Mardi soir, en découvrant avec effarement l'incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, beaucoup sans doute ont pensé que ceci était le signe public annonciateur de l'effondrement total de
l'Eglise désormais, faisant suite au reflux massif de la pratique dominicale, aux scandales terribles de la pédocriminalité, à l'égoïsme
incompréhensible de trop de "bons" catholiques face aux migrants, au fait que se sentaient rejetés et incompris les homosexuels, les non baptisés, les divorcés-remariés, les contestataires de "l'Institution", etc., etc.
Premier sentiment donc, celui d'une descente aux enfers, telle que la décrit Dante dans sa "Divine Comédie" : quand, au début des temps, Lucifer se rebella contre Dieu, qui le précipita alors sur la terre, où sa chute créa un lieu infernal et destructeur du monde créé ; avec des flammes immenses et un feu impossible à maîtriser.
Premier sentiment donc, celui d'une descente aux enfers, telle que la décrit Dante dans sa "Divine Comédie" : quand, au début des temps, Lucifer se rebella contre Dieu, qui le précipita alors sur la terre, où sa chute créa un lieu infernal et destructeur du monde créé ; avec des flammes immenses et un feu impossible à maîtriser.
Puis, ensuite, très vite, dès le lendemain matin, voici que, contre toute attente, les choses ont pris une autre tournure..., comme si, à entendre les uns et les autres, le drame entraîné par ce désastre était en train de refaire le lien entre tous ; provoquant comme un appel immense à ne pas laisser le feu brûler ni détruire ce qui fait notre espérance, ni ce qu'il y a de plus fort et de plus vrai au fond du coeur de chaque humain, croyant ou non.
Et si ce maudit incendie provoquait, au sein de notre société ainsi qu'au coeur de notre Eglise, comme un électrochoc salutaire, nous invitant tous à nous élever au-dessus de ce qui peut être facteur de division, de haine, de scandale ? Au-dessus de tout ce qui n'est que rancoeurs, amertume, jugements mauvais, erreurs trop graves, petitesses, ressentiment...
Et si ce maudit incendie provoquait, au sein de notre société ainsi qu'au coeur de notre Eglise, comme un électrochoc salutaire, nous invitant tous à nous élever au-dessus de ce qui peut être facteur de division, de haine, de scandale ? Au-dessus de tout ce qui n'est que rancoeurs, amertume, jugements mauvais, erreurs trop graves, petitesses, ressentiment...
Pour rejoindre au-delà quelque chose de plus fondamental et d'essentiel, incarné par la splendeur de Notre-Dame de Paris : solidité, beauté, harmonie, espérance, légende des siècles, alliance entre la terre et le ciel, émotion, ouverture, pardon, reconstruction, peuple du monde uni et fraternel, éternité...
Qu'on arrête enfin de ne parler que de ce qui ne va pas dans l'Eglise et dans le monde. Alimenter sans cesse le mur des lamentations, alimenter bêtement le feu de nos échecs, ça nous mène à quoi ?
Qu'on arrête enfin de ne parler que de ce qui ne va pas dans l'Eglise et dans le monde. Alimenter sans cesse le mur des lamentations, alimenter bêtement le feu de nos échecs, ça nous mène à quoi ?
Le mercredi matin, lorsque j'ai allumé
la radio à mon lever, qu'est-ce que j'ai entendu annoncer par un présentateur, sur
France-Culture ? "Vous allez pouvoir écouter un extrait d'un merveilleux morceau d'orgue d'Olivier Messiaen : "L'Apparition de l'Eglise éternelle" !!! (1932)
Et si cet incendie n'était pas un hasard ?
Comment ne pas y lire, pour notre époque, pour notre Eglise, un symbole étonnant et appelant du passage de la mort (à plein de choses ratées, à dépasser) à une formidable Résurrection?A toutes et tous, que ce symbole renouvelle nos existences au plus profond !
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J'avance comme un âne !
Une nouvelle à présent à propos de l'avenir de ce blog, que j'ai laissé en jachère pendant une douzaine de jours. Je vous dois des explications. J'ai été très pris il est vrai ces derniers temps. Beaucoup trop, d'après ce que m'a fait remarquer récemment mon ophtalmo. Après l'opération des 8 déchirures de ma rétine de l'oeil gauche le 15 août dernier, l'ophtalmo m'avait dit : si vous voulez retrouver une partie de l'usage de votre oeil, il va falloir adapter votre rythme de vie : pas de surcharge de travail, pas de stress, pas trop de voiture, diminuer vos activités, pas trop d'ordinateur ; il faut que votre oeil puisse se reposer ! Mais, en moi-même, je me suis dit : jamais je ne pourrai respecter un tel programme ! Et j'ai continué mes activités comme si de rien n'était : j'ai fait des milliers de kms en voiture, j'ai passé des centaines d'heures sur l'ordinateur, j'ai multiplié les activités, répondu à toute sorte de sollicitations. Je ne devrais pas m'en vanter, car ce fut une attitude irresponsable... Résultat, à la révision des 8 mois, il s'est avéré que la situation de mon oeil, depuis l'opération du 15 août, ne s'est absolument pas améliorée. Et l'oeil droit s'est fatigué, tandis que mon cerveau a mal vécu tout cela, ce qui a entraîné une certaine fatigue que je ressens aujourd'hui.
Il n'y a pas que la cathédrale qui brûle ! Vous voyez le rapport avec le billet ci-dessus. Je ne dois pas continuer à laisser se dégrader mes forces oculaires. Une nouvelle opération de mon oeil sera tentée cet été, sur ma cataracte à 100%. Pour qu'un certain résultat puisse être obtenu, je vais réellement changer de rythme de vie. Je vous en préviens afin que vous ne soyez pas surpris :
- je suspens, jusqu'à cet été, la rédaction de billets sur ce blog.
- je vais suspendre aussi ma participation aux divers associations dont je suis adhérent.
- je vais limiter au maximum mes déplacements en voiture hors du secteur Talmont-Les Sables.
Tout cela avec regret, mais cela me semble plus sage !
Par contre, je continuerai à servir de mon mieux le doyenné et les paroisses de Talmont, dans la modération également bien sûr.
Cela fait 12 ans que j'assure ce blog. Mais il faut accepter qu'il y ait un temps pour tout. Et j'ai la chance inouïe de ne pas partir sur un échec, puisqu'il y a toujours des centaines de personnes qui se connectent quotidiennement à ce blog. En outre, d'après mon compteur, le billet précédent, plus apprécié que d'autres, a fait un véritable tabac ! En tout cas, je ne remercierai jamais assez tous ceux et celles d'entre vous qui ont rejoint, à l'occasion ou fidèlement, cette petite arche de Noé. Avec une mention spéciale au fidèle Bernard qui, depuis des années, corrige avec soin les fautes repérées ! Si j'ai pu blesser certaines personnes ; je leur en demande pardon. A présent, nous allons continuer la route, les yeux fixés sur le Ressuscité. Lui le Bon Pasteur saura guider notre chemin.
Quant à moi désormais, si je n'écris plus, cela ne m'empêchera pas de vous porter dans ma prière, quotidiennement, vous toutes et tous que le Christ a mis sur mon chemin par l'intermédiaire d'internet.
Merci à Dieu, merci à vous !
frère âne, Olivier
1 commentaires:
père Olivier,je suis désolée pour vous, le temps de la sagesse est venu
la vue est un bien si précieux !
Courage et soignez-vous bien .
Annie Couprie
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