Xavier Sartre – Cité du Vatican
«L’Église est femme». Le Pape François est très clair. Préférant consigner le discours qu’il avait préparé pour cette audience, il a centré ses paroles sur un fait qui ne lui a pas plu: «un, deux, trois, quatre femmes. Les pauvres!», s’est-il écrié en se rendant compte que parmi la trentaine de personnes réunies autour de lui, il n’y avait au total que cinq femmes théologiennes. Bien trop peu aux yeux du Pape pour qui «la femme a une capacité de réflexion théologique différente de celle que nous avons, nous les hommes».
François a donc insisté, notant que «si nous ne savons pas comprendre ce qu’est une femme, ce qu’est la théologie d’une femme, nous ne comprendrons jamais ce qu’est l’Église». «Un des plus grands péchés que nous avons commis est d’avoir “masculinisé” l’Église», a-t-il constaté. Et pour résoudre cet état de fait, il faut bien comprendre que des deux principes, pétrinien et marial, c’est le second qui est «le plus important», «parce qu’il y a l’Église épouse, l’Église femme, sans se masculiniser».
Conséquence pour François de ce constat: il faut augmenter le nombre de femmes membres de la Commission théologique internationale, mais surtout, il faut «réfléchir» sur ce principe d’Église épouse et femme pour «démasculiniser l’Église». …….
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