En ce temps de crise, d'incertitude, que nous traversons, alors que nous sommes limités dans nos rencontres familiales, professionnelles et sociales, tandis que l'ombre semble s'étendre sur la terre, nous avons envie de crier vers le Ciel... Il n'est quand même pas possible que le Sauveur ait abandonné définitivement ses enfants à ce virus diabolique et destructeur !
En fait, loin de nous avoir oubliés, Dieu, à travers cette pandémie, nous fait un grand signe, que peut-être nous ne voyons pas, ou ne comprenons pas. Mais prenons-nous assez de temps, dans l'ordinaire de nos vies, pour chercher le Sauveur, pour l'écouter ? Quand on voit que tout le monde se précipite, le pape en tête, pour se faire vacciner, c'est bien ! Cependant, si la pandémie recule, et c'est tant mieux, le problème sera-t-il réglé ? Pourrons-nous retrouver le cours de notre vie tranquille comme avant ?
Absolument pas ! Surtout s'il n'y a pas en même temps un profond sursaut spirituel, au coeur des nations. L'écrivain Georges Bernanos avait une phrase terrible à ce sujet : "On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure."
Nous soignons notre santé, tant mieux ! Mais est-ce que nous soignons notre vie intérieure avec autant de précautions ? Est-ce que nous entretenons suffisamment notre relation avec Dieu ? Et si, pour sauver l'humanité et chacun de nous, l'Evangile était un vaccin encore meilleur, et bien plus sûr que Pfizer, Moderna ou autres ?
Dieu merci, en ce dimanche, la possibilité nous est donnée de participer à l'eucharistie ; de même qu'un certain nombre de personnes fragiles suivent la messe à la télé, ce qui est un très beau moment de prière aussi, lorsque l'on a de la difficulté à se déplacer. A travers ce temps fort, nous avons un accès direct à la vie divine en effet.
En ce dimanche, c'est une chance de pouvoir venir dans les églises, avec nos masques et nos questionnements ; comme de pouvoir prier autour de notre poste de télé ; à l'image de ces pèlerins qui, de temps en temps, s'arrêtent sur la route, pour refaire leurs forces. C'est alors qu'il nous est donné d'en-haut de devenir des femmes et des hommes nouveaux, parce que nous sommes venus nous réfugier dans la main de Dieu ; nous pouvons alors lui dire avec bonheur et fierté : "Seigneur, me voici !"
Proposition de méditation avec un chant de Jean-Claude Gianadda : "Jésus, me voici devant toi..."
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