Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



dimanche 8 janvier 2012

Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.331 : Marcher vers une étoile

Chaque année, au moment de la fête de l'Epiphanie qui met en scène ces sages partis de l'Orient lointain, guidés par une étoile, à la recherche d'un mystérieux Enfant, je me souviens d'avoir jadis, au Mali, retrouvé mon chemin grâce à une étoile justement.
Puisque l'Epiphanie, chaque année, c'est, dans l'Eglise universelle, la fête des Eglises d'Afrique, je me permets de vous citer ce petit fait. Je me trouvais sur une piste, au Mali, en route vers un village, avec un jeune malien, lorsque la nuit est tombée. Suite à quelques imprévus, nous étions en retard. La route à suivre n'était pas évidente. Le jeune qui était avec moi me dit alors : "De toute façon, il faut suivre ces étoiles, c'est dans cette direction." Il parlait de la Croix du Sud, cet ensemble de quatre étoiles, invisibles dans le ciel de l'hémisphère nord, qui forment une sorte de croix, sous les Tropiques, juste au-dessus de l'horizon. Effectivement, même s'il nous fallait parfois largement obliquer pour trouver un chemin, nous savions vers où, finalement, nous devions nous diriger.
Eh bien, c'est un peu cela, l'histoire de l'humanité. Les jeunes du collège Saint Joseph l'ont fort bien mimé, dans leur scénette dont je vous ai parlé dans mon billet d'hier, vendredi dernier : l'on voyait les trois rois mages cheminer dans la grande salle, les yeux fixés sur l'une de leurs camarades qui portait une étoile resplendissante sur le visage. De temps en temps, celle-ci se camouflait dans un coin de la salle, et les mages ne savaient plus où aller. Puis, finalement, cette étoile s'arrêta au-dessus de la crèche placée sur la scène, et les mages purent enfin reconnaître leur Seigneur.
Eh bien, dans nos vies, c'est la même chose : nous avançons vaille que vaille ; mais sans lumière, sans berger, sans étoile, nous risquons de nous perdre dans la nuit. Certains disent : "Mais pourquoi l'étoile divine disparait-elle si souvent ?" Est-ce bien si sûr ? N'est-ce pas plutôt nous qui regardons du mauvais côté, ou qui gardons les yeux fixés à terre, au lieu de les lever vers le ciel et vers les hauteurs de l'espérance et de l'avenir ?
Je nous invite tous à suivre ce merveilleux conseil du philosophe Martin Heidegger : "Marcher vers une étoile, rien d'autre !"

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