Dans la suite de ce que j'écrivais hier, en paraphrasant Matthieu 18/20 : "quand deux ou trois sont connectés en mon nom...", je me disais, ce jeudi en fin d'après-midi, en admirant le travail extraordinaire de trois bénévoles retapant le carrelage d'une salle paroissiale : "Oui, j'en ai la certitude, quand deux ou trois personnes agissent bénévolement au service de l'Eglise, de la paroisse et des autres, Jésus est au milieu d'eux !" Il fallait voir en effet avec quel soin ils ajustaient chacun des carreaux, comment ils veillaient à ce que la finition soit parfaite, le souci qu'ils avaient de faire quelque chose de réussi, au coût de revient le plus bas... Et cela, en blaguant, chantant, échangeant comme des frères heureux de vivre ensemble une belle aventure, un beau moment de partage, efficacement.
Parfois, des paroissiens fraternels me demandent, d'un air un peu inquiet, étant donné qu'on leur a fait croire, depuis des lustres, que le Sud Vendée était moins "intéressant", soit-disant, que d'autres parties de ce département : "Comment vous vous trouvez, chez nous ?" D'abord, je leur réponds que je suis aussi chez moi ici, puisque je suis né à Fontenay-le-Comte. Ensuite, je leur pose cette question : "Comment voulez-vous qu'un curé soit malheureux dans une paroisse aussi dynamique, où des centaines de bénévoles (380 "repérés" nominativement, et bien d'autres encore, sans doute) prennent tant de choses en charge avec talent, où la collecte paroissiale a plus que doublé en 4 ans, où une table-ronde organisée par le service paroissial de la mission universelle a réuni samedi soir 250 artisans locaux de la fraternité ?" Et je pourrais multiplier les innombrables chances dont notre paroisse peut se prévaloir, grâce à tous ces bénévoles qui la font vivre et bouger et grandir.
Vous savez que le mot "bénévole" vient du latin "bene" (bien) et "velle" (vouloir). Contre ceux qui veulent le bien, qui disent le bien, qui font le bien, réjouissez-vous, ne craignez pas : jamais en effet, les "courroies de transmission du diable" dont je parlais récemment, dans le billet n° 1.263 de mercredi, c'est-à-dire, les "malévoles", ceux qui veulent le mal, ceux qui disent du mal, ceux qui font le mal ; ceux-ci ne pourront jamais construire bénévolement un beau carrelage, inutiles qu'ils sont !
Evidemment, dans nombre d'associations, des bénévoles ne se réclament en rien de Jésus. Est-il alors aussi au milieu d'eux ? Je me garderai bien d'essayer des les "récupérer" ainsi. Mais je tiens à leur rendre un égal hommage, qu'ils croient en Dieu on non.
Chers amis lecteurs, voulez-vous tourner le dos au "malévolat" (tiens, j'invente pour vous un nouveau mot !), et faire partie de cette belle famille de ceux qui font le bien ? Alors, là où vous êtes, qui que vous soyez, levez-vous, bougez-vous ! L'Eglise, l'humanité, ont besoin de vous, pour poser joyeusement, avec d'autres, sur cette terre, le beau carrelage de la fraternité !
vendredi 28 octobre 2011
Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.265 : "Quand deux ou trois sont bénévoles en mon nom..."
Publié par
Olivier Gaignet
à
07:55
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