Tel était l'axe de la rencontre de redémarrage d'année de l'ACO (Action Catholique Ouvrière), pour le secteur Sud Vendée, hier après-midi et en soirée. Avec un double regard, sur ce qui est lourd à vivre, et sur les raisons d'espérer.
Les difficultés sont multiples, en effet ! Je cite quelques-unes de celles qui ont été partagées, sans ordre particulier : suppressions de postes dans les écoles, le stress au travail, ces enfants qui, parce qu'ils sont noirs, ne sont pas bien acceptés par les autres à l'école, la suppression des Rased (réseaux d'aide et de soutien aux élèves en difficulté), le chômage, l'isolement, tout ce qui pousse à la dépense et à la consommation, le traitement fait à cette famille Tchétchène expulsée de La Roche-sur-Yon vers la Pologne, quels droits pour les intérim ? Des personnes ne se soignent pas faute d'argent (dents, lunettes, oreilles...). Et nous avons aussi plus qu'évoqué les multiples problèmes qui marquent de nombreux peuples dans d'autres pays ou sur d'autres continents.
Face à tout cela, est-il encore possible d'espérer ? Heureusement, là encore, de nombreux faits sont venus montrer qu'un autre monde est possible : tous ces bénévoles qui donnent de leur temps pour les autres dans les associations, les personnes en situation précaire qui sont soutenues et accompagnées, et qui peuvent se tourner vers l'épicerie solidaire du Secours Catholique ou le restau du coeur, la grande soif d'écoute et de dialogue que l'on perçoit, ces gens en difficulté qui ne baissent pas les bras, toutes les solidarités de proximité... Plus largement, nous avons parlé aussi des espérances du printemps arabe, même si tout ne pourra pas être parfait immédiatement, et des initiatives telles que les micro-crédits, qui redonnent des possibilités et des moyens d'avancer aux familles et aux peuples démunis.
Finalement, peut-on avoir quand même un regard d'espérance sur notre humanité, malgré les innombrables échecs et difficultés ? Déjà, réagir, c'est espérer ! Et, à partir de l'évangile de ce dimanche, nous avons longuement partagé à propos de l'attitude de Jésus, qui a donné sa vie pour que l'humanité puisse se construire et exister dans la fraternité. Grâce à lui, "la pierre d'angle" (Matthieu 21/33-43), le mal et la mort ne pourront avoir le dernier mot, nous le savons ! Par sa parole et son exemple, il nous a ouvert la route et montré le chemin. A nous à présent de voir, courageusement, comment poursuivre ce chemin !
Publié par Père Gaignet à 07:45
dimanche 2 octobre 2011
Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.239 : Un autre monde est possible
Publié par
Olivier Gaignet
à
11:12
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