Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



jeudi 24 janvier 2013

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 1.613 : "Tu crois, toi ?"

Cette dame a reçu chez elle une petite fille de sa famille, dont les parents, totalement incroyants, l'ont tenue avec soin à l'écart de tout ce qui touche au religieux. Lui faisant visiter la région, elle l'a emmenée, entre autres, visiter la basilique de Saint Laurent-sur-Sèvre, ainsi que la superbe chapelle des Soeurs de la Sagesse : deux lieux ici absolument incontournables, que l'on soit croyant ou non. Cependant, la tante s'est bien gardée de toute remarque qui aurait pu ressembler à du prosélytisme, afin de respecter cette petite fille ainsi que le choix de ses parents. Mais c'est la fille qui a engagé le débat : "Tu crois, toi ?" "Oui, je suis croyante", a répondu la tante. "Moi, je ne crois pas", a poursuivi la petite fille, l'air un peu songeur toutefois. "Puis, à un moment, dans la basilique, je ne l'ai plus revue ; j'ai cru qu'elle était ressortie quand, quelques instants plus tard, je l'ai retrouvée, assise, dans les bancs, l'air pensif."
"Qu'a-t-il pu se passer alors dans la tête de ma nièce ?  Je n'en sais rien ! Je n'ai pas trop su si j'aurais dû pousser l'échange plus avant ; mais je ne savais pas comment faire ? Et était-ce le moment de parler ?  Pour dire quoi ?  Jusqu'où aller ?"  Voilà bien des questions que nous nous sommes tous posées ! Mais il me semble que cette dame a eu l'attitude qui convenait : accompagner  cette petite fille gratuitement, sans profiter de l'occasion pour à tout prix faire passer ses idées. Et la tante a quand même fait cette profession de foi : "Moi, je crois". N'est-ce pas déjà essentiel ?  A la basilique, elle a aussi, dans son coeur, confié cette petite fille au Seigneur. Et qui sait ce que l'Esprit est en train de réaliser au plus profond de la personne de cette petite fille ? A son rythme et selon son grand amour.
Il ne faut en tout cas sans doute pas parler trop vite, ni toujours vouloir parler de Dieu à tout prix. En effet, ainsi que le soulignait Benoît XVI dans son encyclique "Dieu est Amour", "Le chrétien connaît le moment opportun pour parler de Dieu, et quand il ne faut pas en parler, mais seulement laisser parler l'amour."
Selon la réflexion bien connue : n'essaye pas de parler trop vite de Dieu, mais vis de telle façon qu'on ait envie de parler de Dieu avec toi !

0 commentaires: