En cette fête de la Toussaint, l'une des urgences, c'est le retour du monde à la Paix.
Qui ne connaît la prière pour la paix attribuée à saint François d’Assise ? Sa popularité est grande.
Elle est citée dans bien des réunions internationales, religieuses, ou même politiques.
Elle est la prière préférée de Mère Teresa et de ses sœurs, adoptée par Mgr Desmond Tutu. Elle sera citée à l'occasion par Bill Clinton ou Margaret Thatcher. Elle est traduite en chinois et priée au Japon par des enfants bouddhistes. Et bien sûr, la Journée mondiale de la paix organisée par Jean-Paul II à
Assise en 1986 augmentera encore sa réputation universelle.
Elle ne parle ni de la Bible, ni de Jésus, elle est comme une merveilleuse prière universelle. Ni sentimentale, ni imagé, mais ouverte à toute religion, à toute culture.
C'est le paradoxe de cette prière ! On ne sait pas qui a tenu la plume en l'écrivant, mais François d'Assise, mort il y a presque 800 ans, n'était pas loin ; il en reste toujours tout proche, il en est comme le parrain, car elle lui ressemble de façon étonnante, puisqu'elle ne parle que de paix, d'amour, de pardon et de joie !
«Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix !
Là où est la haine, que je mette l'amour.
Là où est l'offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l'union.
Là où est l'erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l'espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer.
Car c'est en se donnant qu'on reçoit,c'est en s'oubliant qu'on se retrouve, c'est en pardonnant qu'on est pardonné, c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie.»
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