Bonjour Olivier
En
lisant vos derniers messages que je n'ai pas suivis depuis de
nombreuses années, je m'aperçois que vous avez eu des soucis de santé
très préoccupants. J'ai compris que vous alliez mieux, j'en suis
heureuse pour vous et vos proches.
Je prends ma plume parce que j'ai besoin de vider mon sac, face à l'évolution de l'Eglise catholique que je ne comprends plus.
Chez moi, le
curé actuel gère une paroisse élargie
avec de nombreuses responsabilités et occupations diverses tous azimuts.
La
communication, au journal, des infos concernant la paroisse, ne semble
pas sa priorité : aussi après l'avoir sollicité deux fois pour des
articles, j'ai abandonné. Lors des célébrations, il est extrêmement
exigeant sur des points précis du rite, comme les gestes de
recueillement au moment de l'offertoire ; mais le manquement à certains de
ces gestes est-t-il plus important que la présence à la célébration
elle-même ? A telle occasion (...), il a
vertement incriminés certaines personnes, pour un geste non pratiqué par certains, des fidèles non habitués bien entendu. Je pourrais vous citer d'autres exemples qui
me gênent beaucoup : pour moi, les rites sont au service du message de
l'Evangile ; celui-ci étant premier. "Le bon pasteur n'est-il pas en
charge de la brebis égarée en premier, avant de se préoccuper du
troupeau qui suit son chemin sans dévier ?"
Notre
société perd la boule avec des responsables politiques qui nous
abreuvent de mensonges (pas tous) et de discours de haine. Les chrétiens,
dont le premier commandement, si je ne me trompe, c'est "Aimez-vous les
uns les autres", ne doivent-ils pas se recentrer sur cet essentiel ? Je
vous assure que la pratique de nos amis de l'Eglise Réformée me semble
plus juste et mieux adaptée à notre époque, avec un souci de lier
davantage l'actualité, la société et le message évangélique. J'avoue que
je suis plus sereine au milieu des protestants qu'en compagnie de
certains catholiques actuels.
Comme vous le
savez, nous avons fait
des milliers de kilomètres sur les chemins de Saint Jacques. L'ouverture
à l'autre, aux autres croyances et à ceux qui ne croient pas, on
l'expérimente chaque jour en marchant ou en accueillant à notre maison.
Amical souvenir.
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Billets les plus lus :
Je dispose d'un petit compteur personnel sur mon blog.
Les plus lus, et de très loin, depuis le 1° janvier 2025 jusqu'à ce jour :
- Une vie bouleversée 1° janvier
- Hommage aux soignants 18 janvier
- J'ai décidé de remarcher 23 janvier
1 commentaires:
Bonjour, Olivier.
Vaste débat… Depuis quelques semaines, je me ressource en observateur intéressé dans un contexte tout autre que celui des réalités - souvent affligeantes, de l’avis de beaucoup - vécues, subies dans l’Église du 85.
La tentation d’une globalisation partant de constats locaux, dans telle ou telle paroisse reste certes prégnante, mais susceptible d’être qualifiée d’injuste au regard de ce qui, heureusement, fait exception.
« L’arbre pourrit par la racine… » Celle, la racine, des maux qui rongent de l’intérieur l’Église qui est en Vendée est davantage du côté de sa gouvernance que de celui de celles et ceux subissant les comportements des « en haut d’en-haut » seuls à avoir voix au chapitre💁🏾♂️ Il y aurait tant et plus encore à relever et déplorer à ce propos. Quel bilan et pour quel nouvel élan y aura-t-il, dans le contexte où les petits barons [qui ont vu s’ouvrir devant eux comme un boulevard de toute-puissance avant l’arrivée de l’évêque actuellement en fin de mission pastorale] se sont constamment sentis investis de pouvoirs de super-clergymen. Carte blanche pour tout et n’importe quoi, et gare à qui oserait questionner leur impérium 😬 Vivement la mise en question de ce qui est devenu un pouvoir de nuisance au grand dam de ceux et celles que ces barons voient en « vulgus pecus »🙏🏽 Et tant pis si, aux yeux de ces potentats, j’aggrave mon cas de (supposé) mécréant et suppôt du diable…
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