Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mardi 4 juin 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.683 : La parabole des cossons

Il était une fois une multitude de cossons, vous savez, ces petites bestioles qui rentrent dans vos boiseries et les bouffent de l'intérieur. Ces cossons avaient eu la désastreuse idée de s'attaquer aux 550 chaises, pourtant relativement récentes, de l'église de Mortagne, y creusant sournoisement trous et galeries, à la barbe (pour ne pas dire au derrière) des paroissiens : je reste correct en effet dans mon expression !
Ainsi, ces maudits coléoptères ont pénétré au coeur même de notre mobilier d'église, image terrible de ce que peut produire la saleté quand elle s'empare d'un élément pour y régner en maître. C'est ce que l'on appelle l'ennemi intérieur, semblable à celui qui peut pénétrer, non seulement dans les chaises d'une église, mais également, par comparaison, dans notre coeur à tous.
Vous savez, lorsque, même quand on est fidèle apparemment à la pratique et à la prière, même si l'on vient souvent s'asseoir sur les chaises et les bancs des églises, l'on peut être soi-même atteint de l'intérieur par toutes sortes de petites bêtes nuisibles, et même parfois, de très grosses, qui s'installent chez vous et prennent la direction de votre intérieur le plus secret.
Dieu merci, le mal peut toujours être combattu !  Et les cossons viennent de passer un sale quart d'heure lorsque paroissiens et paroissiennes, outrés et courroucés, dynamiques et déterminés, ont débarqué par dizaines, hier lundi, pour passer les cossons à la casserole, ou plutôt, au xylophène,  chaise après chaise, le pinceau à la main.
Oui, nous, paroissiens de Mortagne, jurons de combattre les cossons jusqu'à la mort ! Il fallait voir avec quel entrain, hier, la lutte fut menée : image d'une Église décidée à se bouger pour rétablir enfin la situation. En voyant le travail qui se réalisait, dans une atmosphère de joie et de fête, je me disais : heureux curé que je suis, de voir des paroissiens prendre ainsi soin de leur église et de son mobilier.
J'y ai lu le symbole à la fois d'un peuple qui aime son Église, mais qui est prêt également à faire la peau à toutes les bestioles de malheur qui tentent de nous ronger aussi le coeur de l'intérieur : manque d'espérance en l'avenir de l'Église, découragement, tristesse, inertie, refus de l'engagement.
Rien de tout cela sur Mortagne, mais bien plutôt, de la solidarité, de l'espérance, et une belle joie partagée, dans un beau service, matériel peut-être, mais si utile pourtant également !
Merci chers paroissiens-ennes !  Merci Seigneur !
Et mort aux cossons qui pourraient nous ronger de l'intérieur et nous détourner du Seigneur et de nos frères !

0 commentaires: