Les vieux comme moi apprécieront, et, je le souhaite, les plus jeunes également, ce joli poème de Georges Brassens, qu'il nous chantait en 1957 : son "Discours sur les fleurs", dont je vous transmets ci-dessous la 1° partie :
Sachant bien que même si
Je suis amoureux transi,
Jamais ma main ne les cueille
De bon coeur les fleurs m'accueillent.
Et m'esquivant des salons,
Où l'on déblatère, où l'on
Tient des propos byzantins,
J'vais faire un tour au jardin.
Je suis amoureux transi,
Jamais ma main ne les cueille
De bon coeur les fleurs m'accueillent.
Et m'esquivant des salons,
Où l'on déblatère, où l'on
Tient des propos byzantins,
J'vais faire un tour au jardin.
Car je préfère, ma foi,
En voyant ce que parfois,
Ceux des hommes peuvent faire,
Les discours des primevères.
Des bourdes, des inepties,
Les fleurs en disent aussi,
Mais jamais personne en meurt
Et ça plaît à mon humeur.
Le premier Mai c'est pas gai,
Je trime a dit le muguet,
Dix fois plus que d'habitude,
Regrettable servitude.
Muguet, sois pas chicaneur,
Car tu donnes du bonheur,
Pas cher à tout un chacun.
Brin d' muguet, tu es quelqu'un.
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