Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



jeudi 28 février 2019

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2256 : Les sauveteurs sont là !

Vous avez suivi comme moi l'échouage malheureux du "Léviathan II", dans la nuit de dimanche à lundi, sur la Grande plage des Sables d'Olonne, à la suite d'une avarie de barre qui a rendu le chalutier ingouvernable. Sans tarder, vers 3h30, les secours ont été déclenchés. L'équipage des sauveteurs bénévoles, à bord du "Patron Jack Morisseau", a appareillé à 4h. Christophe, le patron de la SNSM, a pris la décision, en parallèle, d'engager deux hommes par la côte. Ceux-ci ont nagé jusqu'au bateau, qui se trouvait à 200 m du rivage. David, sauveteur, explique : "dans la nuit, le chalutier de 11 m se couchait dans tous les sens, au milieu des déferlantes et dans les creux, par un gros coefficient de marée. Notre crainte, c'était que les marins se jettent à l'eau. Heureusement, un hélicoptère est arrivé rapidement de la Rochelle ; les deux marins ont pu être hélitreuillés sains et saufs.  (d'après l'article de Laurence Monard, "Ouest-France" du 27 février)
Quel magnifique geste de fraternité, tout à l'honneur des sauveteurs de la SNSM, toujours présents pour assurer chaque sauvetage à effectuer. J'y vois un très beau symbole de la richesse humaine de notre société, dont on dit trop souvent, et bien à tort, qu'elle est égoïste et désaxée. On n'est pas loin de l'Evangile, dans un tel cas  : pour paraphraser Matthieu 25 : "j'étais en train de sombrer dans les abîmes de la mer, et vous êtes venus me sauver."
J'aime aussi ce qu'exprime le psalmiste sauvé des eaux de la mort :
"Les flots de la mort m'enveloppaient,
les torrents diaboliques m'épouvantaient,
j'étais pris dans les filets du monde infernal,
je voyais devant moi les pièges de la mort.
Dans mon angoisse, j'ai appelé le Seigneur,
j'ai crié vers mon Dieu (...)
D'en haut, il a étendu sa main,
il m'a pris et m'a arraché aux eaux.
Il m'a mis au large,
il m'a sauvé car il m'aime." (psaume 18 (17), v. 5, 6, 7, 17, 20)
Tout ceci est une belle leçon de vie pour notre monde qui tend trop souvent à s'entredéchirer. Et pourtant, comme le conseillait Charles Péguy : "Il faut se sauver ensemble !" A quoi servirait-il en effet de nous en sortir tout seul, chacun dans son coin. Sauver les élites de la France ?  Sauver les gilets jaunes ?  Sauver le monde rural ?  Oui, oui !  Mais dans un salut vraiment collectif ; tout ensemble et en même temps, sinon rien !  A l'image de ce qu'expliquait Paul Claudel disant : "L'amour entre les hommes est tout autre chose que la civilité, tout autre chose qu'un essai intermittent et languissant du côté de la sympathie, autre chose qu'une patience incertaine. Il est fait de ce besoin sacré que nous avons les uns des autres. (...)  Nous ne pouvons nous passer d'une coopération de plus en plus générale."
De même que les sauveteurs bénévoles de la SNSM n'hésitent jamais une seconde à partir au secours des marins en détresse, au risque de leur vie, puissions-nous être animés d'un même esprit fraternel, pour sauver, libérer ceux qui nous entourent de l'échec, du ressentiment ou de la mort... Ou aussi savoir nous laisser sauver par eux !

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