Je ne voudrais pas provoquer chez certains un sentiment d'overdose par rapport au foot, omniprésent en ces jours ; mais peut-être qu'une comparaison entre l'Euro et notre façon de vivre en Eglise pourrait nous aider à saisir, de façon ludique et imagée, la mission que le Christ, le manager suprême, attend de nous !
Tout d'abord, l'on peut dire que, en ce qui concerne les lieux où le Seigneur nous envoie, Dieu dispose du plus grand terrain du monde ; en effet, son terrain, c'est le monde entier !
Pour jouer dans ce stade immense, les joueurs sont-ils trop peu nombreux ? Non, bien sûr ! La preuve : nous sommes là, vous et moi, et bien d'autres encore, sur le terrain, ici et partout.
Ce qui est sûr en tout cas, c'est que, avec Dieu, pour le match de la mission, si l'on se présente, l'on est sûr d'être sélectionné ; justement, parce que Dieu ne fait pas de sélection. Il sait, il croit que, chacun, chacune d'entre nous est capable de faire gagner l'équipe de son fils Jésus.
Une équipe qui ne s'oppose à personne d'ailleurs, et ne cherche à casser la figure à quiconque, après avoir bu un coup de trop ; si ce n'est à ces opposants malfaisants que sont la mollesse, l'indifférence, la désespérance, le mépris des autres, l'orgueil, ... disons, le mal sous toutes ses formes : voilà l'ennemi ! Car ce n'est pas contre des personnes que nous jouons, que nous nous battons !
Avec Dieu, dans son grand stade, pas seulement européen, mais aussi local, et mondial, pas de spectateurs impuissants, exclus, rejetés ou anonymes ; même ceux qui sont las, ceux qui ont des béquilles, ceux qui ne voient plus très clair, peuvent participer ! Pas de joueurs non plus à côté du terrain, sur le banc de touche : tout le monde est appelé, par son nom, sur le terrain. On a besoin de tous ! Et chacun a son poste à tenir, selon ce qu'il peut faire, selon ce qu'il sait faire ; les uns plus à l'avant, d'autres protégeant les arrières, etc...
Pas possible non plus, dans un tel match, de rester assis sur son auguste postérieur, dans les gradins, à crier sur le dos de ceux qui essayent de jouer de leur mieux.
A chacun de jouer donc, et pas en solo, mais en faisant des passes, au lieu de jouer perso.
A nous aussi de respecter les autres membres de l'équipe, ceux qui ne jouent pas comme nous ; en évitant de les tacler, en paroles ou en actes.
Quant à Dieu, évitons de nous le représenter comme un arbitre suprême seulement ; comme un personnage tout en noir, à la mine sévère, qui nous veut du mal ou qui punit ceux qui ne suivent ni les règles du jeu, ni ses commandements ; ou plutôt, ses enseignements.
Car Dieu, en la personne de Jésus, et par l'action en nous de l'Esprit-Saint, c'est avant tout un entraîneur ; celui qui conseille ses joueurs de façon avisée, afin qu'ils puissent gagner le match de la mission.
Alors, cessons de penser : "Oh, moi, je suis trop âgé pour tout ça !" ou "...trop loin de la vie de l'Eglise" : sur le terrain, le Christ est déjà là, avec nos frères, qui nous attend !
dimanche 26 juin 2016
Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.966 : La parabole de l'Euro de foot
Publié par
Olivier Gaignet
à
21:07
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