Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mercredi 30 janvier 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.617 : "Est-ce que vous vous habituez ?"

"Est-ce que vous vous habituez ?" La question m'a encore été posée hier à deux reprises. Quand j'écrivais dans mon billet d'hier que la fraternité n'était pas un vain mot, j'en perçois la confirmation en permanence. Le soutien reçu des paroissiens est assez extraordinaire. De la même façon, je me souviendrai toujours de l'accueil reçu lors de mon arrivée au Mali, il y a déjà de longues années, tandis que le président du conseil paroissial  -  une instance qui alors n'existait pas encore en France  -  m'avait dit, lors de ma première messe dans cette paroisse de Bamako : "Désormais, vous êtes loin de votre famille ; considérez à présent que, votre famille, c'est nous."
Ce malade que je suis passé visiter hier, alors que je l'interrogeais sur sa maladie, s'est alors empressé de me demander, avec un grand sourire, malgré son mal, si je m'habituais ; et il me l'a demandé à deux reprises. Je lui ai alors raconté comment j'avais été accueilli. Je lui ai parlé de tous ces paroissiens qui sont venus s'enquérir de la façon dont j'étais installé, ou me demander si je manquais de quelque chose.
Je pense à tous ceux et celles qui, cette semaine encore, ont ciré le parquet de ma chambre, réparé des volets et, il y a peu de temps, retapé mon bureau, changé les rideaux, installé des tringles, déplacé meubles et radiateurs, etc.
C'est vrai que, pour avoir l'esprit libre et pouvoir donner plus de temps à la pastorale, il est important pour un prêtre d'être dégagé des soucis matériels. Merci à vous, chers paroissiens, souvent anonymes, merci aussi à tous ceux dont je n'ai pas cité les tâches, pour l'avoir si bien compris, fraternellement !

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