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Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
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...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



lundi 31 octobre 2011

Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.268 : "On sent la douceur !"

Samedi après-midi, devant la grande porte de l'église Notre-Dame de Fontenay-le-Comte, alors que je m'apprêtais à entrer dans l'édifice, une passante, absolument pas habituée de cette église, après les salutations, me fit la remarque suivante : "On sent la douceur !" Réflexion banale à première vue ; et pourtant ! Il est vrai que la température de ce bel après-midi d'automne était d'une douceur appréciable ; mais, ces quelques mots ont éveillé mon esprit, et je me disais ensuite, tout en préparant la cérémonie du lendemain, qu'il n'était pas anodin, du moins pour moi, de les avoir entendus juste devant l'entrée principale de l'église : "On sent la douceur !" Et s'il y avait là tout un programme, toute une vision, et comme un appel ?
Il est vrai que, de nos jours, parler de douceur, c'est presque faire référence à un autre monde, quand on considère la violence aux mille visages qui s'étale devant nos yeux : violences dans les familles, conflits entre les personnes, entre les nations... Or, nous dit Jésus : "Mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le soulagement pour vos âmes." (Matthieu 11/29) Tout au long de l'Evangile, l'on voit Jésus opposer constamment la non-violence à la violence. Il ne rend pas les coups qu'on lui donne; au contraire, il se tait, il se laisse violenter jusqu'à mourir sur une croix. Et c'est grâce à cette attitude offerte que le mal, à sa racine, est vaincu.
Et quand Jésus proclame "Heureux les doux" (Matthieu 5/4), il ne fait pas l'éloge de la passivité ni de la mollesse ! Les doux, pour lui, au contraire, ce sont des démineurs, des experts en fraternité qui, au risque de leur vie parfois, désamorcent les mines que d'autres ont plaisir à placer sous les pieds de leurs semblables (ressentiment, haine, colère, jalousie...). Car la douceur, c'est la façon de faire de Dieu, et c'est le propre des amis de Dieu.
Deux réflexions, en terminant, d'un maître en la matière, le pasteur Martin-Luther King, dont il nous faut méditer le bel exemple :
- "Dieu n'est-il pas un extrémiste de l'amour ?"
- "L'obscurité ne peut pas chasser l'obscurité ; seule la lumière le peut ! La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l'amour le peut !"
La sainteté, dont nous reparlerons demain, en la fête de tous les saints, est à ce prix !

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