Ce matin, aux 2 messes que j'ai célébrées, pour illustrer la scène des tentations de Jésus par Satan, j'ai cité quelques phrases de cette chanson de Jacques Brel, dont je me suis aperçu, avec étonnement, qu'elle était quasiment méconnue.
C'est l'une de ses premières oeuvres, écrite en 1954. Elle est extraite de son 1° album. Je me souviens l'avoir entendu interprétée, dans ma jeunesse, de façon magistrale, par Juliette Gréco
Merci aux professeurs du séminaire d'alors, assez ouverts pour avoir osé nous la faire entendre, et étudier...
Cette chanson, méconnue du grand public, dépeint la noirceur de l'humanité, attisée par le diable en personne !
Elle résume assez bien les déviances de notre société, qui ne semble pas avoir beaucoup évolué depuis 1954...
Cette chanson, méconnue du grand public, dépeint la noirceur de l'humanité, attisée par le diable en personne !
Elle résume assez bien les déviances de notre société, qui ne semble pas avoir beaucoup évolué depuis 1954...
Je vous laisse rechercher combien ce qu'elle exprime correspond à notre actualité !
Un jour le diable vint sur Terre
Un jour le diable vint sur Terre
Pour surveiller ses intérêts
Il a tout vu le diable, il a tout entendu
Et après avoir tout vu
Et après avoir tout entendu
Il a tout vu le diable, il a tout entendu
Et après avoir tout vu
Et après avoir tout entendu
Il est retourné chez lui, là-bas
Et là-bas, on avait fait un grand banquet
A la fin du banquet, il s'est levé le diable
Il a prononcé un discours
Et là-bas, on avait fait un grand banquet
A la fin du banquet, il s'est levé le diable
Il a prononcé un discours
Ça va
Il y a toujours un peu partout
Des feux illuminant la Terre
Ça va
Les hommes s'amusent comme des fous
Au dangereux jeu de la guerre
Ça va
Les trains déraillent avec fracas
Parce que des gars pleins d'idéal
Mettent des bombes sur les voies
Ça fait des morts originales
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission
Ça va
Ça fait des morts sans confession
Des confessions sans rémission
Ça va
Rien ne se vend mais tout s'achète
L'honneur et même la sainteté
L'honneur et même la sainteté
Ça va
Les États se muent en cachette
En anonymes sociétés
Ça va
Les grands s'arrachent les dollars
Venus du pays des enfants
L'Europe répète l'Avare
Dans un décor de mil neuf cent
Ça fait des morts d'inanition
Et l'inanition des nations
Ça va
Ça fait des morts d'inanition
Et l'inanition des nations
Ça va
Les hommes, ils en ont tant vu
Que leurs yeux sont devenus gris
Que leurs yeux sont devenus gris
Ça va
Et l'on ne chante même plus
Dans toutes les rues de Paris
Ça va
On traite les braves de fous
Et les poètes de nigauds
Mais dans les journaux de partout
Ça fait mal aux honnêtes gens
Et rire les malhonnêtes gens
Ça va, ça va, ça va, ça
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