Hier, c'était la Journée mondiale de prière pour les migrants.
Alors que, dans notre pays, en Europe et ailleurs, la venue et la présence des migrants est plutôt mal perçue, y compris par de nombreux pieux catholiques, le pape remet les pendules à l'heure.
Il a le courage de nous rappeler que nous ne sommes en rien propriétaires du pays dans lequel il nous a placés.
Comment en effet avons-nous pu oublier ce passage du Lévitique 25/23 : "Ce pays est à moi et vous êtes chez moi des hôtes et des gens de passage."
Traduction de la TOB : "Ce pays est à moi ; vous n'êtes chez moi que des émigrés et des hôtes."
Autrement dit, cette terre sur laquelle vous vivez (la France, l'Europe, Israël...) ne vous appartient pas, elle appartient à Dieu !
Et en conséquence, tout humain a le droit de vivre sur quelque terre que ce soit ici-bas !
Prière
Dieu, Père tout-puissant
nous sommes ton Église pèlerine
en chemin vers le Royaume des Cieux.
Nous habitons chacun dans nos pays
mais comme si nous étions des étrangers.
Toute terre étrangère est notre patrie,
mais toute patrie est pour nous une terre étrangère.
Nous vivons sur la terre,
mais nous sommes citoyens du ciel.
Ne nous laisse pas devenir les propriétaires
de cette partie du monde
que tu nous as donnée comme demeure temporaire.
Aide-nous à ne jamais cesser de marcher,
avec nos frères et sœurs migrants
vers la demeure éternelle que tu nous as préparée.
Ouvre nos yeux et nos cœurs
pour que chaque rencontre avec ceux qui sont dans le besoin
devienne une rencontre avec Jésus, ton Fils et notre Seigneur.
Amen.
2 commentaires:
Je présume [peut- être à tort ou… pas] que le prêtre du 85 qui, un jour de 2008, éructait sans complexe (autre que celui de raciste imbu de sa supériorité supposée innée) que je n’avais point place ici du fait de ma couleur [j’ai le tort, pour ce sieur, d’être né nègre et en pays lointain] se fait une toute lecture de ce que dit la Bible censée être sa référence constante 😬
Lire : … une tout autre lecture… [Avec mes excuses pour l’omission de « autre » sans lequel le texte initial était peu ou prou mal ficelé.]
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