Hier soir, des représentants de tous les acteurs engagés sur notre paroissse au service de la liturgie se sont retrouvés, autour du Père Jacques Rideau, pour une réflexion sur le thème : "Liturgie et vie paroissiale".
Leur travail n'est pas simple ; aussi, je tiens à leur rendre un hommage profond. Et cela, en vous invitant à lire et à méditer un édito récent tiré de la revue "Célébrer", écrit d'ailleurs par une laïque en responsabilité dans cette publication.
jeudi 16 octobre 2014
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.809 : Hommage aux acteurs de la liturgie
revue " Célébrer "
Hommage
Ils et elles sont là, bien avant l’heure de la
messe et souvent seront les derniers à quitter l’église, les cinquante-deux
dimanches que le calendrier liturgique compte, sans oublier les fêtes et leurs
veillées. Cette messe, ils la connaissent bien car ils l’ont préparée dans la
semaine, parfois en soirée. Avec l’aide d’un prêtre, ou bien seuls, ils
écrivent les intentions de prière, choisissent des chants... On leur demande
aussi de se former, de lire des revues liturgiques. Et aussi de rencontrer
d’autres équipes, de coordonner, de communiquer, d’expliquer, de s’adapter...
et cela dure depuis plus de quarante ans pour certains.
Vous les avez reconnus : ils et elles sont ces
membres des équipes liturgiques qui oeuvrent dans les paroisses, selon des
organisations différentes mais qui, au final, ont toujours pour but que la
liturgie du dimanche soit belle, priante et joyeuse.
Bien sûr, ce n’est jamais parfait car la
liturgie, c’est difficile. D’autant plus, quand l’amplitude des styles des
célébrants, des répertoires de chants, ou encore des nombreuses propositions
"autrement" deviennent les curseurs pour préparer la messe. Alors,
ils et elles cherchent parfois pourquoi ils n’abandonnent pas leur tenue de
service, découragés par Mme Michu qui ne comprend vraiment pas pourquoi on lit
l’Ancien Testament à la messe, ou par le P. Béret qui ne comprend vraiment pas
pourquoi il faut préparer la messe puisque tout est dans le Missel, et
qu’un sacristain serait bien suffisant.
Ces laïcs, corvéables souvent plus que de
raison, ont tenu en bon état la liturgie dominicale. Aujourd’hui, nous
recherchons toujours une manière de célébrer qui soit priante, qui nous
conduise à la rencontre de Dieu et qui construise une communauté vivante. Ce
que nous mettons sous ces mots est peut-être différent de ce que l’on attendait
de la liturgie il y a vingt ans, mais nous progressons dans une meilleure
perception des actions liturgiques qui sont actes du Christ et de l’Eglise.
Les équipes liturgiques y sont pour beaucoup.
Ayons à coeur de les remercier. Comme le disait un prêtre qui comme nombre de
ses confrères célèbre avec plusieurs communautés : "Quel réconfort de
savoir que l’on est attendu, que la messe est préparée et que je pourrai bien
présider la célébration, l’esprit libre".
Alors oui, merci Monique, Marie-Françoise,
Myriam, Frédéric, Gilles, Brigitte, Jean-Yves...Et à dimanche prochain ?
Sophie Gall-Alexeeff
Publié par
Olivier Gaignet
à
18:29
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