J'avais le bonheur de participer hier au "Marché de Noël" organisé par les enfants et les enseignants de l'Ecole Catholique de la Foi, à Fontenay-le-Comte. Ils nous ont d'abord offert une série superbe de chants de Noël, dont bien sûr "Il est né le divin Enfant", et même le refrain du célèbre "Gloria des Anges", en latin s'il vous plaît, et fort bien interprété. Non loin de moi, une personne, plutôt d'un certain âge, sans doute peu sensible à la fraîcheur de ce qui se vivait, n'a rien trouvé de mieux que de critiquer cette prestation ! Mais tout le monde, autour de cet individu, de hausser les épaules en levant les yeux au ciel, tant ce qui venait d'être dit était "bête et méchant", ainsi que se qualifiait jadis le journal "Hara-Kiri".
Vous en faites tous l'expérience ! Dites quelque chose de positif sur quelqu'un, il se trouvera souvent près de vous une personne pour vous refroidir en vous confiant, quasiment sous le sceau de la confidence : "Peut-être ! Mais si vous saviez ce que je sais sur cette personne, vous n'en diriez pas tant !" Et flac ! Tout est cassé par le grincheux de service.
J'aime bien ce qu'écrit à ce sujet Brunot Frappat, en dernière page du journal "La Croix" de ce dimanche : "Au fond de la salle des fêtes, quand tout le monde se réjouit, claque des mains, danse en farandole, il y a toujours le grincheux de service. Le rabat-joie. D'esprit supérieur, il hausse les épaules. Il n'est pas du genre à se laisser-aller, et encore moins à se laisser faire. Ces pères la tristesse surabondent dans certains milieux..." Et ils sont malheureusement très présents parmi certains dits "chrétiens" qui, en l'occurrence, ne sont alors, comme je l'écrivais sur ce blog il y a quelques semaines que des "courroies de transmission du diable".
Il est vrai que les grincheux ont derrière eux une longue histoire de "diviseurs" (l'autre nom du diable). Toujours en pétard contre leurs voisins, leur propre famille parfois, leurs responsables politiques, leurs prêtres, le monde entier, ils me font penser à l'un des sept petits nains de Blanche Neige, le bien surnommé "Grincheux" justement. Oh ! finalement, il n'est ni déstabilisant, ni méchant.
Disons plutôt que les grincheux ont forcément un problème, dans leur existence, ce qui en fait des écorchés vifs, qui souffrent de voir, autour d'eux, les autres heureux, et essayent, sans succès, heureusement, de leur gâcher la vie.
Hier, sur le champ, le grincheux de service, au fond de mon coeur, je l'ai confié au Seigneur : "Oh, toi, l'Enfant du Ciel, qui vient sauver tous tes enfants de la terre, prends cette personne dans ta lumière ! Guéris son coeur haineux, malade et blessé ! Fais-le enfin entrer dans la communion heureuse avec tous, positivement ! Merci Seigneur !"
Avez-vous lu le livre de Geisel, ou vu le film intitulé "Le grincheux qui voulait gâcher Noël" ? A la fin, devinez qui a gagné ? Entre Jésus et la fraternité d'un côté, face au grincheux qui essaye de faire du bruit en traînant les casseroles du diable, y'a pas photo !
Bonne marche vers Noël, avec des lunettes de lumière !
dimanche 11 décembre 2011
Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.306 : Noël, ou la défaite des grincheux
Publié par
Olivier Gaignet
à
08:02
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