A travers de multiples contacts, je ressens, et vous aussi sans doute, combien nombre de nos contemporains vivent dans une certaine angoisse, affrontés à tant de soucis de toutes sortes.
Un très intéressant article du quotidien "Ouest-France" d'hier mardi, page TTN03, vers la fin du journal, explique comment la crise a engendré chez beaucoup un stress permanent et continu, collectivement ressenti, ce qui n'était jamais arrivé à une échelle semblable.
Personnellement, ce qui m'aide face aux difficultés, c'est de reprendre chaque soir, depuis des années, juste avant de m'endormir, la belle prière d'abandon du Père de Foucauld, que je vous ai déjà partagée sur ce blog.
Hier, j'ai reçu une autre prière d'abandon, que m'a fait parvenir une habituée de ce blog. son auteur est un prêtre du diocèse de Naples, don Dolindo Ruotelo (1882-1970), ami du Padre Pio (1887-1968). Elle est très simple et très profonde elle aussi !
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Pourquoi
vous troublez-vous en vous agitant ainsi ? Confiez-moi vos problèmes
et tout s’apaisera. En vérité, je vous le dis, tout acte d’abandon
vrai, confiant et total en moi, produit l’effet que vous désirez et
résout les situations épineuses.
S’abandonner
à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et désespérer, en
m’adressant ensuite une prière agitée pour que j’agisse selon votre
souhait; mais c’est changer l’agitation en prière. S’abandonner
signifie fermer calmement les yeux de l’âme, détourner votre esprit de
toute tribulation, et s’en remettre à moi pour que moi seul œuvre, en
me disant : « Je te confie cela. À toi d’y penser pour moi ».
La
préoccupation, l’agitation et le souci des conséquences sont
contraires à l’abandon. Fermez les yeux et laissez-vous porter par le
courant de ma grâce. Fermez les yeux et laissez-moi agir. Fermez-les
yeux et pensez à l’instant présent, en détournant vos pensées du
futur comme d’une tentation. Reposez-vous en moi en croyant en ma
bonté, et je vous assure par mon amour, qu’en me disant avec ces
dispositions de cœur : « À toi d’y penser pour moi », moi j’y penserai
vraiment. Je vous consolerai, je vous libèrerai, je vous guiderai. Et
lorsque je devrai détourner vos pas du chemin que vous envisagez de
prendre, je vous porterai dans mes bras, et vous vous trouverez comme
des enfants endormis dans les bras de leur mère, marchant sur la bonne
voie.
Ce qui vous perturbe et qui
vous cause un mal immense, c’est votre raisonnement, votre pensée,
votre obsession, et le fait de vouloir à tout prix résoudre vous-même
ce qui vous afflige.
Ô combien de
choses j’accomplis, lorsque l’âme, tant dans ses nécessités
spirituelles que dans ses nécessités matérielles, se tourne vers moi
en disant : « À toi d’y penser pour moi », puis ferme les yeux et se
repose !
Vous, dans la douleur, vous
priez pour que j’œuvre. Mais vous priez pour que j’œuvre comme vous le
souhaitez. Vous ne vous en remettez pas à moi, mais vous voulez que
je m’adapte à vos idées. Vous n’êtes pas des infirmes qui demandent
un traitement au médecin, mais vous le lui suggérez. Ne faites pas
ainsi, mais priez comme je vous l’ai enseigné dans le Notre Père :
« Que ton nom soit sanctifié », c’est-à-dire qu’il soit glorifié
dans ce besoin qui est mien ; «Que ton règne vienne», c’est-à-dire que
tout ce qui m’arrive concoure à ton règne, en nous et dans le monde ;
« Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel»,
c’est-à-dire, dispose chaque chose comme tu le souhaites pour notre vie
éternelle et temporelle.
Si vous me
dites vraiment : « Que ta volonté soit faite », c’est-à-dire « À toi
d’y penser pour moi », j’interviens avec toute ma puissance, et je
résous les situations les plus fermées. Tu t’aperçois que le malheur
presse au lieu de disparaître ? Ne t’agite pas, ferme les yeux et
dis-moi avec confiance : « Que ta volonté soit faite. À toi d’y penser
pour moi ».
Je te le dis, j’y pense,
j’interviens comme un médecin et j’accomplis un miracle s’il le faut.
Tu t’aperçois que la situation empire ? Ne te trouble pas, mais ferme
les yeux et dis: « À toi d’y penser pour moi ». Je te le dis, j’y
pense, et il n’y a pas de traitement plus puissant que mon intervention
d’amour. J’y pense seulement quand vous fermez les yeux. Quand tu vois
que les choses se compliquent, dis en fermant les yeux de l’âme, «
Jésus, à toi d’y penser pour moi » .
Fais
ainsi pour toute nécessité. Faites ainsi, vous tous, et vous verrez
de grands, incessants et silencieux miracles. Je vous l’assure par mon
amour.
4 commentaires:
Quel magnifique partage, Olivier ! Un grand merci pour cette prière de Don Dolindo Ruotelo ! "je te confie cela", "à toi d'y penser pour moi" Quelles belles paroles ! Quelles belles prières si simples et qui pourtant contiennent tant ! Je m'appliquerai dès ce soir à réciter un Notre Père accompagné d'un "Jésus, à toi d'y penser". Merci pour ce beau cadeau Olivier !
Moi aussi ça va m aider dans mon travail merci Olivier!
Bonsoir Olivier
Merci de faire découvrir cette magnifique
Prière de * Don Dolindo Ruotolo *
Personnellement elle me correspond .
Je lirai cette Prière tous les soirs
avant de dormir .
Le Notre Père accompagné d'un
« Jésus je te confie cela.
A toi d'y penser pour moi .»
Je vais essayer cet acte d'abandon au
Christ pour m'aider à résoudre les
situations difficiles .
Cette aide, je ne la connaissais pas .
Le Notre Père est mis en valeur
Merci pour ce beau cadeau
Amitié
Bonjour Olivier,
Quelquefois votre blog est une réponse à une question que je me posais. Ce fut le cas, hier. Je ne fais pas exception à la règle. Ceux qui ont vécu le confinement ont eu beaucoup plus de temps pour regarder leur vie: pour moi, difficultés à vivre l'aujourd'hui, inquiétude pour l'avenir ...
"Je te confie cela. A toi d'y penser pour moi." Je veux retenir cette phrase. J'ai découvert aussi les liens avec le "Notre Père" C'est très simple, mais très profond.C'est le lâcher prise, l'abandon. On compte toujours trop sur " nos" forces. Comme il faut du temps pour l'apprendre!
Ces deux prières se ressemblent, elles disent la même chose, celle-ci avec des mots, j'allais dire moins violents que : "Fais de moi ce qui te plaira..." (dans la prière d'abandon du P. de Foucauld)
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