En ce lendemain de Noël, s'il y a un mot qui nous revient à l'esprit, à vous comme à moi je pense, c'est bien le terme de "merci". J'aime bien citer cette réflexion du grand poète chilien Pablo Neruda (1904-1973) : "Un seul mot, usé, mais qui brille comme une vieille pièce de monnaie : merci !"
Peut-être peut-on penser : oui mais, moi, je n'ai rein vécu d'intéressant en ce Noël, que j'ai mal vécu, ou même, que j'ai détesté. Peut-être ! Mais est-ce bien si sûr que tu n'aies rien qui ne t'invite à rendre grâce ? D'abord, tu es vivant ; ensuite, tu as pu voir le soleil briller hier toute cette journée de Noël, etc.
Il n'y a aucune honte à prendre du temps pour dire "merci", "merci" et encore "merci", tous azimuts, même si c'est parfois sans attendre de retour. Si l'on est croyant, merci d'abord pour ce formidable message d'espérance que vient de nous donner ce tout petit enfant qui est venu nous sortir enfin du pays de l'ombre ; et cela, pour injecter en nous le vaccin le plus efficace contre la pandémie de la désespérance qui risque de mettre à mort notre humanité, et de tuer ce qu'il y a de meilleur en nous
Merci pour les coups de fil donnés et reçus, pour les sms, les mails que l'on nous a adressés., ou que nous avons pris le temps d'envoyer. Dans la nuit de Noël, à la fin de la messe, j'ai proposé à toutes les personnes présentes d'envoyer au moins, chacun, ce 25 décembre, un coup de fil à une personne isolée. Merci Seigneur pour tous les messages fraternels qui se sont multipliés à l'occasion de cette venue du Sauveur au milieu de nous. Pour toutes les poignées de mains, toutes les bises que l'on aurait aimé partager, mais que nous avons échangées par l'intermédiaire de nos yeux enchantés, ensoleillés par le message de Noël.
Merci pour tous ces gestes de tendresse qui se sont multipliés en ces jours : ceux dont nous avons été les témoins oculaires, ceux aussi que les médias nous ont révélés ! La nuit de Noël, durant mon homélie, j'ai brandi "en chaire" la dernière page de "Ouest-France" du 24 décembre, qui citait de multiples faits de solidarité vécus à travers le monde entier... Si l'on ne devinait pas que tout cela est bien le signe de la tendresse de Dieu, c'est que l'on serait vraiment aveugles ! Et cela, même si, dans la description de ces faits, l'on ne parle pas de Dieu.
Ce matin, je retrouve encore des traces de l'action de l'Esprit en feuilletant toujours "Ouest-France" ; mais l'on pourrait en dire autant à la lecture d'autres journaux évidemment. Voici quelques titres parmi d'autres : "Ils accueillent les plus isolés chez eux pour Noël" ; "A Benet, près de 300 aînés ont reçu un colis et une carte de voeux" ; "Une vie d'engagement dans le monde agricole" ; "Historien, j'étais pour la paix en Algérie ; je partage une certaine vision du monde avec les croyants". Etc.
Je n'en dis pas plus ! A vous de compléter cette liste de mercis avec ceux que vous avez ou que vous souhaitez vous-mêmes exprimer : ce ne sera pas du temps perdu !
C'est cela qui nous permet de reprendre dans notre coeur cette superbe chanson - prière : "C'est Noël chaque jour..."
1 commentaires:
Merci Olivier, de mettre en Lumière tous ces actes guidés par le Christ et imprégnés de son Amour !
Merci de mettre en Lumière combien l'humain est aussi capable de belles choses au travers aussi de ce qui pourrait sembler parfois être "de tout petits riens".
L'humain, lorsqu'il agit avec le cœur, est capable, même par de "tout petits riens" de belles œuvres et de grandes choses.
Merci à toutes et tous et merci à toi aussi Olivier, pour, entre autres choses, l'œuvre de ce blog !
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