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Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
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...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



vendredi 4 février 2022

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2704 : "Vieillir dans la dignité" (Jacques Gaillot)

 Merci à Jean Métay, responsable de SEL 85 (Solidarité, Eglise en Liberté), pour le partage de ce texte fort de Jacques Gaillot.


Nous sommes plus enclins à revendiquer notre droit à mourir dans la dignité, qu’à celui de vieillir dans la dignité. Mais la parution du livre « Les Fossoyeurs » sur la maltraitance dans certains Ehpad, remet au premier plan l’étape de la vieillesse.
 
Les révélations de cet ouvrage nous bousculent, nous révoltent, nous anéantissent.
 
Aujourd’hui, la vieillesse devient un cauchemar planifié, par une course au profit qui l’emporte sur toute autre considération.
 
Un être humain n’est pas réduit à ce qu’il produit ou à ce qu’il consomme. La dignité d’une personne n’est pas à vendre ou à louer. Elle ne doit jamais être perdue. Ces maltraitances attestent qu’on n’a pas su reconnaître la dignité de nos aînés, ni comprendre que ces personnes du grand âge avaient autant besoin de respect que de soins.
 
Si l’humain avait été placé au cœur de ces maisons de retraite, tout le monde serait gagnant.
 
Vieillir, n’est-ce pas tout perdre, au gré du temps ? La solitude est la grande épreuve. La tendresse, si nécessaire, semble disparue. Les personnes âgées ont un grand besoin de relations humaines chaleureuses où elles se sentent accueillies, écoutées, aimées. Nul ne survit au manque d’amour. N’en réchappe que la personne qui est aimée.
 
Il n’y a pas de vie perdue quand on aime. Une vie animée par l’amour est source de fécondité. C’est ainsi qu’on peut grandir en humanité. Se donner aux autres, n’est-ce pas le secret de ne pas mourir ?
Nous avons à bâtir une société où personne ne sera laissé de côté. Une société où les anciens auront leur place et seront honorés.
 
« Les personnes âgées sont comme les racines d’un arbre : si elles sont exclues de la société, l’arbre meurt.» (pape François)
 
Jacques Gaillot
Evêque de Partenia
Paris, 4 février 2022

1 commentaires:


Elodie a dit…

Quel partage, Olivier !
Je n'ai pas lu le livre dont il est question mais rien que le titre en dit déjà beaucoup.
C'est si important de pendre soin "des anciens". La crise sanitaire avec la covid a amené et imposé aussi tant de distance entre les grands parents et les enfants /petits-enfants, mais également entre les soignants et les malades ou résidents d'ehpad. La tendresse a été également, plus encore pour nos aînés que pour nos enfants, reléguée à un plan inférieur voire même inexistant. Des soins, des attentions qui étaient déjà présents mais pas toujours suffisants se trouvent aujourd'hui encore amoindris.
C'est à chacun qu'il revient de prendre soin des anciens, quels que soient les liens de parenté. Parce qu'ils sont nos aînés et parce qu'ils nous ont tant (tout) donné, même si nous ne savons pas mesurer tout cela, nous devons les traiter avec Amour, Reconnaissance, Tendresse et Respect. Autant que nous le faisons avec nos enfants.

Quant aux maltraitances faites aux personnes âgées comme à toute autre personne vulnérable, que dire si ce n'est : PARDON !

PARDON pour toutes ces souffrances !
PARDON pour toutes ces ignominies !

« Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »

Pardonne-nous !