Bienvenue !

Vous avez des choses à dire...
Vous vous posez des questions, pour donner un sens à votre vie...
Vous cherchez un espace d'échange convivial pour exprimer ce que vous ressentez...
Vous attendez des réponses à vos questions...


...Alors, en réponse à vos attentes, Olivier Gaignet vous propose de vous exprimer librement.
Ici, tout pourra être dit dans les limites de la courtoisie et du respect mutuel.

Merci d'avance de votre participation.


Depuis novembre 2007, Olivier Gaignet partage sur son blog ses réflexions sur Dieu et sur l’Eglise. bien sûr,
mais aussi sur la marche du monde. Il nous invite à réfléchir à des thèmes aussi essentiels que : notre société, les autres religions,
la télé, la politique, l’art, sans oublier ses propres paroissiens.
Les billets des cinq premières années (de novembre 2007 à septembre 2012 )ne figurent plus sur ce blog. Pour les consulter, se référer aux cinq volumes intitulés: "Ma paroisse.com", que vous pouvez vous procurer en envoyant un mail à : olivier.gaignet@yahoo.fr



mardi 1 mai 2012

Le Blog du Curé de Fontenay-le-Comte n° 1.433 : Où va-t-on ?

En ce 1° mai, des initiatives ou marches diverses sont proposées aux Français, mais beaucoup se demandent vers où on veut les emmener. En effet, notre société est lasse et fatiguée, inquiète et préoccupée par les difficultés sociales et économiques que la crise exacerbe. Face à ces attentes, les responsables politiques peinent à faire émerger de grands repères susceptibles d'éclairer la pensée et l'agir. D'un côté comme de l'autre, chacun sait bien que l'avenir ne va pas être facile à gérer, le choix ne se situant pas entre le blanc et le noir, mais, au sein de chacune des perspectives, entre l'égoïsme et un réel vivre-ensemble. Il faudrait mettre toujours plus l'accent sur la solidarité, qui consiste à privilégier le bien commun, dans un monde qui favorise l'intérêt de l'individu. Il faudrait également toujours se demander quelle place nous voulons donner aux personnes les plus faibles, par rapport aux décisions à prendre. Et cela, dans une véritable dimension internationale.
En sachant que la politique, ce n'est pas tout ! Elle ne peut résoudre tous les problèmes comme par enchantement ; et cela, même s'il est essentiel de travailler à réenchanter ce monde ! En tout cas, ce que l'on attend de la politique, c'est qu'elle rende possible l'accès à quelque chose de plus grand. Qu'elle permette à chacun de regarder vers le haut, d'avancer vers ce qui le dépasse, c'est-à-dire, ce qui met en oeuvre le sens de l'existence, celle de chacun, et celle de la population dans son ensemble.
En d'autres termes, l'objectif, c'est le bien du peuple, ainsi que les anciens nous l'ont appris, depuis Aristote jusqu'à nos jours, en passant par Saint Thomas d'Aquin et bien d'autres grandes figures de l'humanité.  C'est la possibilité non pas de "bien vivre", au sens égocentrique et peinard du terme, mais de vivre "au-delà de l'être", pour reprendre ce que disait Platon : regarder plus haut, plus loin ; bâtir un véritable humanisme, en trouvant, pour les croyants, dans l'Evangile, la force de croire en un avenir plus humain et d'oeuvrer à le construire.
Puisse l'Esprit-Saint permettre aux responsables politiques, comme aux citoyens que nous sommes, de porter un regard évangélique et fraternel sur ceux qu'ils sont appelés à côtoyer et à servir, et de participer à discerner ce qui est bien pour l'avenir.
Deux extraits de l'encyclique "Sollicitudo rei socialis" ("L'intérêt actif que porte l'Eglise à la question sociale"), de Jean-Paul II (1987), pour éclairer notre réflexion :
-  "La solidarité n'est pas un sentiment de compassion vague ou d'attendrissement superficiel pour les maux subis par tant de personnes proches ou lointaines. Au contraire, c'est la détermination ferme et persévérante de travailler pour le bien commun, c'est-à-dire, pour le bien de tous et de chacun, parce que tous, nous sommes vraiment responsables de tous."
-  "Se dépenser pour le bien du prochain, en étant prêt, au sens évangélique du terme, à "se perdre" pour l'autre au lieu de l'exploiter, et à "le servir" au lieu de l'opprimer à son propre profit."
A nous, citoyens, de redonner toute sa grandeur à la dimension politique, au sens le plus haut du teme, au sein de notre société ; et pas seulement en période d'élections !

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