En cette période de novembre, que l'on appelle parfois, avec la proximité du 2 novembre, "le mois des morts", chacun de nous se retrouve forcément, même sans le rechercher, face à son destin. Mais que faisons-nous ici-bas ? Et combien de temps encore allons-nous voir se lever le soleil à l'horizon de cette terre ? Vous connaissez la fameuse peinture de Gauguin intitulée : "D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?" Elle date de 1897 et c'est un peu comme le testament du peintre.
Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Qu'y a-t-il au centre de notre histoire ? Hier matin, au cours de la messe paroissiale mensuelle des familles, nous avons essayé de proposer une réponse à cette question ; et cela, en invitant une équipe d'enfants du caté à venir entourer le prêtre, une veilleuse allumée à la main, au moment de la profession de foi. L'objectif était de symboliser ainsi la place centrale de notre foi au Christ Sauveur, au coeur d'un monde qui ne sait plus bien où il en est ni en qui il peut remettre avec confiance son propre destin.
Et cela, au cours de l'eucharistie, tandis que nous revivions l'événement de la Cène, le moment où Jésus a affronté la mort et l'abandon, tout en partageant avec ses disciples le meilleur de lui-même, sa propre personne, à travers le don de son corps.
En fait, nous ne savons pas quel va être notre destin. Mais lors de chaque eucharistie, nous nous redisons notre confiance que dans le Christ, nos vies prennent un sens infini, d'une manière que nous ne pouvons ni prévoir, ni deviner. Vaclav Havel, ancien président de la république tchèque, donne cette définition : "L'espérance n'est pas la conviction que quelque chose finira bien ; c'est la certitude que quelque chose a un sens, quelle que soit la façon dont cela finit." C'est la conviction qu'il se révèlera un jour que tout ce que nous vivons, bonheur comme malheur, a un sens, et que l'existence humaine n'est pas vouée à l'absurdité. C'est l'espérance de la victoire du sens, et non d'une issue facile. De toute façon, il n'y a pas d'aube sans la nuit !
P-S : Le Père Pascal Brémaud nous a quittés. La messe des funérailles aura lieu près d'Evreux, à St André de l'Eure, jeudi 10 novembre, à 10h ; elle sera suivie d'une autre cérémonie là où Pascal exerçait, puis, de l'inhumation à Paris, au cimetière Montparnasse, dans le caveau ou le carré des Pères Lazaristes. Vu l'éloignement et la difficulté de participer à tout cela, la paroisse propose que nous vivions ce temps, sur Fontenay, en union avec Nicole, sa maman, à travers la messe qui sera célébrée à l'heure habituelle, à 11h30, ce même jeudi, à la Chapelle de l'Union Chrétienne, à leurs intentions. Merci de votre prière !
lundi 7 novembre 2011
Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.272 : Où va la Vie ?
Publié par
Olivier Gaignet
à
08:16
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