Dans la ligne du billet précédent, voici quelques belles choses vécues ces derniers jours, que j'ai le bonheur de vous partager.
Dimanche dernier, Marc, prêtre burkinabé, à l'invitation d'amis mortagnais, a concélébré la messe dominicale. La façon dont il s'est adressé à l'assemblée a beaucoup marqué les paroissiens. Il a insisté sur le fait qu'il fallait nous accrocher au Christ de toutes nos forces, faire de lui le centre, le coeur même de notre vie. A la sortie, les uns et les autres sont venus le remercier. Une femme mauricienne m'a dit : "Merci beaucoup pour cette belle messe. Et avec ce prêtre africain, je me suis sentie un peu chez moi, en Afrique ; merci de votre accueil."
L'après-midi, j'ai répondu à l'appel des amis de la communauté juive des Sables d'Olonne, qui ont invité les représentants des autres religions à fêter avec eux le lancement de la synagogue aux Sables il y a 12 ans. Avec photos à l'appui, ils ont rappelé de quelle façon, ensemble, nous avions permis cela, dans l'enceinte même du presbytère des Sables où je me trouvais alors. Quel bonheur de voir l'ampleur prise par ce mouvement, avec la présence appréciée d'amis protestants baptistes, musulmans, bouddhistes. Que de merveilles accomplies !
Hier, je suis allé retenir ma place dans le cimetière du Gué de Velluire. Alors que je lui demandais où je pourrais trouver cet endroit pour ma tombe, très aimablement, très professionnelle, la secrétaire de mairie m'a sorti une chemise intitulée : "pour les prêtres de la paroisse du Gué de Velluire" ; cela faisant référence à une tombe placée près de la grande croix au centre du cimetière, et où reposent déjà un ancien curé du Gué de Velluire que j'ai connu dans mon enfance, l'abbé Gadé, mais aussi, deux abbés Gaignet, François, et Narcisse, tout près de l'abbé Jean Gaignet, l'auteur du célèbre chant de l'Ave Maria de Lourdes, mondialement connu. Pas très loin non plus des tombes des abbés Clovis Gaignet et Jean-Baptiste-René Gaignet, quant à lui fusillé à Vannes sous la Révolution. Je serai en bonne compagnie, et je rends grâce à cette lignée de prêtres, qui ont sans doute essayé eux aussi, chacun à sa façon, de témoigner des merveilles de Dieu.
Une dernière merveille, parmi tant d'autres : je vous disais que je devais faire samedi une cérémonie de mariage dans ma famille, toujours au Gué de Velluire, célébration préparée de façon remarquable par les fiancés, l'épouse étant d'ailleurs non baptisée. Avant la cérémonie, la photographe, de la Rochelle, me fait savoir que, lors de pas mal de mariages, c'est parfois un peu la pagaille, et qu'elle a de la peine à assurer son service, et elle me demande d'intervenir au besoin. Je la tranquillise, et de fait, tout se passe au mieux, dans une belle atmosphère de bonheur et de paix. A la fin, une fois les photos prises à la sortie de l'église, quelle ne fut pas ma surprise de voir la photographe remonter toute l'église pour me dire ceci : "Je tiens à vous remercier pour la beauté de ce mariage. Je n'étais pas habituée à voir les choses se dérouler ainsi lors des mariages. Merci à vous !"
Je lui ai répondu : "C'est le fruit de la préparation des mariés ; c'est eux qu'il faut remercier, et Dieu également !"
Merveilles, merveilles, que fit pour nous le Seigneur..."
mardi 4 août 2015
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.863 : Le livre des Merveilles
Publié par
Olivier Gaignet
à
11:26
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire