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Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



lundi 21 janvier 2019

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 2244 : "La politique est la forme la plus haute de la charité." (Pie XI)

Avec ce que nous vivons en France depuis quelques semaines, l'on pourrait croire que la politique, c'est fini, et que les politiciens sont "tous pourris", incapables d'entendre les appels de leurs concitoyens. Or, plus que jamais, de la politique, nous en avons tous profondément besoin ; en effet, l'on ne peut vivre ensemble sans une véritable action politique au service de l'ensemble du peuple. Le pape Pie XI nous rappelle d'ailleurs que "la politique est la forme la plus haute de la charité."
Cependant, pour que cela fonctionne, il faut des conditions ; une personnalité politique ne peut pas dire ni faire n'importe quoi... A ce sujet, comme l'a souligné le pape François dans son message du 1° janvier dernier, méritent d'être rappelées les "béatitudes du politique", proposées par le cardinal vietnamien François-Xavier Nguyen Van Thuan, décédé en 2002, mais qui a lui-même passé de nombreuses années en prison dans son pays :
-  heureux le politicien qui a une haute idée et une profonde conscience de son rôle.
-  heureux le politicien dont la personne reflète la crédibilité.
-  heureux le politicien qui travaille pour le bien commun et non pour son propre intérêt.
-  heureux le politicien qui reste cohérent.
-  heureux le politicien qui réalise l'unité.
-  heureux le politicien qui s'engage dans la réalisation d'un changement radical.
-  heureux le politicien qui sait écouter.
Je cite encore le message du pape François : "La fonction et la responsabilité politique constitue un défi permanent pour tous ceux qui reçoivent le mandat de servir leur pays, de protéger les habitants et de travailler pour asseoir les conditions d'un avenir digne et juste.  Accomplie dans le respect fondamental de la vie, de la liberté et de la dignité des personnes, la politique peut devenir une forme éminente de charité."
C'est sans doute parce que, dans leur immense majorité, les maires sont fidèles à cet idéal, de service, d'écoute et de justice, qu'ils restent les élus en qui les Français ont le plus confiance, à 47% ; près d'un Français sur deux !  Ceci est un beau signe d'espérance par rapport à la place du politique dans la cité. A condition bien sûr que ces maires soient réellement à l'écoute de toute leur population, prêts à partager leurs responsabilités et respectueux de leur opposition !
Récemment, je lisais un article posant cette grave question : "la sagesse en politique peut-elle se passer de spiritualité ?" Je crois, sans nul doute, que nombre de responsables politiques non reliés à des courants religieux peuvent accomplir des merveilles au service de leurs concitoyens. Mais les chrétiens peuvent aussi s'inspirer de l'exemple de Jésus disant : "si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous." (Marc 9/35)
Il y a aussi des figures fortes que j'évoque souvent sur mon blog: celles de ces deux "démocrates spirituels", profondément croyants, que furent Gandhi et Mandela par exemple. Face aux défis d'aujourd'hui, ne serait-il pas opportun de s'inspirer de la façon dont ils ont essayé de répondre aux besoins de leurs contemporains ? Leur action reposait en effet sur la maîtrise de soi, l'attention aux oubliés et aux invisibles, l'humilité, le souci du plus petit...
Comme l'exprime bien Dominique Greiner, dans l'édito de "La Croix" de ce lundi : "Nul ne peut préjuger de ce qui sortira de cette vaste délibération. Mais il est un souhait que l'on peut exprimer à son sujet : qu'elle inaugure une nouvelle manière de gouverner, moins distante, moins technocratique, mais faisant le pari d'une intelligence collective à laquelle même les plus précaires ont quelque chose à apporter."
Qu'il en soit ainsi !

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