Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
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Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



lundi 15 novembre 2021

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2673 : Parlons aussi de la face lumineuse de l'Eglise !

A l'occasion de la Journée mondiale annuelle des pauvres, initiée par le pape François en 2016, il a été décidé, sur les paroisses de Talmont et Jard-sur-Mer, de donner la parole aux bénévoles du Secours Catholique.

A cette occasion, très symboliquement, ce sont des femmes qui sont intervenues au moment de l'homélie dans les diverses églises de nos deux paroisses.  Nous les prêtres nous contentant d'introduire leur intervention et d'en tirer en finale quelques appels. 

 L'équipe locale du Secours Catholique, qui compte entre 25 et 30 bénévoles motivés, a retenu plusieurs faits d'entraide fraternelle, pour en faire part aux assemblées.

Après avoir donné beaucoup de place aux abus dans l'Eglise, il est temps de mettre en valeur les gestes de fraternité, si simples soient-ils, qui font honneur à l'Eglise et à l'humanité !

                                                                     =o=o=o=o=

Carmen* nous avait été signalée par une Assistance Sociale pour que nous lui apportions une aide alimentaire. Elle arrivait d’Espagne avec ses 2 très jeunes enfants, sans permis de conduire et sans travail.

Tous les 15 jours, Louis* allait chercher Carmen à son domicile pour l’amener au Panier Talmondais faire ses achats grâce aux dons du Secours Catholique. Louis l’emmenait pour tous ses déplacements, médecin, pôle emploi, permanences administratives, etc… Une relation de confiance et de fraternité s’était instaurée jusqu’au jour où les parents de Carmen ont réussi à lui trouver un appartement sur Paris afin qu’elle se rapproche de sa famille.

 

Isabelle* a frappé à la porte du Secours Catholique, envoyée par l’Assistante Sociale. Elle avait besoin d’un taxi pour une consultation médicale. Monique*, une bénévole, accepte de la transporter pour ce rendez-vous.

Ce jour-là, Isabelle partage ses problèmes avec confiance auprès des 2 bénévoles présents. On lui remet un bon de carburant et de l’alimentation.

Isabelle vit très isolée mais nous l’appelons et nous déplaçons souvent pour maintenir le lien et petit à petit, une relation de confiance se crée.

 

Depuis les dernières élections municipales, les membres du Secours Catholique du Talmondais sont présents dans 7 Centres Communaux d’Action Sociale du secteur. Dans plusieurs communes, un véritable partenariat a été institué : quand une Assistante Sociale signale une personne en situation précaire, le CCAS et le Secours Catholique se concertent pour répondre au mieux et le plus vite possible à la situation.

Dans une commune, le CCAS organise une collecte de jouets en bon état ou de friandises au mois de décembre : ces dons sont utilisés dans le cadre de l’arbre de Noël organisé par le Secours Catholique. A cette occasion, les parents sont invités à venir choisir pour leurs enfants des jouets qui seront donnés par le Père et la Mère Noël, lors de l’arbre de Noël.

    (* ce sont des prénoms d’emprunt)

 

 Vous avez peut-être remarqué, dans le "Ouest-France de ce samedi 13 novembre, le courrier d'un lecteur de la Mayenne posant cette question : "que veut dire "être chrétien" en 2021 ?  Croire, prier, recevoir des sacrements ?"

Eh bien non, cela ne suffit pas !  Etre chrétien, cela signifie aussi avoir, envers les personnes pauvres ou en difficulté que nous côtoyons, une autre façon de nous situer, au nom de l'Evangile.

Je termine cette homélie avec un appel extrait du message du pape François à l'occasion de cette Journée mondiale des pauvres :

"Nous sommes appelés à découvrir le Christ dans les pauvres, à être leurs amis, à les écouter et à les comprendre."

Car dans le coeur et la vie des pauvres, Jésus est présent.  Merci aux bénévoles du Secours Catholique de nous le rappeler !  

 

 

 

 

 

8 commentaires:


Anonyme a dit…

et merci aux bénévoles du SECOURS POPULAIRE

Anonyme a dit…

et merci aux bénévoles des RESTO du COEUR

Olivier Gaignet a dit…

Je n'ai pas pour habitude de publier les commentaires anonymes.
Je n'ai me pas l'anonymat.
L'anonymat n'a jamais fait avancer la fraternité en effet.
Et encore moins la transparence.
Je rappelle que le sujet du billet était de faire ressortir qu'il y a dans l'Eglise des personnes et des services qui font honneur à ce qu'est l'Eglise de Jésus-Christ.
Tel n'est pas l'objectif des restos du coeur ni du secours populaire.
Qui ne souhaiteraient pas, je pense, être associés à la face lumineuse de l'Eglise dont je parlais...
Leur témoignage, profond et vrai, est en effet d'un autre ordre, que je respecte d'ailleurs tout à fait, évidemment !
Message à la personne qui a publié ces 2 commentaires : la prochaine fois, ne restez pas dans la peur de donner votre prénom.

Merci !

Elodie a dit…

Merci pour cette mise en lumière des bénévoles du secours catholique. Tout le travail qui est fait, parfois dans l'ombre, par les bénévoles, est remarquable. Je suis toujours interpellée de lire ou d'entendre parler "des pauvres". Non pas qu'il faille fermer les yeux sur cette partie de la population, bien au contraire, car beaucoup ont besoin d'aide et de soutien. L'on sait aussi qu'il est plusieurs fois question de "pauvreté" et de "pauvres" dans la Bible.
Seulement je m'interroge toujours sur le sens de ce mot "pauvre" aujourd'hui dans la pensée des gens et dans notre société. J'ai plusieurs fois rencontré des "pauvres" qui n'avaient rien de pauvre en apparence mais dont par exemple le Cœur ou la santé avait été apauvris par les aléas et les épreuves de la Vie. L'appauvrissement social, l'appauvrissement psychique, l'appauvrissement physique, l'appauvrissement d'entourage familial sont aussi, il me semble, tout autant que les "pauvres financièrement parlant", à prendre en considération car cela aussi peut réellement sauver des vies, des cœurs et des Humains.
Je vois l'importance des Pauvres dans la Bible, mais il est intéressant et tellement riche de ne pas toujours faire l'amalgame avec la pauvreté financière.
De la même façon que l'on peut être riche de Tout, par la Générosité de Dieu à notre égard, l'on peut également être pauvre dans bien des domaines, lorsque l'on se sent éloigné ou abandonné de Dieu.
Cela est aussi à prendre en compte.

La pauvreté est partout, dans tous les milieux sociaux, et en chacun de nous aussi si l'on a l'humilité de se regarder en face et d'explorer tous nos recoins. Il est illusoire de croire qu'il suffit d'avoir de l'argent pour être riche. Bien sûr, cela apporte une aisance dans la "gestion du quotidien" mais les soucis, les peurs, les craintes, les difficultés, sont autres.

Tendre la main, au pauvre comme à tout prochain, l'écouter, lui parler, échanger avec lui, lui offrir de son temps, de son Amour et de sa considération, c'est accepter de perce-voir ce qui nous relie les uns aux autres, dans des chemins de vie parfois bien différents ou très proches ; c'est aussi reconnaître la part de Dieu en l'autre en lui offrant la part de Dieu en nous. Tendre la main, aimer et soutenir son prochain, quel qu'il soit, c'est se rappeler qui l'on est et d'où l'on vient. C'est constater à chaque fois que Dieu est parmi nous, partout et en chacun.

À l'approche du froid, de l'hiver et de Noël, n'oublions pas de tendre la main aussi aux frères et sœurs, dont des enfants, des personnes malades et des personnes âgées, qui vivent dans la rue, dans les parcs, etc. etc. etc. Et qui parfois se font refuser l'entrée des foyers ou hébergements d'accueil parce que leurs compagnons de route (souvent des chiens), qui sont aussi leur protecteur et parfois même leur seul lien affectif, ne sont pas acceptés dans ces lieux.
Je vais prier aujourd'hui particulièrement pour tous les pauvres, les pauvres en apparence, et ceux dont on parle moins et qui ont été "intérieurement" appauvris.
Encore merci à tous les bénévoles de toutes les associations humaines et sociales à vocation fraternelle.

Thérèse a dit…

Bonjour Olivier
Parlons aussi de la face lumineuse de l'Eglise
Merci du message d'Élodie .☀️
Elle explique très bien et donne les détails de ce qu‘est la pauvreté .
Olivier merci de transmettre les commentaires anonymes .
Comme tu dis tu n'aimes pas l'anonymat .
Moi tu sais je n'aime pas du tout .
Ça n'a jamais fait avancer la fraternité et encore moins la transparence .
Mais parfois on à besoin de ses commentaires anonymes pour comprendre les personnes leurs comportements , les rumeurs autour de nous .
Les rumeurs parlent de la vie .
Ne pas rester dans la peur .
Mais analyser le pourquoi ?
Avec tous les abus dévoilés dans l'église maintenant tout doit-être transparent .
Merci tu as beaucoup de courage. .
Merci infiniment .
Amitié

Elodie a dit…

Merci pour vos commentaires intéressants, Thérèse et Olivier, sur le thème de l'anonymat. Je ne suis pas totalement d'accord pour dire que l'anonymat ne fait pas avancer la fraternité.
Est-il besoin de connaître le nom d'un Frère ou d'une Soeur pour le considérer comme tel ?
Je ne sais pas...
Est-il besoin de savoir qui est la personne que nous avons en face de nous ou derrière l'écran pour la considérer telle qu'elle se présente à nous, face à nous ?

Je sais que pour entrer dans l'Eglise il y a cette importante notion d'Appel où chacun est appelé par Dieu à venir à Lui et à Le rejoindre.
Je crois qu'au-delà du nom de chacun, ce sont les Âmes et les Coeurs qui parlent et ce sont eux qui répondent à l'appel de Dieu.
L'on peut considérer que l'anonymat ne fait pas avancer la fraternité, et je le comprends ; mais nous pouvons aussi respecter le choix de certains de rester "dans l'ombre". L'important étant de toujours être respectueux dans ses propos et d'entamer une discussion.
Je ne crois pas que l'anonymat soit seulement une porte fermée au dialogue.
Pour certains cela peut être plus facile, plus simple.
Ne pourrions-nous pas laisser chacun aller à son rythme et suivre son chemin ?
L'important n'est-il pas d'être simplement en marche, de cheminer, un pas après l'autre ?

Laisser un commentaire sur le blog d'un prêtre, bien qu'a priori en semi-retraite, ce n'est tout de même pas rien ! Je trouve même que c'est un grand pas de fait !

Tant qu'il n'y a pas d'insultes ni de mépris, tant que les choses sont dites avec respect, ne devrions-nous pas toutes et tous pouvoir les lire, les dire, les écouter et les entendre, en discuter ensemble, avec ou sans anonymat ?

Anonyme a dit…

mon prénom Christian
suis donc plus anonyme !

Chritian

Olivier a dit…

Merci Christian !
Et bravo pour votre bel engagement au sein du Secours populaire et des Restos du coeur.
Qui font honneur à l'humanité grâce à leurs généreux militants !