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Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



lundi 24 mars 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3057 : Un Carême prenant en compte trois grands défis actuels

Chacun de nous, à sa façon, s'est engagé dans ce temps de Carême avec des pistes précises, dans le but d'avancer vers Pâques avec un coeur purifié : se donner des temps de prière réguliers, jeûner d'une certaine façon, et pas seulement sur le plan alimentaire, s'engager davantage au service des autres, par exemple dans l'attention à chacun selon ses besoins, suivre quotidiennement les propositions de certaines "retraites dans la ville", etc...

En réalité, rien que de très classique, et qu'il ne s'agit pas de remettre en cause. Mais en lisant le "Ouest-France" de ce lundi 24 mars, page 4, j'ai été très intéressé par un article de Marc Humbert, de l'université de Rennes, qui place notre société face à "trois terribles défis" : la technique, la vie sociale et l'écologie.

Il m'a semblé qu'en plus des voies classiques du Carême : chemins de croix, temps d'adoration, liturgie..., nous aurions tout à gagner pour élargir notre façon de nous préparer à la rencontre du Christ mort et ressuscité ; et cela, à partir des grands défis concernant non seulement l'Eglise, mais le monde dans lequel le Seigneur nous a placés. Ce serait, d'une certaine façon, renouveler, rajeunir, actualiser le sens du Carême ; et cela, davantage en lien avec la vie du monde actuel, auquel l'Eglise est souvent un peu étrangère, en fonctionnant seulement dans son domaine propre, et selon des habitudes un peu surannées.

1° piste : la technique. Une paroissienne m'a fait cette remarque :  "Je vous vois toujours avec votre portable ; vous devriez de temps en temps le fermer...Cela libèrerait votre esprit !"  Le progrès technique nous a beaucoup apporté, il ne faut pas le remettre en cause. Mais l'exemple du portable est symboliquement très fort : il risque de nous commander. Nous connaissons ses avantages ; mais, pendant ce temps de Carême, pouvons-nous prendre le temps de réfléchir sur ce qu'il est train de détruire dans notre façon d'être ?  Même question pour l'ordinateur, la télé, l'intelligence artificielle que nous pouvons déjà utiliser, et les autres médias...

2° piste  :  la vie sociale.  300 personnes seulement à la manif organisée dimanche soir à Paris suite à l'agression du rabbin d'Orléans, et dont, à 95%, seulement des Juifs. Un Français sur quatre reproche Gaza aux Juifs de France ; le mot "fraternité" a-t-il encore sa place sur le fronton de nos mairies ?  Même dans nos églises, l'on ne parle guère de nos "Pères dans la Foi".  Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, ni dans notre société ni dans notre Eglise.  La dimension fraternelle, populaire, humaniste, n'a-t-elle pas disparu de nos discours et de notre vie d'Eglise, au profit d'un certain type de regroupement traditionnel, fait de piété et tournant le dos à l'humanisme ?  L'on vante à bon droit l'augmentation du nombre de catéchumènes et de demandes de baptême, mais ce dont on parle moins, c'est du fait que nombre de nouveaux baptisés abandonnent très vite la pratique dominicale catholique, contrairement à la fidélité que l'on remarque chez les Protestants Baptistes, en grande progression y compris aux Sables d'Olonne...

3° piste : l'écologie.  Quelques paroisses, en Vendée et ailleurs, se sont lancées sur le chemin de l'écologie : Talmont-St Hilaire, La Mothe-Achard, La Roche-sur-Yon et ailleurs.  Le pape François nous a fortement invités  à avancer sur cette question. Pouvons-nous profiter de ce temps de Carême pour avancer sur ce point ?  En parlons-nous en paroisse, entre chrétiens et avec nos voisins ? N'oublions pas que Jésus est allé au désert ; il y a passé 40 jours ; durant ce temps de recul, il s'est dépouillé de tout ce qui n'était pas essentiel.  Et cela lui a permis de résister au mal et de garder le cap sur sa Mission de Salut.

En ce milieu de Carême, il n'est pas trop tard pour compléter notre façon de vivre ce temps. Nous n'avons pas vraiment avancé, mais Dieu nous attend avec patience. Nous sommes semblables au figuier dont nous parlait l'évangile de ce dimanche. N'hésitons pas à remettre un peu de "fumier spirituel" au pied de l'arbre de notre vie, afin qu'il produise enfin de beaux fruits !

Ainsi qu'une autre paroissienne me l'a conseillé, "on oublie que l'Esprit-Saint nous donne les grâces pour vivre tout cela ; n'oublions pas l'Esprit-Saint, prions le chaque jour.  Pendant ce temps de Carême qui nous est donné, nous pouvons parvenir, avec l'aide de l'Esprit-Saint, à avancer vers Pâques, avec nos faiblesses et nos pauvretés, en nous mettant à nu devant le Seigneur et en le laissant nous guider."

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 A méditer, Isaïe 1/11-20  :

"Pourquoi tant de sacrifices en mon honneur, dit Yahvé ?  J'en ai assez des holocaustes.  Venez vous présenter devant moi. Arrêtez ces offrandes qui ne sont pas vraies !  Je suis dégoûté de l'encens. Lavez-vous, purifiez-vous.  Cessez de faire le mal et apprenez à faire le bien.  Cherchez la justice, faites droit à l'opprimé, faites justice à l'orphelin, défendez la veuve..."    Tout un programme, bien actuel !

 

 

dimanche 23 mars 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3056 : Un rabbin agressé à Orléans

 Ci-dessous, le message que j'ai envoyé à la synagogue des Sables d'Olonne, ainsi qu'au grand rabbin de France, Haïm Korsia, et aux amis Juifs du Pays des Olonnes.

Je suis quand même étonné de ce que les agressions contre les Juifs ne font pas tellement réagir le peuple français dans son ensemble. 

Pour nombre d'entre nous, défendre un Juif, c'est oublier Gaza.  Qu'est-ce que l'agression d'un rabbin en France a à voir avec le drame vécu par les Palestiniens ? Pour certains, l'on mélange tout et tout est lié.

Il est vrai que la situation n'est pas très simple !  Mais doit-on accepter de telles agressions chez nous ?

Trop de politiques attisent cette haine antisémite, ou n'osent pas se mouiller ; de plus, il n'y est guère fait allusion dans la vie et les discours et actions des paroisses catholiques.

A chacun de voir comment il peut se rendre solidaire de nos "frères aînés" dans la Foi ! 

                            Communiqué :

Comme vous, j'ai été sidéré par cette agression à Orléans, contre le rabbin Arié Engelberg, sous les yeux de son fils.
Frappé à la tête, mordu, en pleine rue, samedi.
La "bête immonde" est toujours vivante, y compris dans une certaine partie de la jeunesse de notre pays.
Il faut absolument déraciner cette haine, cet antisémitisme permanent et récurrent.
Va-t-on considérer cette agression, une fois de plus, comme un fait divers banal, et passer à autre chose ?
Désormais, je suis très limité au plan santé, mais j'assure nos frères et soeurs Juifs de mon profond soutien.
Ainsi que de la douleur et de la fraternité de nombreux Français.
Particulièrement aux Sables d'Olonne, de la part de l'association "Dialogue pour la Paix", bien que je ne parle pas en son nom.
Chers amis Juifs, je vous porte dans ma prière.
Et je souhaite que notre Eglise catholique ait toujours plus d'attention à la vie de la communauté juive, chez nous et au-delà !
En fidélité à ce psaume repris dans toutes les églises de la terre en ce dimanche :
"Le Seigneur fait oeuvre de justice, il défend le droit des opprimés..." (psaume 103/6)
Une belle feuille de route pour nous tous !
Olivier Gaignet

samedi 22 mars 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3055 : Où va notre Eglise catholique ?

 Sans cesse, j'entends des réactions par rapport à ce qui se passe dans de trop nombreuses paroisses en ce moment.  Je reçois de multiples confidences, de la part de personnes assez déçues vis-à-vis de l'évolution générale de l'Eglise catholique. Tels les sentiments de jeunes soignantes d'origine catholique, rencontrées pendant mon séjour à l'hôpital des Sables d'Olonne, qui ont fait le choix de rejoindre l'Eglise Baptiste des Sables d'Olonne, qu'elles sentent plus joyeuse, donnant plus de place aux jeunes, moins ancrée dans un certain rituel, obligatoire, triste et mal rénové.  Où se trouve l'Amour du Christ dans tout ça ?  La joie et le bonheur de vivre avec le Christ ?

Je vous livre des extraits d'un mail que je viens de recevoir à ce même sujet.  La paroisse en cause n'est ni Talmont ni les Sables d'Olonne. Cependant, l'important n'est pas de savoir d'où vient ce message, mais d'entendre ce cri de déception.  Vos réactions seraient les bienvenues, afin que nous puissions nous aider mutuellement !

Bonjour Olivier

En lisant vos derniers messages que je n'ai pas suivis depuis de nombreuses années, je m'aperçois que vous avez eu  des soucis de santé très préoccupants. J'ai compris que vous alliez mieux, j'en suis heureuse pour vous et vos proches.

Je prends ma plume parce que j'ai besoin  de vider mon sac, face à l'évolution de l'Eglise catholique que je ne comprends plus.

Chez moi, le curé actuel gère une paroisse élargie avec de nombreuses responsabilités et occupations diverses tous azimuts.

La communication, au journal, des infos concernant la paroisse, ne semble pas sa priorité : aussi après l'avoir sollicité deux fois pour des articles, j'ai abandonné. Lors des célébrations, il est extrêmement exigeant sur des points précis du rite, comme les gestes de recueillement au moment de l'offertoire ; mais le manquement à certains de ces gestes est-t-il plus important que la présence à la célébration elle-même ? A telle occasion (...), il a vertement incriminés certaines personnes, pour un geste non pratiqué par certains, des fidèles non habitués bien entendu. Je pourrais vous citer d'autres exemples qui me gênent beaucoup : pour moi, les rites sont au service du message de l'Evangile ; celui-ci étant premier.  "Le bon pasteur n'est-il pas en charge de la brebis égarée en premier, avant  de se préoccuper du troupeau qui suit son chemin sans dévier ?" 

Notre société perd la boule avec des responsables politiques qui nous abreuvent de mensonges (pas tous) et de discours de haine. Les chrétiens, dont le premier commandement, si je ne me trompe, c'est "Aimez-vous les uns les autres", ne doivent-ils pas se recentrer sur cet essentiel ?  Je vous assure que la pratique de nos amis de l'Eglise Réformée me semble plus juste et mieux adaptée à notre époque, avec un souci de lier davantage l'actualité, la société et le message évangélique. J'avoue que je suis plus sereine au milieu des protestants qu'en compagnie de certains catholiques actuels.

Comme vous le savez, nous avons fait des milliers de kilomètres sur les chemins de Saint Jacques. L'ouverture à l'autre, aux autres croyances et à ceux qui ne croient pas, on l'expérimente chaque jour en marchant ou en accueillant à notre maison. Amical souvenir.
 
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Billets les plus lus :
 
Je dispose d'un petit compteur personnel sur mon blog.
Les plus lus, et de très loin, depuis le 1° janvier 2025 jusqu'à ce jour : 
 
    -  Une vie bouleversée                    1° janvier
    -  Hommage aux soignants            18 janvier
    -  J'ai décidé de remarcher             23 janvier

mercredi 19 mars 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3054 : La société devrait se faire soigner à l'hôpital

 Notre société est malade ! Nous entendons cela tous les jours, et nous le ressentons profondément. Elle attrape un peu toutes les maladies ; elle est se trouve sans protection contre les nombreux maux qui nous assaillent. En faire la liste serait sans fin : le cancer de la haine, la paralysie de ses membres les plus influents, la sécheresse des coeurs face aux guerres et aux catastrophes, une mauvaise circulation du sang, un sang impur qui ne peut plus jouer son rôle, un vieillissement précoce de nos artères vitaux, des bras et des jambes cassés par la peur et l'inaction face à la montée des extrêmes, le fait d'être sans voix, aphone,  face au mal qui s'étend, le rejet des pauvres, des malades et des étrangers, etc...

En réunion dimanche dernier avec une équipe de réflexion, j'expliquais qu'à mon avis, la société aurait bien besoin de faire soigner ses AVC, ses pertes d'énergie et ses fragilités, comme on le fait à l'hôpital. L'on m'a demandé de faire un billet à ce sujet ; mais j'ai déjà en partie traité cette question à travers des billets que j'ai rédigés étant hospitalisé.  Cependant, je vais reprendre aujourd'hui cette même argumentation, en reprenant, en vrac, divers exemples auxquels j'ai été sensible, du fond de mon lit.

La société française s'est donné l'égalité comme une valeur suprême ; il n'en est rien. Par contre, à l'hôpital, cet idéal est mis en oeuvre et respecté. Un cadre hospitalier m'a expliqué que l'objectif, à l'hôpital, était bien de donner une valeur égale à chacun. J'ai pu constater, à mon niveau, que les soignants accordaient bien la même importance à chacun, quoiqu'il en soit de son attitude et de sa situation. Le même sourire, les mêmes soins, la même attention à mon voisin de chambre qui traitait certaines soignantes de "connasses" qu'au curé que j'étais, ou à cette femme paumée qui était toujours un peu perdue dans les couloirs, à la recherche de sa chambre, ou à l'unijambiste qui clamait sa désolation.

Personnellement, durant un mois et demi, j'ai vraiment cru que je finirais mes jours dans une petite charrette ; au vu de la société, y compris d'un service dans l'Eglise, j'avais conscience que je ne valais plus rien, que j'étais devenu un improductif total, inutile à la société.  J'avais conscience que l'on dépensait de l'argent pour me soigner, mais dans quel but ? N'aurait-il pas été préférable d'orienter cet argent vers des objectifs plus rentables ?  J'avais un peu honte d'être devenu un poids lourd au sein de la société...  Et pourtant, des personnes sans cesse prenaient soin de moi ; des médecins passaient me voir tous les jours, prenaient de leur temps précieux pour faire le point avec moi, me redonnaient courage et espérance. Et toute personne qui me visitait me permettait de retrouver de l'énergie.

Des personnes, extérieures à l'hôpital, me disaient que je n'avais pas d'autre perspective que d'aller me garer dans une maison de retraite, pour le restant de mes vieux jours ; mais les soignants avaient d'autres perspectives pour moi que de me mettre ainsi, d'emblée, au rencart ; j'entends encore ces deux médecins, après un tel type d'intervention, me "consoler" en me disant : "On va s'occuper de vous ; on ne va pas vous laisser partir comme ça ; on a, au 4° étage de l'hôpital, un petit centre de rééducation ; nous allons vous y transférer, et on verra ce qu'il est possible de faire avec vous."  Je signale que, lors de cet échange, j'étais toujours  dans mon lit, incapable de bouger d'un millimètre mon bras et ma jambe gauches.  C'était un pari risqué de la part des médecins, de me donner ma chance jusqu'au bout !

Je vous ai déjà dit que j'ai trouvé à l'hôpital quelque chose qui est très rare, tant dans l'Eglise qu'au sein de la société, cette valeur suprême qu'est le sourire gratuit, et le don de soi. On ne trouve cela ailleurs que trop rarement. C'est pour toutes ces raisons et bien d'autres que je souhaite profondément que la société s'inspire davantage de ce qui se vit d'humain dans les lieux de soins. Un immense merci à tous les soignants !

Grâce à ce séjour à l'hôpital, j'ai découvert que ce n'était pas qu'un lieu de maladie, de souffrance, de mort, de désespérance ni d'échec ; mais qu'il s'y vivait de la bonté, de la fraternité, de l'entraide, du soin, de l'espérance, de la lumière et une belle humanité !



samedi 15 mars 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3053 : "Accepter la mission auprès du Père Olivier, un appel divin !" (Jean-François)

Pendant les presque deux mois et demi que j'ai passés à l'hôpital, je vous disais que ce qui m'avait permis, non seulement de tenir, mais de guérir, c'était vos prières, ainsi que vos visites. Pas une seule journée sans qu'à la porte de ma chambre n'apparaissent des visages aimés, qui m'ont communiqué quotidiennement force et énergie. ; et sur mon portable, de nombreux messages d'encouragement. Ce soutien permanent fut pour moi un immense cadeau de Dieu, envoyant ses Anges à mon chevet !
 
En lien avec ma famille n'habitant pas sur place, j'ai proposé à un paroissien de Bourgenay, Jean-François, d'être ma personne de confiance, avec le soutien de son épouse Jeanne-Marie. J'ai été impressionné par la qualité de son accompagnement quasi journalier. Il a en particulier assuré la continuité de ce blog, tapant courageusement les billets que je rédigeais sur mon lit d'hôpital !  Je lui ai proposé de relire ce que nous avions vécu ensemble. Il aurait préféré rester dans l'ombre, ne souhaitant pas trop que l'on parle de lui. Mais je l'ai invité à écrire son ressenti. 
 
Nombre de personnes, comme lui, ont été d'une grande aide pour moi, au plan matériel et autres ; mais Jean-François représente tous ces Anges qui en quelque sorte ont été envoyés par Dieu pour me permettre de retrouver vigueur et espérance. Je les remercie par ma prière.
 
Je vous livre la relecture, sous forme de méditation, de Jean-François. Il continue d'ailleurs son "service", me conduisant ici ou là (kiné, courses, examens divers...), car je n'ai pas l'autorisation de conduire avant le mois de juin.
 
Dieu est toujours présent !

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, 
      de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. »

La rencontre avec le Père Olivier ne fut pas un hasard. Guidé par l’Esprit Saint, l’un vers l’autre, et dès le début, avoir été nous-mêmes et avoir partagé honnêtement nos pensées et nos sentiments ont favorisé une connexion sincère. Cette authenticité a créé un environnement propice à l’établissement de liens solides. La fiabilité et le respect mutuel, la tenue de nos engagements et le respect des confidences de l’autre ont établi une base solide pour une amitié durable. Passer du temps ensemble et vivre des expériences communes permettent de tisser des souvenirs partagés, consolidant ainsi la relation. Porter une attention réelle aux paroles de l’autre et comprendre ses émotions est essentiel. L’écoute active renforce la confiance et la proximité émotionnelle.

Accepter la mission auprès du Père Olivier, je l’ai perçue comme un appel divin à faire grandir ma foi et à manifester l’amour chrétien, comme une opportunité de me confronter à la réalité de la souffrance d’autrui et à la vulnérabilité humaine. Cette mission est une invitation de Dieu à approfondir ma relation avec Lui et à mettre en pratique l’amour du prochain. J’ai appris à me reposer sur la providence divine et à découvrir en moi des ressources que Dieu met à ma disposition et auxquelles je dois plus porter attention.

Cette mission sacrée m’a permis de développer le soutien et la solidarité. Ces moments incitent à pratiquer l’empathie et la charité, valeurs centrales dans l’enseignement de Jésus. En me laissant guider par Dieu, j’ai découvert que chaque rencontre, porte en elle la possibilité d’une évolution spirituelle.

N’oublions pas d’exprimer notre gratitude envers la Vierge Marie pour son intercession !
Combien d’amis, de visiteurs, ont demandé par leurs prières l’intercession de Marie pour obtenir la guérison du Père Olivier ?

« Ne crains pas d’aimer trop la Sainte Vierge, jamais tu ne l’aimeras assez et Jésus sera bien content puisque la Sainte Vierge est sa mère. » disait sainte Thérèse de Lisieux à sa cousine.

Nous avons offert nos prières pour le Père Olivier à la très sainte Vierge Marie pour qu’elle les présente à son fils. Ce fut le meilleur moyen de nous rapprocher du Christ. La prière nous a mis à l’école de Marie : une école d’humilité, de douceur, d’amour absolu et sans limite, qui nous invite à devenir de vrais chrétiens. Marie nous permet de marcher sur les pas de son fils, Jésus.

« Merci, Vierge Marie, pour ton intercession bienveillante. Merci, Esprit Saint, pour ta présence guérissante et réconfortante… »

Psaume 30.Verset 2 : 
« Je t’exalte, ô Éternel, car tu m’as relevé, Tu n’as pas voulu que mes ennemis se réjouissent à mon sujet. »

Dieu nous a ainsi invités à entrer en Carême afin de nous rapprocher de Lui et à renouveler notre foi en vue de la célébration de Pâques !