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...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



dimanche 20 novembre 2022

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2790 : Ce n'est pas la fin de l'Eglise !

 Avec tout ce que l'on apprend en ce moment, l'on serait tenté de penser que s'en est fini de l'Eglise, et que nous en arrivons au commencement de la fin.  D'ailleurs, dans son ouvrage "L'Archipel français", publié au Seuil en 2019, le politologue Jérôme Fourquet déclare même ceci : "Il y a une déchristianisation croissante qui mène à la "phase terminale" de la religion catholique... Si cette tendance se confirme, on estime que 2048 pourrait être l'année du dernier baptême, et 2031 celle du dernier mariage catholique.  On pourrait même voir la disparition totale des prêtres français en 2047 !"

Sans doute l'Eglise catholique traverse-t-elle une étape difficile, il ne faut pas se boucher les yeux !  Mais n'en est-il pas ainsi depuis 2000 ans ?  Me reviennent à l'esprit les cours d'histoire de l'Eglise reçus au grand séminaire, lorsque le prêtre qui était notre professeur d'histoire, le père Arsène Bulteau, que nous surnommions avec affection "mon bon Monsieur", nous permettait de découvrir la vie de l'Eglise au travers des siècles ; avec son lot de scandales, de croisades, de massacres, d'inquisition, de fourberies, de guerres de religions, d'opprobre et en un mot, de péché.

Bien sûr, il ne nous parlait pas que de ce qui était négatif, et il a su nous apprendre à aimer l'Eglise ; il nous a surtout permis de comprendre qu'elle était à la fois pécheresse et sainte, que le mal n'aurait pas sur elle le dernier mot, et qu'elle avait les paroles de la vie éternelle.  A la suite des faits ci-dessus, l'Eglise aurait dû s'écrouler 100 fois ! J'ai retenu l'un des bons mots du père Bulteau, plus qu'une boutade, une réflexion qui garde encore toute son actualité de nos jours : "Si l'Eglise n'était pas divine, il y a longtemps que les curés l'auraient tuée !"

Lorsque, comme nous le rappelons en cette fête du Christ-Roi, Jésus a été mis en croix, les politologues de l'époque auraient sûrement pu prédire qu'il en était fini de sa royauté, et que son message de délivrance serait vite oublié.  De la même façon, même en nos jours enténébrés, veillons à ne pas enterrer trop vite l'Eglise - Corps du Christ, qui est beaucoup plus large que "l'église-hiérarchie".  Pour ne prendre que cet exemple, la conduite scabreuse de papes comme Nicolas V, Pie II, Sixte IV, ou encore Alexandre VI, qui a eu plusieurs enfants (revoyez votre histoire), rien de cela n'a fait chuter l'Eglise définitivement...  Et pourtant !

Puisse l'Eglise actuelle fixer davantage son regard sur le Christ roi-serviteur, et se laisser ainsi renouveler en profondeur, dans l'esprit des Béatitudes.  Ceci est d'ailleurs une tâche qui est confiée à chaque membre du Peuple de Dieu, et non pas au clergé seulement.

En tout cas, comme le disait justement Georges Bernanos : "La grande entreprise divine ne saurait être compromise par la médiocrité de ses instruments."

De son côté, François Mauriac déclarait : "A ceux qui me demandent si je désespère de l'Eglise, je réponds ce que je crois profondément : qu'elle est la dernière chance au monde."

2 commentaires:


Denise a dit…

Dans cette fête du Christ-Roi, Jésus insiste sur cette royauté d'amour et de service : "Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume." demande le voleur condamné avec lui, et la réponse à cet homme proche de la mort:" aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis." Dans le Royaume de Dieu, il y a de la place pour ceux que l'on ignore : les pauvres, les blessés de la vie, les rejetés. Ce Royaume d'amour et de service peut commencer dès aujourd'hui dans nos familles, dans nos paroisses, dans le monde.
Le Royaume de Dieu s'installe chaque fois :
-qu'une mère veille sur son enfant malade.
- qu'un mari prend soin de son épouse diminuée par la maladie d'Alzheimer
-qu'un chrétien porte la communion à un handicapé.
-qu'une bénévole visite des personnes hospitalisées etc.
Chacun peut trouver sa façon d'établir le Royaume de Dieu dans l'esprit des Béatitudes.
" Une tâche qui est confiée à chaque membre du Peuple de Dieu."
Merci de nous le rappeler dans ce commentaire en nous invitant à fixer notre regard sur le Christ roi-serviteur.

paroissienne a dit…

Un commentaire qui donne de l'Espérance.

L'Eglise ne peut pas disparaitre malgré nos doutes ou nos peurs car elle est l'Eglise-Corps du Christ