Vendredi 13 novembre, en Tunisie, quelques heures avant les attentats de Paris, dans une zone montagneuse située dans le centre-ouest, délaissée depuis trop longtemps, des jihadistes, dignes émules de l'antique Caïn, ont décapité un petit berger de 16 ans qui gardait ses brebis.
Honneur aux rares médias qui ont pris le temps de faire écho à ce crime affreux, qui bouleverse les Tunisiens.
Et voilà que se renouvelle une fois de plus, comme si la terre était condamnée à ne jamais pouvoir s'en sortir, l'histoire terrible de Caïn et Abel ; l'histoire de la lutte à mort de l'homme contre lui-même ; avec ce fait tragique qui semble placer la violence comme un facteur décisif de notre histoire, au tout début de celle-ci.
Le nom de cet Abel tunisien : surtout, il faut prendre le temps de l'entendre, de le laisser résonner au plus profond de notre coeur : Mabrouk al-Soltani.
"Alors, Yahvé dit à Caïn : "Pourquoi es-tu en colère, pourquoi ton visage est-il si dur ? Si tu fais ce qui est bien, tu pourras relever la tête ; mais si tu n'agis pas bien, le péché est couché devant ta porte, prêt à se jeter sur toi ; c'est à toi de le dominer." (Genèse 4/6-7)
Les jihadistes, qui sont tout sauf musulmans, n'ont pas entendu ce conseil d'en-Haut !
"Caïn dit à Abel son frère : "Allons dans la campagne. Et, comme ils étaient dans la campagne, Caïn se jeta sur son frère Abel et le tua." (Genèse 4/8)
Les jihadistes sillonnaient la montagne ; ils rencontrèrent Abel, qui gardait ses brebis. Accusé bien à tort de renseigner les soldats, totalement absents de la région, il fut assassiné parce qu'il avait refusé de remettre ses bêtes aux jihadistes.
L'histoire serait-elle un perpétuel recommencement ? La spirale de la violence serait-elle sans fin ?
Dieu merci, la révélation biblique nous apprend qu'il n'en est rien ! Et que si le grand Caïn humain a tué le nouvel Abel, c'est-à-dire, le Bon Berger, le Christ, cela ne fut en rien la fin.
Car la résurrection de Jésus nous a appris que ni le mal, ni la mort, ni les jihadistes, ni la haine, ni la violence n'auraient le dernier mot.
Mais quand cela finira-t-il ? Quand Caïn cessera-t-il de tuer son frère ? Lorsque l'humanité sera parvenue enfin à "dominer le péché couché devant la porte, prêt à se jeter sur elle", pour paraphraser l'appel de Dieu à Caïn.
Ah, si tous les Caïn du monde, nous y compris, pouvions écouter ce conseil unique !
Mabrouk al-Soltani pourrait alors, sans crainte, paître ses brebis dans le grand jardin que Dieu nous a légué, à nous tous, ses enfants !
Juifs, chrétiens, musulmans, bouddhistes, non croyants... : tous, ses enfants !
samedi 28 novembre 2015
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.893 : Caïn vient encore de tuer Abel !
Publié par
Olivier Gaignet
à
21:13
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