L'on a consacré beaucoup d'émissions et d'articles, en ces jours, à la tragédie du Titanic, englouti dans les eaux d'un océan glacial en la nuit du 14 avril 1912, il y a tout juste cent ans. Hier soir encore, la télé nous proposait le film de James Cameron, sorti en France en janvier 1998, avec les désormais célèbres Leonardo di Caprio et Kate Winslet. Vous avez tous le souvenir de l'idylle qui se tisse, durant la traversée de l'Atlantique, entre Rose et Jack. Ce faisant, James Cameron nous présente ce qui fait le coeur de l'amour : un engagement total, un don de soi tourné vers le bien de l'autre. Tant pis si la critique branchée n'a pas toujours applaudi ou si les Cassandre n'ont pas aimé : mais qu'est-ce que ces pauvres gens connaissent de l'amour ? Le public, lui, ne s'y est pas trompé, face à cet amour qui va jusqu'au sacrifice, et le succès de ce film, couronné de nombreux oscars, a été prodigieux. L'amour vrai peut donc encore faire recette aujourd'hui !
En octobre dernier, lors de la rencontre de tous les jeunes couples se préparant au mariage sur la paroisse Saint Hilaire de Fontenay, j'étais justement reparti de cette histoire d'amour entre Rose et Jack pour souligner combien le film "Titanic" ne propose pas un amour jetable ou au rabais : Cameron nous présente en effet un Jack Dawson, héros du film, prêt à donner sa vie pour sauver celle qu'il aime, Rose. Cela m'a semblé bien illustrer cette phrase de l'Evangile selon laquelle "il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis." (Jean 15/13). Et ce n'est pas du mélo : pas de "happy end" ! Le héros donne réellement sa vie pour celle qu'il aime, non sans qu'ils ne se soient fait, juste avant le dénouement final, une promesse d'amour éternel. Il s'agit là d'un amour sacrificiel, qui ne fait pas les choses à moitié ! Illustration de la maxime évangélique de Saint Jean, et si "Titanic" nous invitait, au-delà des mièvreries, à réévaluer nos conceptions de l'amour ?
Au coeur de la tragédie du monde, toujours actuelle malheureusement, symbolisée dans le film par le bateau "Titanic", réputé insubmersible, fleuron de l'orgueil technologique, aujourd'hui encore, nous naviguons dans la nuit. Les obstacles, nous les sous-estimons toujours, mais ils sont là et, tôt ou tard, ils condamnent notre orgueil au naufrage. Ce qui était vrai le 14 avril 1912 reste vrai aujourd'hui ! Mais dans l'obscurité de nos erreurs, de nos aveuglements et de nos fautes, il est un espoir qui peut tout changer : celui d'un amour plus fort que la mort. La proximité de la victoire pascale peut nous aider à mieux saisir la vérité et l'actualité d'un tel appel !
lundi 16 avril 2012
Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.418 : Titanic
Publié par
Olivier Gaignet
à
07:35
Cliquer ici pour lire l'article et les commentaires
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire