutais pas que les réflexions exprimées sur ce blog feraient naître autant de commentaires, expressions et réactions. Mails, coups de téléphone se succèdent ces derniers jours. En ce mercredi, je vous livre deux contributions un peu plus développées que de simples commentaires.  Sachez que chacun de vous, chers amis blogueurs, a la possibilité ainsi d'exprimer son point de vue, pour l'enrichissement de tous !  L'Arche de Noé vous est grande ouverte... Merci à vous !

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Gilles Bély, de La Ferrière, près de la Roche-sur-Yon, qui a déjà rédigé les billets 2322 et 2341 : "Je partage de tout coeur, entre autres, ce que nous a dit hier notre ami Jean-Pierre. J'apporte ma contribution. Les temps nous invitent en effet à prendre la parole, à la soumettre et à la partager."


"La richesse des commentaires autour de la reprise des messes dans les paroisses à l'occasion du déconfinement à venir révèle, au-delà des bisbilles autour des dates, des questions essentielles pour nous tous, frères en Jésus-Christ, et pour l'Eglise que nous formons autour de lui.

Sans surprise, nous avons vu monter au créneau, quelques évêques ultra-conservateurs du Sud de la France, opposants résolus aux réformes entreprises par notre Pape François. L'évêque de Nanterre a même cru bon de s'emporter contre "le tropisme anticlérical et anticatholique du Président et du Premier ministre". Hallucinant… Se croit-il encore en 1905?

Si notre foi s'ancre vraiment dans l'espérance de l'Eternité, en serions-nous vraiment à supputer les jours? Bien sûr, nous sommes tous assoiffés, impatients de nous retrouver pour prier, célébrer et communier, dans nos églises et sur les parvis. Les dernières infos laissent espérer, dans de strictes conditions sanitaires, l'éventualité d'une ouverture pour la Pentecôte.

Mais nous ne sommes là que dans la temporalité. J'aurais aimé qu'au lieu d'être employé à l'invective et aux diktats, ce temps de distance soit pris pour réfléchir, comme nous y invite très justement Jean-Pierre. Grand merci aux évêques de Carcassonne et de Cayenne, à d'autres aussi je l'espère, de nous avoir indiqué le chemin.

L'abbé Mugnier (1853-1944), un prêtre libre, en disgrâce auprès du haut clergé parisien, fustigeait déjà une hiérarchie incapable de comprendre son temps. Et il redoutait "un catholicisme sans christianisme". Le Pape François, quand il dénonce les ravages du cléricalisme, ne dit pas autre chose. Et parfois, j'ai peur…"

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Vévette, quant à elle, prolonge le témoignage qu'elle a exprimé dans le billet d'hier.

" Merci Olivier de tous ces messages forts, qui vont dans le sens de la compréhension à l’égard de nos gouvernants qui font ce qu’ils peuvent dans une situation inédite et inconnue pour l’avenir. Ne soyons pas des enfants gâtés. Je dirais plutôt, comme nous dit François notre chef : sortons de nos églises pour partager le sort des malheureux qui nous évangélisent. J’ajoute :  nous serons jugés sur l’amour, et non sur le nombre de messes vécues, surtout passivement...


Merci également de tous ces élans pour une ouverture, pour un changement dans nos pratiques. Oui, nous devons bouger, bousculer nos habitudes, participer davantage à nos célébrations, faire du neuf afin de vivre plus intensément notre foi chaque jour en actes près des petits, des sans voix, des désespérés, des sans avenir, des oubliés, des migrants, des sans famille, de tous nos frères et sœurs qui souffrent. Il y en a à nos portes.

Je le redis, pour moi, c’est la manière la plus authentique de vivre l’eucharistie. La communion spirituelle nous engage, nous rend responsables, acteurs dans ce monde qui est le nôtre, tout en chantant : Seigneur, que ma bouche chante ta louange et que viennent les jours de justice et de paix...

Pardon encore d’être si longue, je ne sais pas faire court.           Fraternellement !"

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Sur le même sujet, ne manquez pas l'excellent article de Bertrand Révillion sur le "Ouest-France" de ce mercredi, page 06 en fin de journal.
                                                                                                                                      

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