Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mercredi 2 juillet 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3092 : "Vous êtes un miraculé !"

 Cela fait un certain nombre de fois, depuis le mois de mars, que j'entends des personnes me dire que "je suis un miraculé".  Il est vrai que, lorsque j'ai eu mon AVC avant Noël 2024, accompagné d'une hémiplégie, ne pouvant absolument pas faire bouger ma jambe et mon bras gauches, je ne n'imaginais absolument pas que je pourrais m'en sortir sans de graves séquelles, pour le restant de mes jours.  Les médecins eux-mêmes me disaient que je devrais vivre sans doute à l'avenir sur un fauteuil roulant.  La perspective n'était pas très reluisante !

Pour celles et ceux qui m'ont vu inerte au fond de mon lit d'hôpital, la surprise a été grande de me voir à nouveau debout, et de retour à mon domicile, sans béquilles ni fauteuil roulant.  Que s'est-il passé ?  Sans prétention aucune, ni nul  mérite de ma part, j'ose croire que j'ai fait l'expérience d'un petit miracle, et cela grâce aux éléments suivants.

Nombre de gens ont prié le Seigneur et confié ma santé à Marie.  Je crois beaucoup à la force de la prière.  Comme le disait justement et avec humilité Ambroise Paré : "C'est le médecin qui soigne, mais c'est Dieu qui guérit !"  Il me semble que cette chaîne de prière n'a pas été vaine.  Et chaque jour, j'en remercie le Seigneur, et tous ceux qui ont prié avec confiance pour que je retrouve la santé.

Autre élément qui a permis ce que je n'ose pas appeler un "miracle", mais ce qui est tout de même une "Divine surprise" : la qualité des soignants, médecins, infirmières, personnel de service ; avec une mention particulière pour l'équipe des kinés de l'hôpital des Sables, qui m'ont aidé, avec beaucoup de patience, millimètre après millimètre, à croire que je pourrais m'en sortir, à me redresser, à me tenir debout et à marcher !

J'ai également été entouré d'une façon exceptionnelle par une multitude d'amis. Pendant mes 2 mois et demi d'hôpital, pas une seule journée ne s'est passée sans que je n'aie eu de nombreuses visites. Je me suis senti porté, soutenu, encouragé par toutes ces personnes qui me communiquaient leur belle énergie et leur confiance.

Confirmation hier, tandis que je rencontrais mon médecin habituel, qui m'a répété plusieurs fois, un peu admiratif : "Vous n'étiez pas en bon état, mais vous vous en êtes bien sorti !" Tandis que je lui disais que je ne me sentais pas bien, et toujours fatigué, il m'a redit : "N'oubliez pas que vous avez fait un AVC, et que c'est normal que vous ressentiez de la fatigue, après le choc que vous avez connu."

J'ignore quel sera mon avenir, et je ne suis pas naïf ; je sais que j'ai une épée de Damoclès au-dessus de la tête   Mais dans mon vécu actuel, je relis autrement certains psaumes, qui me parlent davantage désormais, par exemple les versets suivants  :

"Quand j'ai crié vers toi, Seigneur mon Dieu, tu m'as guéri ; Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre, quand je descendais à la fosse."  (psaume 29/3-4) 

Soutenu par des frères et des soeurs, je vis à la grâce de Dieu...

lundi 30 juin 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3091 : Iraniens et Israéliens en marche vers la Paix !

 J'ai le bonheur d'être en amitié avec les membres de la communauté juive des Sables d'Olonne.  Dans ce cadre, je suis heureux de vous partager cette info reçue à l'instant d'Hélène, juive, membre du Conseil d'administration de l'association interreligieuse "Dialogue pour la Paix" sur le Pays des Olonnes  :


"Aujourd’hui à Paris, j’ai eu le privilège d’assister à une manifestation rare et magnifique : une marche d’unité entre le peuple iranien et le peuple israélien. Sous un même ciel, des drapeaux iraniens arborant le lion et des drapeaux israéliens flottaient côte à côte. C’était une image puissante, un symbole vibrant de ce que pourrait être un monde libéré de la haine.

C’est cela, l’espoir : que ceux qui aiment la paix s’unissent, au lieu de se regarder en ennemis. Que chacun puisse porter son drapeau, son identité, sa culture, sans peur ni interdiction. Car vouloir la paix, ce n’est pas vouloir la disparition de l’autre ; c’est vouloir construire ensemble.

Tous ceux qui aspirent à la liberté, à la dignité et à la paix devraient pouvoir se tenir main dans la main, sans que leurs symboles soient interdits ou rejetés.

Que ces images d’aujourd’hui inspirent le plus grand nombre, et nous rappellent que le vrai courage n’est pas dans la haine, mais dans la rencontre et le dialogue."
 
 
Cela m'a fait penser à la fameuse prophétie d'Isaïe (11/6-9) :   
 
"Le loup habitera avec l'agneau (...)  
On ne fera plus de mal, on ne détruira plus sur toute ma montage sainte.
Car la connaissance de Yahvé couvrira la terre,
comme les eaux le domaine des mers." 

vendredi 27 juin 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3090 : Pour ces 58 années de sacerdoce, MERCI !

Lorsque, le 29 juin 1967, j'ai été ordonné prêtre à la cathédrale de Luçon, j'étais loin de penser que, 58 ans après, je serais toujours là ! En tout cas, et mes souvenirs sont bons, ce 29 juin, vraiment, malgré la joie de la foule, les grandes orgues, la vie imposante de l'Eglise d'alors, je n'en menais pas large !  Je me demandais bien, et les autres prêtres également, comment nous allions vivre notre sacerdoce, et à quelle sauce nous allions être mangés !

Au terme d'un cycle de près de 15 ans dans les petits et le grand séminaire, moi qui étais entré au séminaire de Chavagnes-en-Paillers en septembre 1953, avant mes 11 ans, je ne me sentais pas particulièrement prêt à affronter une société que je connaissais bien mal, et dans laquelle je n'avais plus mes racines. On s'était engagés à suivre le Christ, mais pourquoi et comment ?

Cependant, très vite, nous nous sommes aperçus que le Dieu qui nous avait appelés ne nous avait pas abandonnés. Nommé pour mon premier poste pastoral comme vicaire à St Jean de Monts, j'ai été accueilli comme un frère par le sympathique curé-doyen, Louis Bourasseau, et le "premier vicaire", André Rabillard, ainsi que par tous les paroissiens.  Tout de suite, je me suis senti à l'aise et heureux dans le ministère proposé.  58 ans après, je leur exprime ma profonde reconnaissance ; car mon premier poste pastoral m'a permis de découvrir ce grand bonheur qui consiste à accompagner le Peuple de Dieu sur un chemin de joie et de paix !

Je ne vais pas passer en revue les nombreux postes, ou plutôt "ministères" auxquels j'ai été affecté, tant en Vendée, au Mali durant 9 années, à Paris 6 ans ; mais, tout au long de ces années, j'ai vraiment été un prêtre heureux et comblé. La ligne était claire : faire découvrir et expérimenter les propositions pastorales du Concile Vatican II.  Permettre aux laïcs de prendre toute leur place dans la vie de l'Eglise, mais aussi au coeur de la société, ouvrir le bras de l'Eglise aux non-croyants, humanistes et adhérents des autres religions, donner la parole au Peuple de Dieu (homélies dialoguées, Cafés-Théo), en un mot, aimer les gens, et ce monde où Dieu nous a placés.

Il est vrai que nous étions aidés par un outil malheureusement bien oublié aujourd'hui : l'Action catholique, présente et active dans les différents milieux de vie. A titre d'exemple, je garde un souvenir inoubliable de cette "rencontre de masse" organisée autour de l'apprentissage par les jocistes de Luçon, où j'ai eu le bonheur d'être vicaire chargé des jeunes : 80 jeunes étaient présents !  Malheureusement, ensuite l'Eglise, jusqu'à aujourd'hui, ne s'est plus préoccupée des milieux populaires, pour les raisons que vous savez !  L'on a voulu mettre en place un autre type d'Eglise, dans lequel les laïcs, les femmes et les petites filles particulièrement, n'ont plus eu un rôle essentiel au sein du Peuple de Dieu. 

Ceci dit, je renouvelle mon immense merci au Christ vivant, le bon Berger qui m'a accompagné de très près durant ces 58 années, et ma reconnaissance à tous ces laïcs, hommes et femmes, sans le talent, la foi et l'engagement desquels ma mission pastorale n'aurait pu porter aucun fruit !

58 ans après, mon souhait, c'est que l'Eglise revienne à la raison, ou plutôt, à l'Evangile, en étudiant, en suivant et en prenant au sérieux les appels, jadis du pape François, et désormais, ceux du pape Léon XIV !

mercredi 25 juin 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3089 : "Ne vous faites pas appeler "Pères" !

 "Ouest-France", dans son édition de Vendée de ce mercredi 25 juin, publie en page 8 une interview des trois prêtres qui seront ordonnés à Luçon dimanche prochain 29 juin. L'un d'entre eux, Quentin, souligne ceci : "On devra être des Pères."  Ce qui amène la journaliste, Claire Haubry, à faire la mise au point suivante : "(Pères), une affirmation encombrante pour certains prêtres, nécessaire pour d'autres."  Ce qui révèle l'ambiguïté de la question !

Les réactions n'ont pas tardé ! Voici par exemple celle  de Gilles :

"Trois nouveaux prêtres vont être ordonnés dimanche prochain, en la cathédrale de Luçon. C'est une bonne nouvelle, dans un temps où les vocations se raréfient. Il faut s'en réjouir. Je suis cependant surpris par cette expression dans l'interview de l'un d'entre eux: "On devra être des Pères, sans paternalisme".
Je ne suis certainement pas le seul, puisque "Ouest France" écrit à ce propos "une appellation encombrante pour certains prêtres, nécessaire pour d'autres." On pourrait ajouter le même commentaire pour les laïcs, en particulier celles et ceux engagés dans les mouvements et services.
J'aurais pour ma part préféré lire: "On devra être des frères". Ce qui me paraît plus proche de l'Evangile et des enseignements du pape François. Et probablement de Léon XIV si l'on regarde son apostolat pendant sa longue mission au Pérou."

Je vous propose donc une petite réflexion autour de cette notion de paternité. 

"Père !"
Mais d'où vient donc cette coutume étrange, qui se développe de plus en plus, d'appeler les
prêtres "Pères" ? Et cela, depuis les temps les plus antiques ; n'a-t-on pas parlé très tôt des
"Pères de l'Eglise" ? Bien sûr, on peut comprendre le sens spirituel du mot "Père" : celui qui
engendre dans la foi, celui dont nous sommes des fils spirituels comme on dit. Mais
l'objection est puissante, et tous les prêtres l'ont entendue : "N'appelez personne sur la terre
votre "Père" ; car vous n'avez qu'un seul Père, celui qui est aux cieux." Dixit Jésus lui-même,
en Matthieu 23/9.
 
Question : pourquoi, depuis près de 2000 ans, l'Eglise n'a-t-elle pas tenu compte de cet appel
évangélique de Jésus ? Les conséquences, nous en prenons conscience plus que jamais en ces
temps difficiles ! En effet, la tentation a été forte, pour nous les prêtres, de nous considérer
alors comme au-dessus des autres baptisés ; et même, d'abuser de ce titre plaçant les prêtres
comme en surplomb ; cela les conduisant à se sentir, en tant que "Pères", maîtres des âmes, et
parfois aussi des corps, de leurs "dirigés", des âmes fragiles, de leurs paroissiens... Ce titre de
Père pouvant entraîner un sentiment de pouvoir et d'influence, et faire, de certains soit-disant
Pères, des gourous, cela s'est vu ! Alors que, continue Jésus, "le plus grand parmi vous sera
votre serviteur." (Mt 23/12)
 
La leçon est claire, et qui ne l'entendrait ? Le ministère du prêtre doit apparaître en d'autres
termes que celui d'une paternité, Dieu seul étant Père ; et d'abord, comme un service. Sans
doute, tout ministre sera jugé par Dieu selon qu'il aura ou non cultivé l'humilité et la modestie
attendues de lui : "Quiconque s'élève sera abaissé." (Mt 23/12) Quiconque voudra être au-
dessus, être Père au mauvais sens du mot, quiconque ainsi contribuera à développer le cléricalisme,  sera disqualifié !

FRERE
Mais alors, me direz-vous, comment faut-il vous appeler ?   Personnellement, j'ai l'habitude de répondre : "ma mère m'a appelé Olivier ; vous pouvez m'appeler ainsi !"  Quand j'étais prêtre aux Sables d'Olonne, j'ai gardé le souvenir ému d'un jeune, qui avait plein de difficultés psy. Chaque fois qu'il me voyait, il s'écriait : "Ah ! Frère Olivier, comment ça va ?"  Il était le seul à m'appeler ainsi. Et pourtant, n'est-ce pas le plus beau titre ?  Chaque prêtre, ou évêque, n'est-il pas d'abord "frère" des autres baptisés, même s'il a une charge au sein de ce peuple de Dieu ?  Une charge de serviteur, bien entendu.  Car dans le service du peuple des amis de Jésus, personne n'est au-dessus de quiconque. Mais tous, y compris les évêques, dépendent de la communauté au service de laquelle ils sont confiés.  Comme l'a dit Pascal Wintzer, archevêque de Sens : "il faut casser l'image du prêtre [et de l'évêque !] perçu comme un homme en-dehors et au-dessus de l'humanité."  Et bien sûr envisager une place des femmes à la hauteur de leurs charismes, au sein du Peuple de Dieu.

En résumé, excusez l'expression, mais comme l'écrit le bibliste Claude Tassin, "à la lumière de l'Ecriture, la titulature ecclésiastique mériterait peut-être un coup de torchon périodique !"  En ce moment, la période et les événements sembleraient s'y prêter...

2 citations, parmi bien d'autres, illustrant comment Jésus nous considère tous comme des frères (et pas des Pères,... ni des Monseigneurs !)
"Qui est ma mère, qui sont mes frères ?" Montrant ses disciples, il dit : "Voici ma mère et mes frères ; quiconque fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, c'est lui mon frère, ma soeur, ma mère." (Matthieu 12/48-50)
-  "Jésus est l'aîné d'une multitude de frères." (Romains 8/29)

 
 

 

 

mardi 24 juin 2025

Le Blog de l'Arche de Noé 85, n° 3088 : Louane, un cadeau du Ciel !

 Avec mes excuses : la vague de chaleur a ralenti ma "production" !

Pour la 2° fois depuis 15 jours, après le fait que je vous ai raconté dans mon billet du 9 juin, par rapport au "contact-surprise" que j'ai eu le grand bonheur de vivre venant d'un chrétien que j'avais baptisé jadis au Mali, je viens de vivre une autre expérience similaire de reconnaissance profonde, et j'en suis très ému ! 

Lorsque j'étais curé à Mortagne-sur-Sèvre, un jour, une petite fille, Louane, âgée de 6 ans seulement, a exprimé le désir d'être servante d'autel. Elle était déjà fidèle à la messe, assise sur sa petite chaise, auprès des Soeurs de la Sagesse, qui l'avaient prise en amitié. Je lui ai alors donné une place auprès de l'autel, et elle a assuré ce service avec beaucoup de foi, de joie et d'intelligence, fidèlement, durant 7 ou 8 années. Les paroissiens l'aimaient beaucoup, et je n'ai eu qu'à me louer de sa belle présence.

Puis, j'ai quitté la paroisse de Mortagne, et les liens se sont distendus... Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque, la semaine dernière, j'ai reçu le message suivant : "Louane souhaite prendre contact avec vous."  Pensant qu'il s'agissait d'une femme à la recherche d'un homme, j'ai mis ce message à la poubelle, sans comprendre qu'il s'agissait de la servante d'autel de Mortagne, Louane.

Un autre message et apparu, dans lequel Louane me disait avoir recherché mon n° de téléphone ; message accompagné de photos de Louane portant la croix lors d'une procession, servant à l'autel,... Ce qui m'a touché, c'est qu'elle disait ceci : "Je vous ai beaucoup apprécié, j'aimerais vraiment qu'un jour, nous puissions nous revoir."  Je ne me rendais pas compte du lien si fort que nous avions créé !  Et un tel signe  de reconnaissance m'a profondément ému.

Sur le champ, rendez-vous fut pris pour ce dimanche 22 juin. Huit ans après, je me demandais comment les choses allaient se passer !  Vous devinez ce qu'il en fut : j'ai retrouvé notre Louane. S'est présentée alors une jeune femme de 19 ans, super belle, magnifique, bien dans sa peau. 1h30 durant, dans la joie de nous retrouver, nous avons évoqué une multitude de souvenirs.  J'étais aux anges, savourant le bonheur d'avoir pu permettre à cette petite fille de 6 ans de s'épanouir pleinement dans le service de l'Eglise, dans sa foi et dans son humanité.

Elle avait un collier avec une belle petite croix, et me dit ceci : "Cette petite croix ne me quitte jamais ; que ce soit à la plage, avec mes relations, dans mon métier de masseuse non plus.  J'y tiens beaucoup !"

Et nous avons terminé notre échange en priant ensemble, autour de cette petite croix.  Je rends grâce pour le bonheur d'une telle rencontre. Je remercie le Seigneur pour cette belle reconnaissance.  Quel bonheur pour un prêtre, au soir de sa vie, de faire de telles expériences, ainsi que cette superbe jeune femme de 19 ans m'a permis d'en prendre conscience, tel un cadeau du ciel !