Ce billet a été rédigé en collaboration avec des parents ayant un enfant homosexuel et il a eu l'aval du P. Marie-Jo Seiller. Cela, dans le but d'une large information. Merci à eux ! Et merci à vous de faire suivre cette info éventuellement à des parents ou personnes concernées !
Je voudrais dédier ce billet à tous ceux et celles qui, quel que soit leur âge, parents en particulier, se trouvent plongés dans une grande solitude et une profonde souffrance, suite à la découverte de leur homosexualité ou de celle d’un de leurs enfants.
Je voudrais dédier ce billet à tous ceux et celles qui, quel que soit leur âge, parents en particulier, se trouvent plongés dans une grande solitude et une profonde souffrance, suite à la découverte de leur homosexualité ou de celle d’un de leurs enfants.
Alors, c’est le ciel qui vous
tombe sur la tête. Ainsi que me l’ont confié des parents, « si l’on n’est
pas préparé, face à un tel choc, l’on ressent alors comme une grande gêne, une
honte ; avec la peur d’être incompris, rejeté, de perdre l’estime des
autres. »
Dieu merci, souvent revient, au
cours des échanges, la réaction pleine d’humanité du pape François, dans
l’avion au retour des JMJ de Rio, en réponse à une journaliste qui le
questionnait sur l’existence d’un lobby gay au sein du Vatican : « Si
une personne est gay et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je
pour la juger ? »
Ces paroles du pape ont marqué
les esprits. Le pape François discernait en effet ce qui importait : la
fraternité à l’égard des personnes homosexuelles. Face aux sentiments et aux
propos homophobes qui resurgissent parfois, même au sein des communautés
chrétiennes, voici qu’un air frais évangélique circulait de nouveau, en écho à
la parole de Jésus dans le « Sermon sur la montagne » :
« Ne jugez pas afin de n’être pas jugés. » (Matthieu 7/1)
Cependant, il n’en reste pas
moins que, souvent, nombre de parents, ainsi que des personnes en lien avec des
homosexuels n’osent pas parler de cette situation. Il est vrai que
l’homosexualité est difficile à aborder, car elle touche aux profondeurs de
l’humain ; c’est un fait complexe, énigmatique ; mais il fait partie
de l’identité des personnes. Et à ce titre, en tant que chrétiens, il nous faut
pouvoir en discuter, afin d’approfondir, comprendre, éclairer…
Les questions sont multiples et
fort intéressantes à étudier, par exemple :
-
d’où vient l’orientation homosexuelle ?
-
être homosexuel, est-ce un péché nous séparant de Dieu?
-
comment nous accueillons les différences qui nous dérangent?
-
existe-t-il une manière chrétienne de vivre son homosexualité et
l’homosexualité de ses proches ?
Etc…
Ce qui est intéressant à savoir,
c’est qu’il existe des groupes, des équipes, des instances qui organisent
régulièrement des rencontres à ce sujet ; rencontres ouvertes largement à
tous bien entendu. Ainsi, sur le diocèse de Luçon, sur la Vendée, chaque année
se déroule une journée, au Centre spirituel de Chaillé-les-Marais, animée entre
autres par le Père Marie-Jo Seiller : « S’accueillir, homosexualité
et vie chrétienne », avec des témoignages de personnes homosexuelles et de
parents. La prochaine journée aura lieu le samedi 4 mai 2019, à
Chaillé-les-Marais (02 51 56 72 06). Une journée semblable a lieu chaque année
à Paris (Claude Besson : 02 53 45 15 92). Une session de 2 jours les 9 et
10 février 2019 « Foi et homosexualité, en parler » se tiendra à St
Prix dans le 95 (01 34 16 09 10).
En tout cas, l’essentiel c’est
que chacun sache, et fasse savoir autour de lui, que l’homosexualité n’est pas
un sujet tabou en Eglise, et que l’on a tout à gagner à rejoindre d’autres
parents ou personnes vivant cette même situation. Si vous cherchez un espace de parole,
n’hésitez pas à prendre contact avec la Pastorale familiale du diocèse de
Luçon (02 51 44 15 16), qui
donnera suite.
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